Expertise | Etude sur la Remanufacture

Cette étude a été réalisée par l’ADEME, en collaboration avec Régis Dando, Expert Remanufacturing à Revalue Systems. L’objectif est d’apporter une meilleure compréhension sur ce qu’est la Remanufacture, pour les entreprises, les consommateurs et le grand public !

L’étude intègre :

  • Définition
  • Processus
  • Business Models
  • Centre d’expertises mondiaux
  • Bénéfices et freins
  • Leviers, Opportunités, Perspectives.

C’est la première étude en français, synthétisant l’état de l’art sur la remanufacture, pour promouvoir les activités de remanufacture permettant l’allongement de la durée de vie des produits.

Télécharger l’étude ici >>

Tribune | Faisons de l’industrie le moteur de la transformation de l’économie

Réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale

Cette motivation est la raison d’être du CSI France. Dans notre Manifeste, nous donnons des idées de solutions à mettre en place afin de faciliter cette transition qui passe nécessairement pas le développement d’un écosystème national favorable à l’amorçage industriel circulaire. Ainsi notre réindustrialisation passant d’une part par la relocalisation mais également par l’industrialisation de startups industrielles doit être accompagnée d’un écosystème adapté.

C’est donc naturellement que nous nous associons avec le Mouvement Impact France pour la publication de la Tribune : « Faisons de l’industrie le moteur de la transformation de l’économie ».

Extrait de la Tribune :

Décarboner l’industrie est un enjeu majeur de réponse à l’urgence environnementale. C’est aussi, dans un contexte de tensions géopolitiques et d’explosion des prix de l’énergie, un enjeu majeur de compétitivité, de souveraineté et de sécurisation des approvisionnements. L’industrie étant un moteur pour le reste de l’économie, le développement d’une “industrie verte” que le gouvernement appelle de ses vœux est aussi une opportunité de réaliser un saut qualitatif majeur : permettre le passage à une autre économie pour transformer radicalement nos manières de produire et de consommer.

Lire la suite de la Tribune ici.

Evènement | Les Rencontres Entreprises et Territoires – Hauts de France

Participez gratuitement aux Rencontres Entreprises et Territoires Béthune-Bruay en rejoignant la délégation de Startups Industrielles du CSI France

Nous vous offrons une opportunité de participer aux « Rencontres Entreprises et Territoires de Béthune Bruay », dans les Hauts-de- France le 25 mai 2023 en rejoignant la délégation du CSI France !

Dans un Appel à Manifestation adressé à ses membres, le CSI France a dévoilé son partenariat avec la Communauté d’agglomération de Béthune Bruay Artois Lys Romane (CABBALR) pour monter une délégation de Start-ups Industrielles.

Les opportunités business :

La participation aux rencontres des Entreprises et de Territoires à Béthune-Bruay, territoire d’industrie, permettra aux startups industrielles de (liste non-exhaustive) :

  • Accéder au salon
  • Faire connaître sa solution devant des donneurs d’ordre à travers des sessions de pitch organisées : le plus : elles sont filmées ET seront disponibles en replay
  • Organisation de rendez-vous qualifiés avec des donneurs d’ordre
  • Connaître les besoins d’achat des acteurs publics du territoire
  • Découvrir les deux parcours des savoir-faire industriels du territoire
  • Rencontrer des sous-traitants, des fournisseurs, des grands comptes, une délégation québécoise, le C3E.
  • Visite de sites :  Eiffage & CRITT M2A

Les deux parcours des savoirs industriels:

Le Collectif Startups Industrielles France a organisé aux côtés de la communauté d’agglomération de Béthune-Bruay tout un programme pour les start-ups industrielles inscrites. Il s’agit d’une Learning Expédition revisitée autour de l’évènement : les Rencontres Entreprises et Territoires.

Un démonstrateur des savoir-faire industriels de Béthune-Bruay, vous sera en particulier présenté autour de 2 parcours :

Les parcours des savoir-faire industriels de Béthune Bruay

 1 : Sous-traitance – Passer d’une idée à la fabrication de son produit avec les acteurs du territoire

 2 : Usine du Futur – Faire confiance aux acteurs de Béthune-Bruay pour construire et maintenir son usine du Futur

Le parcours complet sera fourni ultérieurement, ainsi qu’une liste potentielle de donneurs d’ordre et des visites qui seront organisées hors salon.

Vous pourrez rencontrer plus d’une trentaine d’acteurs à travers ces deux parcours. Les pitchs pour présenter les solutions des startups seront organisés autour des thématiques suivantes :

  • Energie et hydrogène
  • Automatisation, Smart industrie et robotique
  • Usine Verte Réutilisation et déchets
  • Mobilités

Organisation en amont et sur place :

  • Vous serez accompagné tout le long du salon par l’équipe du CSI France
  • Vous recevrez des horaires de trains afin de vous organiser au mieux en avance
  • Une liste d’hôtels recommandés par la CABBALR vous sera envoyée
  • Un bus sera mis à la disposition du CSI France pour parcourir les deux parcours tout au long de la journée et aller au salon

A noter : chaque participant.e devra prendre en charge les frais de transport et d’hébergement pour se rendre à Béthune-Bruay.

