Geoffroy Hulot, Co-fondateur de Deglace, la startup qui révolutionne l’électroménager

Aujourd’hui nous sommes ravis de vous faire découvrir le portrait de Geoffroy Hulot, Co-Fondateur de la startup industrielle DEGLACE, qui conçoit et commercialise des appareils électroménagers circulaires.

Geoffroy, quel est votre parcours ?

J’ai commencé ma carrière dans le design industriel, où j’ai eu l’opportunité de collaborer avec des marques internationales de renom telles que Dell, Packard Bell, Acer, et Sagem, spécialisées dans l’électronique grand public. En 2013, j’ai fait le choix de m’orienter vers la grande distribution en rejoignant le Groupe Auchan. Là, j’ai été chargé de créer et développer Qilive, leur marque propre
d’électroménager. Quelques années plus tard, j’ai eu l’honneur d’être sollicité par le ministère de l’Écologie pour apporter ma contribution à la législation sur la réparabilité. Cette expérience a été un tournant, confirmant ma volonté de s’attaquer à l’obsolescence programmée et à la problématique des déchets électroniques. Convaincu de l’importance d’innover pour une économie plus durable, Matthieu De Wolf et moi avons alors fondé Deglace. Notre ambition ? Proposer une gamme d’électroménager qui incarne les principes de durabilité et d’économie circulaire.

 

Pouvez-vous nous nous en dire plus sur l’idée qui a mené à la création de DEGLACE ?

L’impulsion est venue de mon implication dans l’élaboration de la loi sur la réparabilité. Ce travail a été un véritable déclic, révélant l’impasse du gaspillage actuel basé sur le triptyque « acheter-consommer-jeter ». Inspirés par nos discussions au ministère, j’ai identifié trois constats alarmants qui ont façonné notre projet.

Premièrement, nous avons observé une tendance préoccupante : face à une panne, 60 % des consommateurs optent pour le remplacement de l’appareil, souvent faute de temps pour une réparation. Cette réalité met en lumière les obstacles à la réparation, tels que le coût, la pénurie de pièces détachées, ou encore la difficulté de réparer.

Deuxièmement, la durée de vie limitée de nos appareils accélère leur renouvellement, engendrant une hausse continue de la production de déchets. Les DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques) sont aujourd’hui la catégorie de déchets à la croissance la plus rapide au monde. Le baromètre Fnac Darty souligne que la majorité des appareils, des smartphones aux appareils
électroménagers, ne dépassent pas sept ans d’utilisation. principalement dû à l’augmentation de la complexité et de la compacité des appareils, élève le risque de pannes. Même des objets traditionnellement durables, tels que les montres ou les vélos, intègrent désormais de l’électronique, les exposant ainsi à l’obsolescence.

Troisièmement, la menace de pénurie sur les ressources essentielles se précise, selon l’Union Européenne. Le lithium, le magnésium, et le cobalt parmi bien d’autres, sont désormais considérés comme critiques. Cette situation alarmante appelle à une révision de nos modèles de production et de consommation vers plus de durabilité, en limitant l’extraction de nouvelles matières au profit du
réemploi. Cela nécessite de relocaliser la production au plus près des consommateurs. C’est ce principe de l’économie de la durabilité et de la circularité qui guide notre mission.

 

En quoi Deglace se distingue-t-il par sa vertu environnementale par rapport à d’autres marques d’électroménager ?

Notre idée, c’est de reconcevoir l’appareil considéré le moins durable de l’électroménager: l’aspirateur balai. En utilisant la modularité pour l’ensemble des pièces d’usure comme la batterie, le moteur, les cartes électroniques etc. nous avons rendu possible leur remplacement facile par l’utilisateur, à l’image d’un remplacement de cartouche d’encre dans une imprimante, c’est plug&play. Cette
innovation permet non seulement de lutter contre l’obsolescence d’usage mais aussi contre l’obsolescence technologique car nos modules sont évolutifs. Par ailleurs, nous avons doté notre aspirateur d’une intelligence prédictive permettant de diagnostiquer l’origine de la baisse de performance et donc d’anticiper la panne. Enfin, notre modèle de circuit court permet aux utilisateurs
de nous renvoyer les composants usagés dans une boîte préaffranchie, utilisée initialement pour l’envoi du composant neuf. Ce processus garantit un retour à 100% des composants défectueux, une promesse unique dans le monde de la tech.
Pour découvrir davantage sur notre engagement envers la durabilité et sur l’aspirateur « Fraction », visitez notre site web : www.deglace.tech.

