Portrait | Startup Industrielle : Guillaume Boissonnat, CTO de PILI

Nombreux sont ceux qui nous demandent mais finalement « C’est quoi une startup industrielle ? » ; « Qui sont-ils/elles ? » « Où sont-ils/elles ? » alors bien sûr on invite dans un premier temps à consulter notre Glossaire mais nous souhaitions aller plus loin.

Aussi pour initier cette démarche, nous avons mis en place un partenariat avec l’Association INTERpreneurs. L’ association des INTERpreneurs a pour objet de fournir des conditions qui permettent au dirigeant de PME de devenir un INTERpreneur, c’est à dire de découvrir le potentiel de « l’écosystème » qui l’entoure, et d’en tirer parti pour faire de son entreprise une entreprise forte, moderne et résiliente.

Découvrez aujourd’hui le parcours de Guillaume Boissonnat, CTO de PILI dans cette interview.

Tribune | Les startups industrielles ont besoin de fonds d’amorçage patients

A J-2 du 1er anniversaire 🎂 de notre 1ière Tribune à l’époque publiée sur Linkedin…, retrouvez notre toute dernière publication dans L’Usine Nouvelle 🚀

Pour faire suite à la conférence du 10.01.2022 ayant eu lieu à l’Hôtel de l’industrie sur les freins & leviers dans le financement de l’amorçage industriel, nous avons souhaité saluer les avancées du Plan #France2030 tout en insistant sur la nécessité d’aller plus loin sur le financements en fonds propres de la pré-industrialisation.

Un travail collaboratif avec Olivier Mousson Société d’Encouragement pour l’Industrie NationaleStéphanie GOUJON Le French ImpactAnne-Sophie CAISTIKER DOCTIBIKE, Christophe Chevalier GROUPE ARCHERSarah Corne Founders FutureAlbin Jourda DemeterFrançois BLOUVAC Banque des Territoires et Eléonore BLONDEAU Collectif Startups Industrielles France.

REPLAY 📺

TRIBUNE 📖

SOLUTIONS 💡

Portrait | Startup Industrielle : Marie Soudré-Richard, Co-fondatrice de REVIVAL

Nombreux sont ceux qui nous demandent mais finalement « C’est quoi une startup industrielle ? » ; « Qui sont-ils/elles ? » « Où sont-ils/elles ? » alors bien sûr on invite dans un premier temps à consulter notre Glossaire mais nous souhaitions aller plus loin.

Aussi pour initier cette démarche, nous avons mis en place un partenariat avec l’Association INTERpreneurs. L’ association des INTERpreneurs a pour objet de fournir des conditions qui permettent au dirigeant de PME de devenir un INTERpreneur, c’est à dire de découvrir le potentiel de « l’écosystème » qui l’entoure, et d’en tirer parti pour faire de son entreprise une entreprise forte, moderne et résiliente.

Découvrez aujourd’hui le parcours de Marie Soudré-Richard, Co-fondatrice de REVIVAL dans cette interview.

Expertise | L’industrie de demain sera-t-elle alignée avec l’urgence climatique ?

Nous vous partageons cette vidéo de Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, intitulée : « L’industrie de demain sera-t-elle alignée avec l’urgence climatique ? »

« Par ce cycle, nous vous proposons de créer des synergies pour ENCOURAGER les actions conduisant à réduire les émissions carbone des usages et pratiques industrielles. La décarbonation de l’industrie, qui a pour objectif d’accompagner les entreprises dans l’utilisation de sources de chaleur moins émettrices de CO2, engage les femmes et les hommes à innover. Mobilisons-nous pour pour mettre en lumière les acteurs et secteurs à l’origine de ces changements ! Cette deuxième conférence est sur le thème : l’industrie de demain sera-t-elle alignée avec l’urgence climatique ? Modes de consommation, efficacité énergétique, décarbonation, économie circulaire, quels sont les principaux leviers d’innovation pour une production industrielle compatible avec les limites planétaires ? »