Le programme prévisionnel de la journée :

Accueil en matinée de la délégation CSI France – petit déjeuner (offert par la CABBALR)

  • Matin

– Groupe 1 CSI France– visite salon + pitch

– Groupe 2 CSI France – visite lieu totem emblématique et échange sur l’accompagnement immobilier et/ou foncier :  visite d’Eiffage ou du CRITT M2A

– Rencontres qualifiées

  • Déjeuner de la délégation CSI France : offert par le CSI France
  • Après-midi

– Groupe 1 : CSI France– visite lieu totem emblématique et échange sur l’accompagnement immobilier et/ou foncier :  visite d’Eiffage ou du CRITT M2A

– Groupe 2 : CSI France – visite salon + pitchs

– Rencontres qualifiées

  • Fin du salon à 16h

– Animations Ecosystèmes de l’innovation entre 16h et 17h ; moment privilégié d’échanges avec la délégation québécoise et la French Tech.

  • Aux alentours de 17h30 – début du cocktail avec notamment la French Tech Artois, le C3E*, la BPI Hauts de France
    Des jeux, ainsi qu’un tour de table seront organisés afin de s’assurer que les investisseurs et autres acteurs puissent découvrir  les startups présentes !

*Le C3E (Centre d’excellence en efficacité énergétique), est un fonds d’investissement du Canada. Avec plus de 36 jeunes pousses accompagnées depuis sa création par Alcan en 2009, il tient une place majeure, notamment dans la promotion de solutions dédiées à l’efficacité énergétique. Ainsi, le territoire de Béthune-Bruay bénéficie d’un lien particulier avec ce fond grâce à la mise en place en 2022 d’un corridor économique. Donald Anger, président et directeur général du C3E, sera également présent sur le salon du 25 mai et sera un membre du jury des sessions de « pitchs » qui s’y dérouleront.

Quelques moments forts : Visite de la Délégation québécoise, rencontre avec des Grands comptes et gros donneurs d’ordre du territoire sur le salon.

Les entreprises présentes sur le salon : 

Un accompagnateur de renom ! 

Nous sommes honorés de vous dévoiler que Gilles Moreau, COO de Verkor, startup industrielle qui vise à développer et produire des batteries de véhicules électriques, basées sur la technologie lithium-ion et présentant un taux élevé de recyclabilité nous fait l’honneur de parrainer la 1ière édition du Démonstrateur des savoir-faire industriels de Béthune-Bruay.

@Gilles Moreau, COO de @Verkor, startup industrielle qui vise à développer et produire des batteries de véhicules électriques, basées sur la technologie lithium-ion et présentant un taux élevé de recyclabilité nous fait l'honneur de parrainer la 1ière édition du Démonstrateur des savoir-faire industriels de Béthune-Bruay.
Gilles Moreau, COO de Verkor
Comment participer ?
  1. Vous êtes une startup membre du CSI France : contactez animation@csifrance.fr
  2. Vous n’êtes pas une startup industrielle membre du CSI France mais vous souhaitez faire partie de la délégation ? Nous pouvons vous proposer de :

 ATTENTION : Fin des candidatures le 22 mai ! 

Tribune | L’industrie verte ne se fera pas sans usines

D’ici 2050, Bpifrance ambitionne l’ouverture de 250 nouveaux sites industriels par an, contre seulement 150 aujourd’hui. Mais comment les Français accepteront-ils ces nouveaux sites industriels à proximité de leur lieu de vie ? Aujourd’hui encore, les usines souffrent d’une image connotée dans l’imaginaire collectif : asservissantes, polluantes, avilissantes… Toutes ? Non ! L’usine verte est une fenêtre ouverte vers une nouvelle industrie, vertueuse et porteuse d’espoir pour notre modèle sociétal et environnemental.

Tribune réalisée par Virginie Saks, associée du cabinet Compagnum, experte sur l’industrie verte, et Emmanuelle Obligis, directrice immobilier et secteur privé de la SCET, filiale de la Caisse des Dépôts. Parue dans La Tribune

Lire la tribune ici

Tribune | Transition environnementale de l’industrie

Transition environnementale de l’industrie : il est temps d’accélérer les synergies entre start-up et PME/ETI

Il est primordial d’accélérer la création de synergies entre les start-up, vecteurs naturels du changement, et les PME/ETI qui jouent un rôle clé dans la transition environnementale des industries.

Au regard de l’urgence climatique et ses conséquences économiques, l’écologie arrive désormais très clairement en tête des priorités des dirigeants d’entreprises industrielles.  Lire la suite ici.

Cette tribune a été réalisée par Eléonore Blondeau, actuelle Présidente (depuis juin 2021) et co-fondatrice du CSI France et New Project Manager Chez Eternity Systems (solution de lavage industriel). 