 

Quel(s) obstacle(s) avez vous rencontré jusqu’à présent ?

Le financement demeure le défi le plus significatif pour nous. La difficulté majeure provient de la réticence des investisseurs à s’engager dans le secteur du hardware, surtout dans le BtoC lors des phases d’amorçage. Pourtant, les principales puissances économiques mondiales se distinguent en tant que leaders dans le secteur du hardware et dans le domaine de l’innovation. En France,
l’économie du service SaaS B2B, est préférée. Elles annoncent d’importantes levées de fonds, d’ailleurs souvent pour le bénéfice indirect des géants GAFAM.
Cependant, de nombreux VC sont intéressés pour nous accompagner sur les tours suivants. Il nous faut donc franchir ce premier palier. Outre le développement technologique de notre produit, la nécessité de créer une communauté autour de celui-ci représente un autre niveau de complexité et exige des ressources financières substantielles. Matthieu et moi consacrons donc une très grande
partie de notre temps à la recherche de financements de cette première phase.

 

Avez-vous une idée de la traction de votre produit sur le marché ?

Absolument. L’aspirateur Deglace se positionne sur un marché européen déjà connu, qui affiche une PDM de 3,8 milliards d’euros et une forte croissance. Notre lancement officiel s’est déroulé lors du salon Made In France à Paris, où notre aspirateur modulaire a suscité un vif intérêt. En seulement quatre jours, nous avons enregistré 400 pré-commandes, ce qui dépasse toutes nos attentes. Il est
particulièrement encourageant de voir que parmi les précommandes, certains investisseurs ont
manifesté leur intérêt pour notre produit pour le commander.

 

Les précommandes indiquent-elles une levée de fonds imminente ?

Effectivement. Depuis plus de deux mois, nous nous consacrons entièrement à la levée de fonds, avec pour objectif de réunir 500 000 euros en actions. Nous avons choisi de nous tourner vers le financement participatif via la plateforme WiSeed. Cette approche permet aux consommateurs / investisseurs de devenir actionnaires de notre entreprise, avec une mise de départ fixée à 1000
euros. Notre campagne débutera dans quelques semaines.

 

Quelles solutions envisagez-vous pour surmonter les obstacles rencontrés ?

Nous croyons que la France pourrait tirer des leçons des modèles adoptés en Chine, et aux États-Unis, où l’État joue un rôle clé dans le soutien des projets industriels. À notre avis, le gouvernement français devrait emboîter le pas pour combler le déficit de financement sur l’amorçage des startups industrielles. Concrètement, BPI France pourrait mettre en place un comité d’experts dédié à la sélection et à l’accompagnement des projets hardware prometteurs jusqu’à leur première traction commerciale. Une fois cette étape passée, il reviendrait alors aux fonds privés de prendre le relais pour l’investissement, suivant le modèle actuel.

 

Quelles sont vos ambitions de croissance ?

Notre objectif est de nous étendre à l’échelle européenne, puis internationale.

 

Pourquoi avez-vous rejoint le CSI France ?

Le financement du hardware représente un défi majeur. En nous unissant au sein du CSI France, nous renforçons notre position et notre capacité à relever ce défi

 

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Expertise by Circular4Good – Changer l’entreprise, changer les territoires

Changer l’entreprise, changer les territoires : le pari circulaire d’Emery Jacquillat, Président de la Camif et co-fondateur de la Communauté des Entreprises à mission

Nous sommes ravis de vous partager cette nouvelle Newsletter et ce nouvel épisode signée CIRCULAR4Good, podcast co-fondé par Aurélien Gohier et Grégory Richa, respectivement Directeur de la communication et Directeur associé chez OPEO.