Animation : Grégory Richa – Directeur associé OPEO Conseil – Transformation des opérations | Industrie 4.0 circulaire & décarbonée

Intervenants :

  • Fabrice BOISSIER, Directeur Général Délégué ADEME
  • Clara MOUYSSET, Impact Investment Director, Private Equity Tikehau Capital
  • Bruno NICOLAS, Directeur de la marque Actemium, Vinci Energies
  • Stéphane RUTKOWSKI, Directeur Général Circulère, Vicat

En partenariat avec Leonard du Groupe VINCI, VALGO Médecin de la Terre, Energy Observer Foundation et OPEO Conseil, la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale »

Regarder la vidéo ici.

Interview | French Impact : L’écologie, outil de développement industriel des territoires

A l’occasion du Salon des Maires et des Collectivités Territoriales, Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du Collectif Startup Industrielles France a été interviewé par French Impact dans un entretien intitulé : « L’écologie, outil de développement industriel des territoires ».

Découvrir son interview ici.

Note | Guichet unique : réglementation

Objectif :

L’objectif de ces Guichets Unique est d’accompagner le projet à passer de la phase R&D/Prototypage à la phase grande série, c’est-à-dire, accompagner la phase de pré-industrialisation du projet.

Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle 3 / 3 / 3 :

  • 300k€* pour la R&D / prototypage : phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • 3M€* pour la pré-industrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des technologies de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation. Obtenir les certifications et respecter les normes.
  • 30M€* pour la grande série : phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des sous-traitants.

(*ordre de grandeur pour un produit « plus gros qu’une boîte à chaussures »)

 

Cahier des charges fonctionnel :

Coordonnés par La FrenchTech/La FrenchFab, ces guichets uniques sont des comités constitués d’experts en normalisation, certification et homologation, douanes : AFNOR, Pôles de compétitivité, Centres techniques, Bureau Veritas, Laboratoires, INPI, DGCCRF…

Chaque mois, un guichet « thématique » est organisé pour lequel un appel à candidatures est créé afin que les projets correspondants à la thématique puissent candidater en envoyant un dossier présentant le fonctionnement fonctionnel et technique de leur produit.

Le Comité reçoit le dossier et l’étudie avant le jour de l’entretien avec le porteur de projet afin de constituer le Comité d’experts spécialisés du sujet.

Un échange libre visant à déterminer l’environnement normatif adapté au projet est réalisé à la suite duquel est fournis un bilan au porteur de projet contenant la liste des normes & certifications nationales, européennes et internationales auquel son produit doit répondre, accompagnée d’une liste de partenaires/sous-traitants français auprès desquels il pourra se tourner pour mettre en œuvre ces démarches.

Un chef de projet attaché au Guichet Unique s’assure tous les 3 mois que le porteur de projet avance dans ses démarches et que les relations avec les partenaires dans la mise en œuvre se déroulent correctement. Il peut aussi recevoir à tout moment via un système de « permanence ».

L’ensemble de la démarche est soumise à confidentialité.

 

Financement de ces Guichets :

Soit gratuit pour le porteur de projet donc pris en charge à 100% par les organisations partenaires pour qui l’engagement est sponsorisé par le Gouvernement dans le cadre de #France2030.

Soit payant en partie pour le porteur de projet avec prise en charge en partie par le CII voir CIR et avance de trésorerie par BPI France et les Régions.

 

Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.

Eléonore Blondeau
Présidente du Collectif Startups Industrielles France
contact@csifrance.fr

Note | Lieux Repères de l’Industrie

Objectif :

L’objectif de ces espaces d’accueil est d’accompagner les projets à passer de la phase R&D/Prototypage à la phase grande série, c’est-à-dire, accompagner la phase pré-industrialisation des projets.

Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle 3 / 3 / 3 :

  • 300k€* pour la R&D / prototypage : phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • 3M€* pour la pré-industrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des technologies de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation. Obtenir les certifications et respecter les normes.
  • 30M€* pour la grande série : phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des sous-traitants.