 

 

Expertise | SEIN : Efficacité et circularité, leviers pour la transition énergétique

« Face à l’aggravation de la crise climatique et aux nouvelles instabilités géopolitiques, devant les difficultés que rencontre notre pays du fait de l’augmentation fulgurante du coût de l’énergie, l’accélération de la transition énergétique apparaît chaque jour plus cruciale pour rendre notre économie compatible avec les enjeux du XXIe siècle. Celle-ci passe notamment par une transition bas carbone massive des usages, l’amélioration de l’efficacité énergétique et une plus grande sobriété. »

Retrouver les échanges autour de la sobriété dans cet évènement « Industrie et Territoires » co-organisé par la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, OPEO, Energy observer et Leonard by Vinci avec :

– Gregory Richa, Directeur Associé chez OPEO

– Caroline Mini, Sustainability manager chez Verkor

– Paulo Cameijo, Directeur des Affaires publiques et Partenariats chez ENGIE Solutions

– Geoffrey Richard, Directeur Economie Circulaire chez Schneider Electric

Actualité | Maddyness – Portrait de Bluefrog Robotics

Nos startups industrielles ont du talent ! 

BlueFrog Robotics, est startup industrielle qui, depuis 9 ans, a créé des milliers robots. Ils sont développé plusieurs gammes de robots afin d’adresser les besoins en matière d’éducation, d’inclusion, de l’assistance aux seniors et l’accueil.

Bluefrog a récemment fait l’objet d’un article de Madyness, pour partager le lancement de la vente de leur robot au grand public ! Retrouvez l’interview ici.

 

Newsletter | Les news de Mars 2023

Les nouveautés du CSI France : actions et évènements 

La newsletter du mois de mars est sortie. Elle englobe :

  • Le lancement de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire  :  on vous dévoile les startups lauréates de ce programme, les partenaires de l’AAIC et les coulisses de la soirée de lancement
  • Les retours d’expériences sur nos évènements : Viva Fabrica, Global Industrie
  • Les futures Rencontres Conviviales en région Auvergne Rhône Alpes
  • Les portraits de  nos membres
  • Et comme toujours des ressources sur l’industrie et l’industrie circulaire

Retrouvez toute l’actualité du mois de mars du CSI France ici.

Pour ne rien manquer, abonnez-vous à notre newsletter>> !

Evénement | Lancement de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire

L’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire est lancé !

Le 16 mars 2023, les startups lauréates, les intervenant.es, les mentors ainsi que les partenaires de ce programme se sont réunis, malgré les grèves, au sein de La Ruche Industrielle, afin sonner le TOP DÉPART de cette 1ière édition.

Rappel du programme :

Ce programme s’adresse aux startups industrielles « linéaires » qui souhaitent pivoter vers un modèle circulaire et celles qui ont déjà un modèle circulaire et souhaitent l’industrialiser à grande échelle. L’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire c’est :

  • 5 mois d’accompagnement
  • 2 heures de mentorat individuel min par mois
  • 6 workshops / webinaires
  • 3 learning expéditions
  • 1 diagnostique circulaire
  • 1 roadmap opérationnelle

Les 13 startups lauréates de cette #Promo1 sont :

startups de l' Accélérateur amorçage industriel Circulaire

C’est un chiffre porte bonheur ! Découvrez les 13 lauréats :

  • REEKOM : propose une solution industrielle et logistique 100% dédiée et centrée autour des opérations de revalorisation pour la seconde main/location
  • BATCONNECT : développe des batteries au lithium de dernière génération, intelligentes et connectées, offrant une solution économique et durable à ses clients
  • CPF: Wattsgood (nom commercial de CPF) propose des expériences sportives à impact positif à l’aide d’équipements de cardio-training éco-conçus et d’une application de sensibilisation connectée
  • SAFEHEAR : conçoit des oreillettes connectées pour permettre la communication des ouvriers industriels en milieu très bruyant
  • DAHUTS :  (Déchets A Haute Utilité Territoriale Savoie) fabrique du mobilier zéro déchet
  • TI MOUN FOOD :  transforme des produits tropicaux à destination de la babyfood, la silverfood et les CHR – type SAS de l’ESS, via la marque Ti po Péyi
  • MIDIPILE MOBILITY : développe et produit une nouvelle catégorie de véhicules durables, légers, simples et peu couteux
  • ETRICKS : fabrique des cyclos électriques en France et plus particulièrement en Région AURA. Développement d’une nouvelle gamme de véhicules pour les forces de l’ordre (Police Municipale et Gendarmerie) et les secours
  • EMPREINTE LOCALE : rapproche les lieux de production des lieux de consommation et associe à cette logique de circuit court, l’éco-conception dans l’optique d’accompagner ce marché en pleine mutation vers la mode régénérative
  • EXPIRE : a développé un capteur qui permet de suivre son écosystème digestif, en démocratisant une analyse non invasive du souffle pour aider le plus grand nombre à reprendre en main son quotidien
  • WOODOO : transforme et façonne le bois authentique issu de la sylviculture régénérative pour créer des matériaux de haute performance afin d’aider les industries et les entreprises à respecter leurs engagements en matière de neutralité carbone
  • INEMOTION : développe des systèmes airbag intelligents et intégrables dans les vêtements afin de réduire les blessures en cas d’accident
  • BeFC : produit des piles à biocarburant à base de papier, respectueuses de l’environnement et compostables. Légères, fines et flexibles, elles peuvent être utilisées pour alimenter des microcontrôleurs simples, une gamme de capteurs MEMS, le stockage et la lecture de données (affichage, protocole sans fil, etc.)