 

Expertise | Podcast Circular4Good – Esther Finidori

Description:

« De son rôle de consultante chez Carbone 4 à sa direction stratégique de Schneider Electric, Esther Finidori a insufflé son expertise dans la transformation des entreprises vers la décarbonation et l’adaptation au changement climatique. Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter et opérer dans un monde aux ressources finies ? Comment peuvent-elles répondre à la magnitude de l’urgence climatique dont on parle tant ?

Notre invitée a accepté aujourd’hui de répondre à ces questions cruciales, sous le spectre de l’industrie circulaire, thème de cette émission, aux côtés d’Aurélien Gohier et Grégory Richa, co-fondateurs du mouvement Circular4Good« 

 

ECOUTER L'EPISODE

Tribune | Il est urgent de financer en fonds propres nos startups industrielles dans tous les territoires, pour accélérer la transition écologique

Nous entrepreneurs et entrepreneuses de l’amorçage industriel, constatons le manque de moyens financiers en fonds propres pour mettre à l’échelle nos innovations et pérenniser un puissant écosystème industriel en France et dans ses territoires, dans un objectif de circularité.

Si nous applaudissons bien sûr le développement spectaculaire de sociétés comme Verkor, Flying Whales, ou Exotrail, nous souhaitons aussi mettre en lumière la diversité des startups industrielles, deeptech ou non, qui développent des innovations reposant sur des produits ou procédés industriels duplicables à grande échelle.

Nos innovations de rupture sont technologiques, mais aussi de produits, de procédés ou d’usage, et permettent de maintenir et développer des savoir-faire, animer l’activité économique et créer des emplois à travers les territoires, tout en contribuant à la résilience de nos chaînes de valeur et de notre souveraineté. Ces startups industrielles représentent de véritables accélérateurs de transformation organisationnelle, digitale et environnementale des PME,ETI et grands groupes avec lesquelles elles collaborent.

Nous demandons donc la mise en place d’un plan de financement en fonds propres ambitieux pour ces innovations industrielles, à travers la création, dans chaque région de France, de Fonds d’Amorçage Industriel Territoriaux. Ces fonds devront disposer d’enveloppes de 50 à 100 millions d’euros ; afin de réaliser des tickets d’investissement de 800 000 euros à 8 millions d’euros, sur des durées d’investissement de minimum 8 ans, voire sous un modèle rémunérant le capital patient. Ces fonds propres cibleront des phases de pré-industrialisation, et de mise à l’échelle d’outils productifs dans les territoires concernés. Ils contribueront à une démarche de création d’emplois et de savoir-faire industriels, peu importe la filière du projet concerné. De tels outils de financement existent déjà, – nous pouvons citer Asterion, Investir&+, Liberset ou le FAIM Demeter – mais sont aujourd’hui de vraies exceptions.

Nous réclamons la mise en place dès 2024 d’un plan de financement dédié à toutes les startups industrielles, en particulier celles qui s’inscrivent dans une démarche circulaire, sans restriction de technologie de rupture, dans la lignée du Plan France2030.

Investisseurs publics et privés, saisissez l’opportunité de contribuer à la réindustrialisation de la France en réconciliant l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale !

Startupeuses, startupeurs, unissons nos voix !