(*ordre de grandeur pour un produit « plus gros qu’une boîte à chaussures »)

 

Cahier des charges fonctionnel :

Au sein d’un environnement économique fermé d’une dizaine d’hectares, on retrouverait :

  • 1 à 3 bâtiments de production série de PMEs/ETIs ou Grands groupes
  • 1 bâtiment de 10 à 30000m² découpés en espaces de 100 à 1000m². Ces cellules isolées et équipées d’internet, avec hauteur sous plafond, pourraient être aménagées à façon selon les besoins des porteurs de projet. Alliant activité de bureau pour les équipes et atelier dans lequel seraient réalisés du prototypage, des tests, des pré-séries, du stockage. Ce bâtiment devrait proposer plusieurs services communs comme :
    • L’accès à des quais de chargement/déchargement
    • Le don ou l’accès à des prix très attractifs de racks de stockage
    • Un fab lab industriel (type TechShop) càd qu’au-delà de l’imprimante 3D, de la découpe laser et de la découpe vinyle ainsi que du matériel de bricolage « classique » pourraient également être présents des outils plus industriels que l’on retrouve dans l’ensemble des secteurs : tours, fraiseuses, équipement électronique… ainsi qu’une zone d’assemblage sécurisée. Ce fablab pourra donc permettre aux entrepreneurs locataires du lieu Repères de l’Industrie de l’utiliser soit gratuitement en considérant que le coût machine/matière est inclus dans le loyer, soit en payant un coût machine/matière à chaque utilisation, soit en sous-traitant complètement la prestation au FabManager. Ce fablab peut être soit géré par le gérant du lieu Repère de l’Industrie soit opéré par un acteur tiers FabManager.
  • Des bureaux d’étude en industrialisation et méthodes pourraient être partenaires du lieu ou simples locataires, afin d’accompagner les porteurs de projet dans le développement de leurs produits
  • Des partenariats devraient être noués avec La FrenchTech, La FrenchFab, les écoles d’ingénieurs ou encore les pôles de compétitivité et accueillir les « Guichets uniques : réglementation »
  • L’ensemble de la zone devrait permettre de créer un « esprit de communauté » grâce à l’animation du lieu par des événements pro : tables rondes, conférences, lunch des CEO, ateliers co-developpement, hackatons… mais aussi « QVT » : concours de babyfoot, repas de Noël, cours de sport…
  • Des zones dédiées à la QVT avec notamment un espace restauration (CROUS ?), un espace détente et un espace sport, voire une crèche d’entreprise
  • Des logements pourraient également être créés afin d’être réservés aux stagiaires/alternants sur place sous format de grosse « colocation » à moindre prix grâce à un partenariat avec un bailleur social
  • Ces lieux devraient se trouver à moins d’1h en transports en commun d’une gare TGV
  • Au-delà des porteurs de projets industriels, de leurs équipes et des équipes des PME/ETI/Grand Groupe, le lieu pourrait accueillir plusieurs classes d’écoles de production (UIMM, Compagnons du devoir et du tour de France ?) afin de mixer les publics : permettre aux projets de recruter leurs futurs stagiaires/alternants, permettre aux élèves d’être au contact de professionnels en continu
  • La communication au sein de la zone devrait permettre aux visiteurs de comprendre et appréhender la chaîne de valeur des produits produits sur place : étapes et métiers nécessaires pour aboutir à la production série. La zone pourrait ainsi accueillir des visites de collèges/lycées visant à découvrir l’industrie « d’aujourd’hui » : une industrie innovante, mixte, permettant de construire les produits du quotidien avec des métiers pour tous les niveaux d’études et pour tous les goûts

 

Financements de ces lieux :

Le développement de ces lieux pourrait être réalisé par des appels à projet portés par Territoires d’industrie, Banque des territoire et Caisse des dépôts, Ademe Invest.

L’accès à ces lieux pour les porteurs de projet startups industrielles, sous format de loyer avec des baux de courte durée permettant une flexibilité avec un préavis de 3 mois, pourraient être pris en charge par du CII et bénéficier d’avance de BFR par BPI France et les Régions.