Des partenaires engagés pour un programme innovant :

les partenaires de l'accélérateur Amorçage Industriel Circulaire

A l’image de nos startups industrielles, nous avons également des partenaires de qualité qui ont décidé de soutenir ce programme innovant : La French Tech, l’Institut National de l’Economie Circulaire (INEC), OPEO, Ethikis Ad Vitis (Label Longtime), Métropole de Lyon, La Ruche Industrielle, Sopemea, Black-Star, La Vallée de la Chimie, Renault Trucks, MagREEssource, Groupe SEB, Ronalpia, Circul’R, Romain Chambodut, Vertuose, RevalueSystems, Transition 2050.

Les partenaires qui accueillent nos 3 learning expeditions étaient d’ailleurs présents à l’évènement, et ont pu présenter leur structure, afin de donner un avant goût aux accélérés de ce qui les attend :

Jean-Baptiste Pieret Président de BlackstarAccélérateur amorçage industriel Circulaire
Jean-Baptiste Pieret, Président de Black-Star
Bruno Chazalette Business Development, driving circular economy shift Renault TrucksAccélérateur amorçage industriel Circulaire
Bruno Chazalette, Business Development, driving circular economy shift Renault Trucks
Amandine Jacquet Directrice de la mission Vallée de la ChimieAccélérateur amorçage industriel Circulaire
Amandine Jacquet, Directrice de la mission Vallée de la Chimie

 

 

 

 

 

Des experts de l’industrie et de la circularité :

Accélérateur amorçage industriel CirculaireAccélérateur amorçage industriel Circulaire

 

 

 

 

 

Une trentaine de mentors bénévoles de toute la France ont répondu à l’appel pour accompagner durant 5 mois les 13 startups industrielles. Ils participeront également au hackathon final, qui sera l’opportunité pour les startups de définir, grâce à l’intelligence collective, leur roadmap opérationnelle.

 

Table-ronde « Circularité industrielle, pourquoi, comment, ambition » :

Table ronde de la soirée de lancement de l'Accélérateur amorçage industriel Circulaire Table ronde de la soirée de lancement de l'Accélérateur amorçage industriel Circulaire Table ronde de la soirée de lancement de l'Accélérateur amorçage industriel Circulaire

Afin d’inspirer nos jeunes pousses, nous avons donné la parole à :

Objectif : donner le cadre théorique, présenter des cas concrets d’application de la circularité industrielle dans une startup, une ETI et un Grand Groupe, qu’ils aient un rôle écologique et social dans leur service ou non.

Retrouvez l’intégralité cette table-ronde ici.

Envie de soutenir ce programme ? Contactez-nous >>

StartIndustrie | Propositions projet de Loi « Industrialisation verte »

Start Industrie, organisation représentative des startups industrielles françaises, dont le Collectif Startups Industrielles France, se réjouit de compter parmi les organisations consultées dans le cadre de ce projet de texte législatif qu’elle accueille comme une opportunité de réponse aux besoins des jeunes entreprises innovantes pour mener à bien leurs projets industriels en France en intégrant nativement les objectifs de transition écologique et environnementale.

La croissance du nombre de nouveaux projets portés par des startups industrielles ces derniers années a été stimulée par la mobilisation de l’écosystème publique et privé et l’émergence de politiques publiques destinées à soutenir l’innovation, la création d’entreprises et l’industrialisation (Plan deeptech, Programmes d’investissements d’avenir, France Relance, France 2030, Stratégie « startups industrielles et deeptech »…).
Aux côtés des entreprises aux racines plus anciennes, ces acteurs émergents occupent une place à part dans la réindustrialisation de la France et sa compétitivité : pleinement dans l’industrie du futur, ces entreprises sont innovantes, digital native et green native ; elles apportent des solutions technologiques nécessaires à la transition écologique et environnementale ; elles portent en elles une réelle volonté de produire en France et se positionnent sur des marchés à haute – voire très haute – valeur ajoutée, souvent stratégiques pour l’avenir de notre économie (cf. rapport Potier) ; leurs approvisionnements se font autant que possibles en France ; elles s’incarnent en des infrastructures productives nativement vertueuses d’un point de vue environnemental et des emplois peu délocalisables ; leurs implantations dynamisent les territoires et alimentent l’économie périphérique ; elles sont souvent « born global » et visent l’international rapidement.
Le rapport conduit par la mission IGF-CGE sur les « leviers de développement des startups industrielles en phase d’industrialisation » et remis à Agnès Pannier Runacher et Cédric O en septembre 2021 a constitué une étape importante dans la prise de conscience du potentiel de ces jeunes entreprises pour notre économie. Il a été un accélérateur d’initiatives privées destinées à contribuer à l’amélioration de leur environnement économique, législatif et administratif. C’est dans ce contexte que s’est créée Start Industrie qui réunit désormais 15 organisations sectorielles représentatives de startups industrielles afin de porter leur voix de façon unifiée, les mobiliser, les promouvoir et défendre leurs intérêts.
Dans les prochaines années, ces jeunes entreprises créeront des milliers de nouveaux emplois et installeront durablement dans les territoires les nouvelles activités industrielles dont notre pays a besoin pour mener à bien sa transition écologique et renforcer son économie, à condition que des réponses soient apportées à leurs quatre principaux enjeux et que les politiques publiques déjà engagées se poursuivent : accompagnement de l’innovation et de l’industrialisation ; financement de la croissance ; commande publique et privée ; impact environnemental et social.
Dans le cadre du projet de loi « industrialisation verte », Start Industrie a établi une liste de propositions pour chacune des cinq thématiques étudiées, et les a regroupées dans ce document. Ces propositions ont été formulées par nos membres en groupes de travail, lesquels ont été alimentés par une consultation adressée en février à l’ensemble de notre écosystème.