  • Nicolas Gambini, Fondateur Notilo+
  • Roland Pesty, ex COO Sintermat
  • Edouard Burnot, travaillant dans l’associatif, l’édition et les médias à impact
  • Alphadio Olory-Togbe, Fondateur Lavoir Moderne
  • Jean-Baptiste Pieret, Président Black Star
  • Sonia Artinian-Fredou, Directrice Générale FinD
  • Kareen Maya-Levy, Fondatrice Kippit
  • Christian Bruère, Président Mob-ion
  • Virginie Madrona Debavelaere, Présidente Sense & Shift – CEC Industries
  • Guillaume Perret du Cray, CEO Reekom
  • Rémy Ouaida, Directeur Innovation Le French POC

Actualité | ETERNITY Systems est partenaire de l’AAIC

Annonce : nouveau partenaire de l’AAIC

Alors que le CSI France vient le lancer son appel à partenaires dans le cadre de la deuxième promotion de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire (AAIC), nous sommes fiers d’annoncer qu’une ETI nous a déjà rejoint ! L’entreprise ETERNITY Systems, expert du réemploi de contenants et emballages en Europe et Amérique du Nord, a souhaité embarquer sur cette nouvelle édition, afin d’accompagner et de transmettre son expertise aux startups industrielles accélérées, mais aussi pour accueillir une learning expedition afin de présenter comment la circularité industrielle peut se déployer à grande échelle.

Qui est ETERNITY Systems, notre nouveau partenaire ?

ETERNITY Systems finance, équipe et opère des centres de lavage industriel territoriaux sur-mesure, pour répondre contribuer à la réduction de l’usage unique et au développement du réemploi à travers les supplychain et les produits de grande consommation.

ETERNITY Systems collecte, transporte, répare, lave et stocke des contenants et emballages en verre, plastique et inox pour la GMS, la restauration commerciale et collective, l’événementiel et à travers les chaines d’approvisionnement B2B.

Ils répondent aux exigences des normes agroalimentaires européennes et nord-américaines.

ETERNITY Systems a mis en place un processus performant, afin d’optimiser sa consommation d’eau, de détergent et d’énergie.  Ainsi, 1L d’eau peut être réemployé jusqu’à 300 fois permettant la réutilisation de +70% de l’eau en moyenne. Par ailleurs l’entreprise déploie des centrales photovoltaïque et des pompes à chaleur pour rendre ses sites le plus autonome possible.

Depuis 30 ans, c’est plus de 8 milliards d’emballages qui ont été réemployés et l’entreprise ne compte pas s’arrêter avec l’ouverture de 1 à 2 sites par an à travers le monde. On peut d’ailleurs citer les ouvertures récentes à Sankt Leon-Rot en Allemagne pour accélérer le réemploi de caisses, bacs, boxes, palettes logistiques et industrielles ou au Quebec pour le lavage de bouteilles en verre pour le secteur de la microbrasserie.

On parle (déjà) de cette coopération dans les médias 

Ce partenariat entre notre association et ETERNITY Systems a été repris dans l’écho-circulaire, site d’informations pour les professionnels engagés dans l’économie circulaire.

RetEx | L’accélérateur relocalisation CCI France

Les 7 et 8 décembre derniers, le CSI France était convié à intervenir en qualité de coach-expert à Belfort dans le cadre du dispositif « L’Accélérateur relocalisation : deux jours pour relocaliser et inventer de nouvelles solutions » coorganisé par la CCI du territoire accompagnée de l’association Relocalisations.fr.

CONTEXTE

La Chambre de Commerce et d’Industrie France en partenariat avec l’association Relocalisations.fr ont initié un tour de France inédit afin d’accompagner sur l’ensemble du territoire national, les entrepreneurs engagés dans une dynamique de relocalisation. Pour parvenir à cet objectif ambitieux répondant à des enjeux économiques, environnementaux et plus largement sociétaux que nous partageons, le dispositif « L’Accélérateur » a été conçu afin d’apporter une méthodologie et des outils opérationnels afin de repenser efficacement de nouvelles chaines de valeurs : de l’approvisionnement jusqu’à la production.