 

Exemples :

Un mix entre ce que proposent Bel Air Camp, Usin Lyon Parilly, Start2Prod, Kickmaker, Vialog ou encore Wenetwork, BoschRodezService et l’UIMM serait un idéal, en intégrant la dimension d’industrie circulaire comme le suggère l’étude « Pivoter vers l’industrie circulaire » d’OPEO et l’INEC.

Autres exemples : Manufacture des mobilités actives et durables ; Parc Cataroux MICHELIN ; Lyon Vallée de la Chimie (notamment Ateliers XL Dev et Ateliers XL Prod(lauréats))

 

Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.

Eléonore Blondeau
Présidente du Collectif Startups Industrielles France
contact@csifrance.fr

Note | Financement en fonds propres de l’amorçage industriel innovant en France

Objectif :

Définir les critères d’investissement pour la Création de Fonds d’amorçage industriel à capital patient « FAICP » (min 8 ans) sur le modèle « evergreen » : le ticket d’intervention devra être de 800k€ à 8M€. Les fonds devraient être dotés de 500 à 800M€ pour financer une centaine de projets existants puis une vingtaine de nouveaux par an avec une rotation du capital sur 8 ans.

L’objectif de ces financements est d’accompagner le projet à passer de la R&D/Prototypage à la grande série, c’est-à-dire, accompagner la pré-industrialisation du projet.

Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle « 3 / 3 / 3 » :

  • 300k€* pour la R&D / prototypage : phase de recherche qui permet de valider le marché, de définir le cahier des charges fonctionnel puis technique, de concevoir et développer le produit jusqu’à la réalisation d’un prototype fonctionnel appelé « MVP » ou « Démonstrateur ».
  • 3M€* pour la pré-industrialisation : phase d’optimisation du produit tant en termes de coûts, de quantités produites que de fiabilité. Adapter le choix des fournisseurs, adapter le choix des procédés de production, adapter les technologies et méthodes d’assemblage et rédiger toute la documentation. Obtenir les certifications et homologations et respecter les normes. Produire les premières séries « pré-séries ».
  • 30M€* pour la grande série : phase où les objectifs d’optimisation ont été atteints et où l’on décide de reproduire le produit autant que possible en réalisant les meilleures économies d’échelles. Soit en interne, en créant sa propre infrastructure de production, soit via des sous-traitants.

(*ratios permettant de comprendre les ordres de grandeur des tranches de financement pour chacune des 3 étapes de développement)

 

Critères d’éligibilité :

Dans le cadre du processus d’investissement, nous prendrons en compte prioritairement les 9 critères de sélection ci-dessous pour les investissements :

  • présenter un niveau de TRL minimal de 5 (prototype taille réel, en environnement d’utilisation)
  • avoir terminé la phase de R&D/prototypage et entrer en phase de pré-industrialisation
  • proposer une innovation (sociale, technologique, business model, marketing/commerciale, procédé/organisationnelle, produit/service/usage) incrémentale ou de rupture
  • être produit en Europe quand commercialisé en Europe, être produit en Amérique quand commercialisé en Amérique, être produit en Asie quand commercialisé en Asie
  • avoir son siège social dans l’UE
  • détenir sa propriété intellectuelle dans l’UE
  • payer ses impôts dans l’UE
  • mesurer son impact (voir quelle grille de critère simple peut être donnée pour filtrer les projets, cf. la grille de critère modifiée de la commission européenne, et vérifier si elle peut fonctionner dans ce cadre ou l’impact score du Mouvement Impact France par ex. ou voir si BPI France a déjà des grilles existantes ? lesquelles ?)