Chantier « Transformer la fiscalité »
Une évolution de la fiscalité est perçue par Start Industrie comme un levier de soutien aux startups industrielles / jeunes entreprises innovantes industrielles, à la fois pour les inciter à investir dans des moyens et infrastructures de production (démonstrateurs, équipements, premières usines) et pour inciter les personnes morales et privées à prendre des participations au capital de ces sociétés lorsqu’elles ne sont pas cotées en bourse.
➔ Préconisations
• Adapter le statut « Jeune Entreprise Innovante » :
o Pérenniser le statut (au-delà de 2025).
o Prévoir au sein du statut JEI une facilité spécifique pour les « Jeunes Entreprises Innovantes Industrielles » d’une durée de 15 ans pour prendre en compte le temps long de l’industrie et leurs spécificités de financement : cette mesure permettrait ainsi de créer un objet de droit donnant lieu à des assouplissements fiscaux :
– pour les personnes privées ou morales effectuant des versements en numéraire au titre de la souscription au capital initial ou des augmentations de capital de ces entreprises,
– déduction de l’investissement sur l’IS l’année de la réalisation de l’investissement et abattement fiscal sur une portion de la plus-value en sortie.
• Adapter le Crédit d’Impôt Innovation (CII) aux contraintes de l’industrie et le rendre plus attractif :
o Le CII constitue une aide très appréciée des entreprises innovantes et mériterait d’être renforcé, notamment pour prendre en compte les besoins conséquents nécessaires à l’installation de pilotes et démonstrateurs industriels.
o Start Industrie préconise de doubler le plafond du CII pour le porter à 800 000 euros.
o Mettre en place une fiscalité circulaire minorée qui s’appliquerait à l’ensemble de la famille des produits issus des filières de l’économie circulaire, dont notamment le réemploi et la réutilisation
o Mettre en place une taxe carbone aux frontières européennes
o Rendre éligibles au CII les évaluations de mesure d’impact afin d’encourager cette démarche et faciliter l’amélioration des indicateurs mal évalués