 

BELFORT, NOUVELLE ÉTAPE POUR UNE RECONQUÊTE INDUSTRIELLE

Après Rouen et Lille, la troisième étape de ce dispositif se déroulait sur le territoire de Belfort le jeudi 7 et vendredi 8 décembre 2023. Hôte de cet évènement, la CCI de Belfort avait réuni un écosystème d’acteurs multiples et complémentaires. C’est dans ce contexte que nous avons été conviés à rejoindre les équipes de coachs-experts aux côtés des étudiants de l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard et de l’ÉSTA, école formant aux métiers de l’industrie d’aujourd’hui et de demain

UN HACKATHON POUR 7 DÉFIS DE RELOCALISATION

Sous la forme d’un hackathon de 48 heures, sept projets portés par des entreprises locales ont ainsi bénéficié d’expertises et de regards croisés afin de leur permettre de concrétiser leurs ambitions de produire durablement. Toutefois, avant de lancer le top départ de cette troisième étape, les participants ont pu assister aux interventions éclairantes d’Arnaud Pichard, ancien Vice-Président de Schneider Electrics et Président Fondateur du RIF, et d’Olivier Lluansi, ancien conseiller industrie de l’Élysée et fondateur de Territoires d’Industrie. Olivier Lluansi est actuellement associé au sein du cabinet PwC et membre du comité d’honneur de notre collectif.

Deux experts, pour deux prises de parole hautement inspirantes. De la crise sanitaire aux mouvements sociaux des gilets jaunes jusqu’aux conflits internationaux, il n’est plus que jamais nécessaire de bâtir de nouveaux modèles économiques compétitifs et durables. La réindustrialisation constitue une réponse concrète aux défis de souveraineté, d’environnement et de cohésion territoriale.

Toutefois, selon nos deux intervenants, si les politiques publiques sont un levier puissant dans cette dynamique, le renouveau de l’industrie « viendra d’entrepreneurs qui partent de la feuille blanche, répondent à de nouveaux besoins avec des solutions non-existantes ».

C’est à l’issue de cette intervention aussi inspirante que motivante que le hackathon a débuté.

Jour 1 : l’intelligence collective en action

Accélérateur relocalisation CCI France

 

Experts et étudiants ont été répartis autour des sept projets soumis par les entreprises du territoire de Belfort. Nous avons pu travailler à partir de la méthode ITACC issu de cabinets de conseils en stratégie. Cet outil permet de passer progressivement de l’idéation à la définition concrète d’un cahier des charges permettant de relocaliser sa production.

Au-delà d’une nécessaire connaissance du marché ciblé, ITACC s’articule autour de trois étapes thématiques :

  • Importation
  • Technologies et avantages comparatifs
  • Chaine 4.0

C’est jusque tard dans la soirée que les différentes équipes ont pu s’imprégner des enjeux des entreprises, de leurs marchés et ainsi définir les premiers scénarios tangibles d’une relocalisation. Les défis à relever en 48 heures chronos :

Défi 1 : 

Qui veut bénéficier d’une fonderie de précision dans la Région ? Vous êtes industriel et avez des besoins de fonderie que vous n’arrivez pas à faire prendre en charge ? Venez définir quelle pourrait être l’offre d’une telle fonderie qui fera revivre une superbe friche industrielle.

Défi 2 : 

Qui veut produire des sièges de bureaux en France avec un acteur bien établi ? Vous avez des matières premières innovantes ou des idées pour assurer la fabrication de ce type de pièces sur le mode de l’éco-conception ? Venez créer avec le porteur de projet le cahier des charges des futurs sièges de bureaux fabriqués en France.

Défi 3 : 

Marre des délais et de la gestion de vos approvisionnements de composants micro-électroniques ? Justement ! L’union fait la force. Venez réfléchir aux synergies possibles avec une entreprise innovante et en pleine croissance.

Défi 4 : 

Vous êtes intégrateur ou fabricants de machines ? vous avez envie de vous démarquer de vos concurrents ? Venez rencontrer une pépite de la French tech qui révolutionne le cobot et construisez ensemble un partenariat pour booster vos ventes.

Défi 5 : 

Assez de prendre sa voiture pour faire moins de 5 km ? et si vous passiez au vélo ? Ils l’ont fait ! Le vélo « raisonnable » qui prend enfin compte de la vraie vie des utilisateurs. Vous avez envie d’offrir cette mobilité à vos salariés ? à vos administrés ? à vos clients ? Venez rencontrer le jeune prodige de Belfort et construisez ensemble un partenariat qui vous fera aimer.