Nous souhaitons éviter certains plafonds de verre récurrents, en ne retenant pas les critères classiques suivant tels que :

  • un minimum de 1M€ de CA réalisé
  • être nécessairement basé sur une deeptech : technologie de rupture issue de laboratoires de recherche
  • être en co-investissement avec un industriel. Les VC doivent pouvoir entrer au capital sans conditionner leur entrée à celle d’un industriel
  • être dans un consortium (cela suppose un partage d’IP)
  • présence obligatoire de brevet(s) ==> parfois le secret ou le savoir-faire ont plus de valeur ! (cc Coca-Cola)

 

Performance du fonds :

L’objectif du Fond en termes de performance financière brute pour les investisseurs est un multiple brut (donc calculé par rapport aux sommes investies, hors frais) de 2 et un TRI brut de 12,2% (taux de rendement interne équivalent à la rentabilité annuelle).

L’objectif de performance nette (donc cette fois calculée sur les montants appelés, frais de gestion compris) est basé sur un multiple net de 1.6 et un TRI net de 10,6 %.

Cet objectif pourra être atteint en 50% de parts de capital et 50% d’OC (pricing à déterminer). Nécessité que les OC soient reconnus comme « fonds propres » par les partenaires bancaires. Envisager une garantie BPI de 50% sur le montant global levé ?

Exemple : FAIM

 

Montage financement du fonds :

  1. BPI France devrait « lancer le mouvement » en opérant elle-même un fonds de capital risque, non sectorisé.
  2. Rassembler des corporates dans des fonds de fonds opérés par une société de gestion « indépendante » afin que les corporates n’investissent pas directement dans les projets mais indirectement. Les corporates impliqués pourraient en parallèle proposer la mise à disposition de leurs compétences en industrialisation via des prestations de conseil à destination des projets financés, sans obligation pour les projets d’y recourir (ex : Toschiba, Bosch, Michelin…).
  3. Chaque filière industrielle devrait avoir un fonds dont 20% serait réservés aux startups industrielles en phase de pré-industrialisation. Les 80% restant pouvant être orientés pour les startups industrielles en « phase grande série », PME et ETI en transformation.

La réflexion sur le véhicule doit consister à se demander : comment s’appuyer sur l’existant pour répondre aux besoins spécifiques de la pré-industrialisation ?

  • Partir du véhicule le plus usité en capital-investissement, le FPCI, et réfléchir à comment l’améliorer : étendre sa durée de vie (augmenter la durée de blocage de rachat des parts des souscripteurs), prévoir une tranche evergreen pour réinvestir une partie des produits de cessions ;
  • Monter une SLP evergreen avec : période de lock-up (blocage de rachat des parts), remboursement des parts échelonné de façon régulière dans le temps, mécanisme d’incentive des détenteurs de parts, etc.
  • Au fonctionnement de ces véhicules peut s’articuler aussi le montage d’une fondation actionnaires, ce que regarde actuellement, pour assurer une protection et une pérennisation du capital à investir.

Le sujet porte davantage dans le montage d’un véhicule d’investissement avec une formule juridique et une mécanique économique adaptés à l’environnement institutionnel (acculturation forte des souscripteurs à des structures de type FPCI) et à la réalité industrielle (forts CAPEX en pré-industrialisation, temps de développement parfois long, cycles de vente rallongés, etc.) qu’à la réflexion sur les instruments.

Car cette dernière réflexion consistera davantage à valider les composantes quasi-fonds propres (venture debt, obligations convertibles, …) dans la thèse d’investissement.

Enfin, la dimension territoriale d’un tel véhicule ne doit pas être obérée. L’enjeu peut consister à développer aux échelles régionales des fonds d’amorçage industriel.

Exemples : 2050, Terre&Fils, FAIM

 

Gouvernance du fonds :

Avoir un Comité Consultatif composé d’entrepreneurs industriels et/ou « cadres industriels » (directeur.rice industriel.le, CTO, responsable bureau d’études, responsable achats…). Ce Comité se réunit tous les 3 mois pour donner son avis sur les deals en cours d’étude et s’assurer de la cohérence des projets avec la thèse d’investissement. Le Comité recevra au moins 7 jours à l’avance l’executive summary des projets qui seront discutés lors du Comité.

L’équipe de gestion doit avoir la culture industrielle des fonds capdev et la culture du risque des fonds d’amorçage.

 

Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.

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