Chantier « Ouvrir des usines, réhabiliter les friches »
L’implantation des nouvelles usines dont les projets sont portés par des startups industrielles pose de façon pressante – compte tenu de l’érosion accélérée de la trésorerie de ces acteurs pour qui le déploiement rapide des infrastructures productives est une condition sine qua non de succès – la question de la disponibilité foncière, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cette nouvelle industrialisation, nativement verte, implique également une offre d’accompagnement afin que ces usines soient les plus vertueuses possibles du point de vue environnemental.
➔ Préconisations
• Mobiliser un foncier adapté aux besoins des startups et activable à court terme pour concrétiser les projets d’industrialisation :
– Facilement identifiable (base de données).
– Correspondant à de très petites surfaces (la plupart du temps inférieures à 1ha).
– Clé en main – bâti comme non bâti.
– Accompagné et subventionné.
– S’inscrivant dans une approche d’écologie industrielle territoriale.
– Encadré par des schémas juridiques agiles (location courte et longue durée, location avec option d’achat…).
• Améliorer la connaissance de l’offre de foncier disponible existant :
o Créer un portail national type « airbnb industriel » centralisant l’ensemble des disponibilités foncières et leurs spécificités. Celui-ci pourrait/devrait être l’évolution de la plateforme Dataviz qui intégrerait l’offre foncière disponible pour toutes les étapes du développement d’un projet industriel : laboratoires, centres de ressources techniques, plateformes technologiques, fablabs, lieux repères de l’industrie, sites clé en main, friches…(publiques comme privées).
• Dans le cadre d’une planification stratégique du foncier productif, disposer d’un interlocuteur unique au niveau de l’administration à même :
– d’aiguiller les entreprises vers des sites disponibles,
– de mettre en relation avec des interlocuteurs locaux,
– de conseiller sur les démarches à respecter, et
– de cibler les aides accessibles.
o Faire connaître aux startups et PME industrielles leur contact innovation au sein des DREETS et Agences économiques territoriales, ainsi que la plateforme FrenchTechCentral
• Accompagnement au déploiement de nouveaux sites industriels :
o Mettre en place un dispositif d’accompagnement à « l’industrialisation verte » :
– Cet accompagnement prendrait la forme d’une prise en charge financière des coûts de prestations de conseil, preuves de concepts, expertises et études permettant de définir la stratégie environnementale des futures implantations industrielles (ex : 1ère usine) et leurs déploiements opérationnels.
– Opéré par l’ADEME en régions.
o Former les collectivités et les agents de l’Etat à l’Ecologie Territoriale Industrielle.
o Inciter les collectivités à réaliser l’étude des flux de compétences, énergies et matières de leur territoire.
• Multiplier les tiers lieux industriels, en capitalisant notamment sur les lieux existants, où des entrepreneurs pourront trouver de façon concentrée :
– des espaces de travail et d’ateliers,
– des accès à des machines-outils,
– des prestations de conseil et d’accompagnement,
– des services communs…
…afin d’amorcer un projet entrepreneurial industriel.
• Faciliter et protéger les premières implantations industrielles :
o Réduire le temps de traitement administratif des demandes (mettre en œuvre les principales préconisations du rapport Guillot) ;
o Déployer une assurance protégeant des recours abusifs contre les projets de construction des start-ups industrielles, dont la prime pourrait être cofinancée par Bpifrance ;
o Limiter les recours contentieux : supprimer les recours postérieurs à l’obtention d’une autorisation environnementale ; limiter le droit de recours aux organisations représentatives ; imposer aux organisations requérantes de disposer d’une capacité financière pouvant répondre au paiement des dommages & intérêts si elles sont déboutées
o Etendre la Garantie de Projet Stratégique (GPS) à la fois pour des premiers projets en France et des projets ultérieurs à l’étranger ; rendre ce dispositif plus accessible, notamment aux jeunes entreprises industrielles ou créer un dispositif analogue ciblé sur cette typologie d’acteurs ;
o Rendre les pertes financières résultant d’une annulation d’une autorisation environnementale ou d’un permis de construire éligibles à un dispositif de garantie.
o Mettre en place un système de zone franche et franchise sur la durée du lancement de l’usine.
• Réserver une partie du foncier aux projets industriels :
o S’assurer que, dans les projets de réhabilitation complète de bâtiments de bureaux ou pour les projets de nouveaux bureaux, chaque métropole garantisse une certaine proportion de la surface propre à héberger une activité industrielle.
o Imposer dans les projets immobiliers de reconversion de sites industriels (usine, parking, stockage, etc.) la conservation d’une proportion substantielle de la surface destinée aux activités industrielles.
o Conserver une priorité de réutilisation des friches industrielles à tous nouveaux projets industriels.
o Permettre aux startups industrielles en amorçage d’inclure 50% de leur loyer industriel dans les dépenses retenues pour le CII.

Chantier « Produire, commander et acheter en France »
La commande publique est un levier de croissance pour les startups industrielles et de compétitivité à l’export ; elle agit comme un gage de confiance et contribue au rayonnement des startups sur les marchés étrangers. Elle rassure également les investisseurs privés. Start Industrie recommande, à travers elle, d’ancrer les jeunes entreprises industrielles innovantes comme des fournisseurs fiables et pérennes de l’Etat et des collectivités.
➔ Préconisations
• Accroître la coordination de la commande publique :
o Coordonner les acheteurs publics avec la mise en place d’un délégué interministériel à la commande publique.
▪ Interlocuteur chargé de faciliter la contractualisation de marchés et d’accélérer les procédures.
• Mobiliser l’achat public pour accompagner le développement des PME de croissance et innovantes :
o Aller plus loin que le Pacte national pour la croissance (qui annonçait l’ambition de 2 % des achats de l’État, de ses opérateurs et des hôpitaux attribués aux PME innovantes à l’horizon 2020) et fixer l’objectif de 5 % des achats de l’Etat aux PME innovantes à l’horizon 2030.
o Intégrer dans France 2030 des crédits destinés à la commande directe.
• Renforcer le dispositif d’Achats publics innovants :
o Pérenniser dans le temps le dispositif « achats innovants » permettant aux acheteurs de passer, sans publicité ni mise en concurrence préalables, des marchés de travaux, fournitures ou services innovants
o Réhausser substantiellement le plafond des achats publics innovants.
o Introduire la notion de « durabilité » en plus d’« innovants » (ex : au travers d’un plafond bonus pour les « achats durables »).
o Etendre la notion d' »achat » à la possibilité de louer des services. Ex : une machine à café innovante pourrait être louée « café as a service » au lieu d’être uniquement achetée. Favoriser ainsi l’économie de la fonctionnalité et donc la production de produits robustes et réparables.
• Modifier le code des marchés publics en introduisant des critères orientant la commande publique vers des produits « made in France ou UE » :
o Critères environnementaux, RSE, décarbonation
o Critères de proximité, préférence locale…
o Critères de savoir-faire / qualité
• Simplifier la possibilité (notamment du point de vue assurantiel) de recourir à des équipements reconditionnés, retrofités, d’occasion.
• Créer « le bon coin » des équipements industriels d’occasion.