Défi 6

Des capteurs intelligents …pour mieux piloter son usine ! Des capteurs…oui ! mais dans une PME ? comment faire ? si vous vous posez cette question, rejoignez-nous à Belfort ! que vous soyez un industriel ou un intégrateur, venez construire l’offre de capteurs qui va révolutionner le marché.

Défi 7 :

Nos centrales hydrauliques ont plus de 60 ans…sauvons-les ! Vous êtes du secteur de l’énergie et souhaitez réfléchir avec les rares acteurs français à avoir conservé une expertise sur le sujet ? venez réfléchir aux modalités de maintien des compétences et d’approvisionnement en pièces stratégiques.

JOUR 2 : Expertise technique, faisabilité et pitch

Le hackathon a repris le vendredi dès 8 heures pour une journée aussi intense que la précédente. Les différentes équipes ont pu rencontrer et mesurer la faisabilité de leurs idées auprès de professionnels experts en industrie 4.0, supply-chain ou encore éco-conception. Des échanges éclairants permettant aux équipes de retenir la road-map la plus pertinente, de finaliser le modèle économique associé et d’écrire un pitch pour tenter de remporter le premier prix.

C’est à partir de 14H que les 7 équipes ont pu présenter à tour de rôle le fruit d’un travail collectif dense et intense. Si la dynamique audacieuse de relocalisation portée par l’ensemble de ces entreprises reste la grande gagnante, le jury a dû délibérer :

Accélérateur relocalisation CCI France

 

  • Prix Relocalisations.fr : Christian Cuddel d’Aeris greentech
  • Meilleur impact sur l’emploi : MS-Innov partenariat avec les fabricants de machines industrielles Julien Morel
  • Meilleure innovation : Ludovic de Ternay de Socomec Group
  • Meilleur impact sur l’environnement : Denis Rousseau d’Eurosit
  • Meilleur impact sur la jeunesse : Jean M. de Parco Cycles
  • Mentions spéciales Coup de coeur du jury pour la souveraineté de l’industrie française : BH2M avec Sébastien
  • BRUNA et Arnaud Allemann et MS-Innov pour son projet de GIE

Newsletter | L’actualité de décembre du CSI France

Retrouvez toutes les actualités du CSI France dans cette dernière newsletter de l’année 2023 !

Nous sommes fiers de vous partager de très bonnes nouvelles, comme le renouvellement de notre Gouvernance, une interview exclusive de notre nouveau Président Nicolas Gambini, les actualités de l’écosystème startups, et de nos startups adhérentes !

 

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Expertise | La chaise, vue par Brune Poirson et Eléonore Blondeau

« Contrairement à d’autres objets, la chaise est souvent utilisée plusieurs années et n’apparaît donc pas emblématique de la société du tout-jetable. Et pourtant…

Il lui arrive ce qu’il se passe pour l’essentiel de ce que nous consommons à titre personnel et professionnel, y compris le mobilier et les meubles : un gaspillage massif. Chaque année en France, plus de 2 millions de tonnes de déchets d’éléments d’ameublement (DEA) sont produits, des fauteuils de bureau aux casiers de vestiaires en passant par les armoires ou les tables de réunion. En 2021, seulement 35% de ces DEA ont été collectés par la filière, et ce, malgré le dispositif « Responsabilité élargie du producteur » qui impose aux fabricants et importateurs de mobilier de prendre en charge la collecte, le tri et la valorisation des articles ; malgré aussi le travail et la bonne volonté des éco-organismes agréés en ce sens par les pouvoirs publics pour récupérer ces mobiliers usagés et leur donner une nouvelle vie par le réemploi et le recyclage »

 

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RetEx | Visite du Grand Plateau

Le 7 décembre 2023, nous nous sommes rendus au Grand Plateau, tiers-lieu pour les professionnels de la mobilité active, en compagnie de nos adhérents et intéréssés/es. Nous remercions chaleureusement Anne-Gaëlle Clot, Directrice du Grand Plateau pour son accueil et la visite des locaux.