Chantier « Financer l’industrie verte française »
Les startups industrielles françaises peinent à trouver des capitaux patients pour financer des démonstrateurs (entre 1 M€ et 30 M€) ou des premières usines (entre 5 M€ et 150 M€). Les durées de développement longues, l’intensité des dépenses en capital physique (capex) et le risque associé ainsi qu’un manque de culture industrielle au sein des sociétés de gestion expliquent notamment ces difficultés. La faible appétence des financeurs en fonds propres n’est compensée ni par les financements bancaires privés, limités et conditionnés, ni par les garanties et les prêts publics, essentiellement du fait de leurs montants. Start Industrie attend de la puissance publique une action pour flécher davantage les financements privés vers les jeunes entreprises industrielles innovantes, au travers d’incitations.
➔ Préconisations
• Adapter le statut « Jeune Entreprise Innovante » (préconisation figurant ci-avant dans la partie « Transformer la fiscalité » et qui trouve également son intérêt ici) :
o Prévoir au sein du statut JEI une facilité spécifique pour les « Jeunes Entreprises Innovantes Industrielles » d’une durée de 15 ans pour prendre en compte le temps long de l’industrie et leurs spécificités de financement : cette mesure permettrait ainsi de créer un objet de droit donnant lieu à des assouplissements fiscaux :
– pour les personnes privées ou morales effectuant des versements en numéraire au titre de la souscription au capital initial ou des augmentations de capital de ces entreprises,
– déduction de l’investissement sur l’IS l’année de la réalisation de l’investissement et abattement fiscal sur une portion de la plus-value en sortie.
• Accroître les financements privés en fonds propres dans les jeunes entreprises industrielles innovantes
Start Industrie recommande de flécher davantage l’argent privé :
o En mobilisant l’épargne des français (retraite, assurance vie, salariale) dans des fonds dédiés à l’industrie.
o Au travers du dispositif Tibi 2 en incitant les souscripteurs institutionnels privés à dédier une part substantielle de leurs contributions financières à des investissements réalisés dans des startups industrielles nativement vertes (segment « Growth infrastructure »).
o En incitant, par la fiscalité, les investissements réalisés en capital patient par des personnes physiques et morales dans des jeunes entreprises innovantes.
o En incitant à la création de fonds d’investissement evergreen sectoriels dédiés, par exemple en mobilisant les Comités Stratégiques de Filières.
o Faire évoluer les plafonds des investissements par les fonds FCPI au-delà des 15M€ par entreprise.
• Institutionnaliser une méthode de calcul des fonds propres de la SUI de façon comptable et extra comptable de façon à ne pas la considérer – du fait des fonds propres négatifs – comme une entreprise en difficultés.
o Une telle considération est pénalisante et prive les startups industrielles en amorçage / série A d’accès aux dispositifs de subventions nationaux et européens.
o Il faudrait valoriser la Propriété industrielle, la R&D et les investissements technologiques de façon à contrebalancer les pertes et l’absence de chiffre d’affaires qui la met pour quelques temps en situation de capitaux propres négatifs (notation Banque de France à zéro).
• Inciter aux investissements dans les solutions et technologies de décarbonation ainsi que dans les équipements industriels de nouvelle génération performants en émission carbone
o A l’image des aides en faveur des investissements de transformation vers l’industrie du futur et des investissements de décarbonation (guichet ASP).
o Mettre en place un guichet de subvention dédié – à l’image du guichet dont l’intensité d’aide représenterait 50% des dépenses éligibles pour les jeunes entreprises innovantes industrielles.
• Couvrir, au travers de garanties et de contre garanties, les contrats commerciaux, les contrats de prêts et les investissements qui contribuent à développer des secteurs industriels d’avenir
o Etendre la Garantie de Projet Stratégique (GPS) à la fois pour des premiers projets en France et des projets ultérieurs à l’étranger.
o Rendre le dispositif GPS plus accessible, notamment aux jeunes entreprises industrielles, ou créer un dispositif analogue ciblé sur cette typologie d’acteurs.
o Rendre les pertes financières résultant d’une annulation d’une autorisation environnementale ou d’un permis de construire éligibles à un dispositif de garantie.
o Apporter des garanties aux PME/ETI et Grands Groupes industriels proposant des prestations de services aux startups industrielles en cas de défaillance de la startup. Ex : Un Grand Groupe réalise le sourcing des composants des pré-séries de la startup et en assume le BFR (càd ne demande pas d’acompte à la commande à la startup mais uniquement un paiement lorsque les pré-séries sont assemblées). Si la startup fait défaillance avant la livraison et le paiement des pré-séries, le Grand Groupe pourra bénéficier d’une garantie sur tout ou partie du risque assumé.
• Protéger les startups industrielles dans les négociations avec les investisseurs
o Mettre en place un fonds de contre garantie ou un indemnité réglementaire pour renonciation en dernière limite à la conclusion de l’investissement alors que toutes les conditions sont remplies par la startup (pratique régulière pour fragiliser la jeune entreprise).
o Former les acteurs du financement à l’amorçage industriel.
o Simplifier et démocratiser l’accès aux fonds de revitalisation.

Chantier « Former aux métiers de la réindustrialisation verte »
Nombre de startups industrielles font face à des difficultés pour attirer les compétences et expertises en leur sein, notamment dans le domaine de l’industrialisation, à la fois pour des raisons d’éloignement géographique des grandes métropoles, d’un manque d’historique de la startup (image perçue de l’entreprise) ainsi que du coût que peut représenter, au stade de l’amorçage, un recrutement à l’expérience significative, ce qui constitue un frein initial majeur au succès de ces jeunes entreprises industrielles. Développer un vivier de compétences facile d’accès constitue dès lors un enjeu majeur pour consolider cette nouvelle industrie.
➔ Préconisations
• Institutionnaliser le transfert de compétences entre grandes entreprises et startups (www.transfertdecompetences.com)
o Ce dispositif donne la possibilité à des salariés de grandes entreprises de rejoindre une startup : à différents stades de leur carrière, pour une durée déterminée, avec l’accord de l’employeur, en conservant son emploi et sa rémunération. Il s’agit d’un cadre favorable pour des salariés souhaitant tenter l’expérience startup comme une parenthèse enrichissante dans leur carrière, avoir une transition valorisante vers la retraite, etc…
o Start Industrie recommande, pour inciter davantage les grandes entreprises à s’impliquer dans le dispositif, d’exonérer de tout ou partie des charges patronales l’entreprise qui met à disposition un salarié tout en gardant à sa charge une partie de son salaire.
• Développer le mentorat
o Mettre en place un programme de mentorat, subventionné par l’Etat, entre des dirigeants d’entreprises industrielles matures et des dirigeants de startups.
o Cette mesure accroîtra significativement le taux de survie des entreprises (rendues plus pérennes, plus profitables et génératrices d’emploi) dont les dirigeants sont mentorés en les sortant de la solitude. Elle permettra également renforcer les collaborations au sein du tissu industriel français.
• Faire connaître au corps enseignant et acteurs de l’insertion professionnelle l’industrie verte (ses enjeux et ses métiers) et créer des modules dédiés dans le parcours de formation des professeurs, notamment du secondaire, pour, à terme, mieux valoriser la « voie professionnelle » et lutter contre les stéréotypes.
• Professionnaliser l’orientation professionnelle des jeunes et lui redonner sa place dans le parcours éducatif :
o Donner le pilotage à la Région (fin connaisseur des besoins du bassin d’emploi).
o Instaurer un parcours de découverte au sein du tissu d’emploi local pour les acteurs de l’orientation.
o Rendre attractif les espaces d’information et d’orientation pour les jeunes et y déployer des outils rénovés et adaptés régulièrement pour mieux présenter la réalité des métiers.
o Etablir des passerelles avec les jeunes en emploi (ambassadeurs heureux de leurs métiers).
o Promouvoir les indicateurs « Insert’jeunes » auprès du grand public afin d’en faire une véritable aide à la décision des professionnels de l’orientation, des familles et des jeunes.
o Sanctuariser des visites annuelles de sites productifs dès la primaire et jusqu’au lycée.
o Favoriser le tourisme industriel.
• Promouvoir activement/rendre attractif le Volontariat Territorial en Entreprise auprès des potentiels candidats et des entreprises industrielles.
• Adapter l’offre de formation aux métiers industriels verts (réforme des enseignements, mise à disposition de plateaux techniques adaptés, présence de professionnels spécialisés en design thinking, éco-conception et plus largement économie circulaire…).
• Favoriser / flécher l’apprentissage vers l’industrie verte avec des filières mixtes technologiques et digitales.
• Faciliter la mobilité des jeunes notamment vers les entreprises industrielles situées généralement en périphérie en développant l’offre ferroviaire, de transports en commun et de pistes cyclables.
• Faciliter la mise en place de dispositifs de formation continue avec les Maisons de l’Emploi :
o Mettre en place des cycles d’accompagnement pré et post bac en bâtissant des formations courtes en ligne sur des besoins convergents émis par les entreprises industrielles, avec un système de prise en charge financier avantageux pour les entreprises.
• Faciliter les embauches avec des dispositifs spéciaux de formation et de portage du coût du nouveau salarié issu d’un Plan de sauvegarde de l’emploi d’une autre entreprise, le temps qu’il soit formé au métier de l’industrie.
• Intégrer dans les écoles d’ingénieurs des modules Recherche et Innovation Responsable et méthodologies et outils d’innovation collaborative multi-acteurs.

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