Contexte

Une des missions du CSI France est de faire se rencontrer des acteurs locaux : industriels, startups, accompagnants, financeurs, sur des lieux productifs, afin que ceux-ci puissent échanger de manière informelle. De cette façon, nous espérons voir fleurir des synergies entre les startups et leur écosystème territorial.

Le Grand Plateau : là où les rêves de mobilité active se réalisent 

L’initiative a été pensée dès 2019 par l’Association CARA dans le but de rassembler les acteurs de la mobilité active. L’association a alors répondu à l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) « Manufacture de proximité » de la Métropole de Lyon et en est devenue lauréate. Le projet a bénéficié du soutien et de l’accompagnement de la Métropole de Lyon et le lieu a officiellement ouvert ses portes en juin 2022.

La surface du tiers-lieu est de 5500m2, qui sont répartis en ateliers et en zone de stockage. Les  résidents peuvent également profiter de 680m2 de bureaux, afin de profiter d’une zone privée, et d’un espace de coworking.

Il regroupe des startups et petites PME sur un même lieu afin de leur permettre de se développer dans un écosystème adapté à leurs besoins.

Le lieu rassemble aujourd’hui plus de 24 résidents, qui se répartissent dans différentes catégories :

  • Fabricants de vélo et de micro-mobilité
  • Fabricants d’accessoires,
  • Assembleurs et fabricants de composants,
  • Reconditionnement,
  • Stationnement,
  • Location,
  • Electrification,
  • Services,
  • Tests de vélos,
  • Application

Liste des résidents

Visite du site

L’équipe du CSI France s’est donc rendue sur place pour visiter ce site iconique ! Notre Fondatrice Eléonore Blondeau a commencé par présenter l’histoire de notre association, notre raison d’être et les actions que nous mettons en place au quotidien pour développer un écosystème favorable aux startups industrielles dans une démarche d’économie circulaire.

Le profil des personnes présentes ce soir là était très varié : photographe, chargé de projet, ingénieur, porteur de projet, accompagnant à l’industrialisation et même un profil étudiant.

Ensuite, nous avons pu écouter le discours de Anne-Gaëlle, qui nous a présenté le tiers-lieu, son fonctionnement et ses occupants.

Par la suite, nous avons visité les locaux et nous nous sommes arrêtés chez une de nos startups adhérentes, Ref Bikes, afin qu’elle nous présente son projet. Ref bikes, propose un vélo léger, 100% modulable, Made In France et qui a la particularité d’avoir une fourche  sans colle, ni soudure.

Ref Bikes

 

Dans la continuité de notre visite, nous avons pu découvrir d’autres projets, à différents niveaux de développement. Certains préparaient les commandes, pendant que d’autres réalisaient leurs premiers prototypes !

Visite du Grand Plateau CSi France Visite du Grand Plateau CSi France

Quelques ateliers ont particulièrement attiré l’attention de notre groupe, comme le lavo vélo, ou la rayonneuse mac 1, que Vincent Thavonekham, expert 4.0, CEO de Factovia et adhérent du CSI France, nous a présenté !

 

Envie d’accueillir une Rencontre Conviviale ou d’en coorganiser avec nous ?

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Expertise | Industrie 0 carbone en 2050 : un horizon atteignable ?

Nous sommes ravis de vous partager que le CSI France figure dans ce nouveau numéro du FuturHebdo, réalisé par Le Comptoir Perspectiviste en coopération avec l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST).

Ce numéro a été réalisé à la suite de l’université territoriale : « Industrie zéro carbone en 2050 : un horizon atteignable pour la Métropole Rouen – Normandie ? », événement également conçu par l’IHEST dans lequel le Comptoir Prospectiviste assurait la partie prospective.

Le témoignage de notre Présidente Eléonore Blondeau, a été repris page 108.

Bonne lecture !

 

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