Vous vous intéressez à l’entrepreneuriat, l’industrie et/ou l’économie circulaire ? Vous souhaitez contribuer au développement d’un Collectif national visant à développer un écosystème favorable à l’amorçage industriel circulaire ?
Le CSI France, association d’intérêt général Loi 1901, est composée d’entrepreneur.e.s industriel.le.s, de sous-traitant.e.s, d’accompagnant.e.s (d’incubateurs/accélérateurs, investisseurs, collectivités…) ou encore de citoyen.e.s professionnel.le.s souhaitant réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale.
Le salon Pollutec, l’événement international de référence des solutions environnementales pour l’industrie, la ville et les territoires, s’est tenu à Eurexpo Lyon du 10 au 13 octobre 2023. A cette occasion, l’équipe du CSI France a pu rencontrer et échanger avec de nombreuses startups industrielles.
Les startups industrielles au RDV
En déambulant entre les très nombreux stands, nous avons découverts de nombreuses jeunes entreprises innovantes, en provenance de toutes les régions de France. Nous avons ainsi pu leur présenter le CSI France, et discuter avec elles de leurs freins, leviers et solutions. Voici une liste non exhaustive des startups sur le salon que nous avons eu le plaisir de (re)découvrir :
La startup Opopopa développé un emballage réutilisable et consigné pour la logistique. Avec leur emballage, vous pouvez allier simplicité (moins de cartons qui trainent à la maison et de poubelles trop remplies) avec écologie !
Solecollera inventé des semelles rafraichissantes ou chauffantes, selon vos besoins. Ces semelles peuvent convenir aux sportives /sportifs comme aux professionnels devant travailler dans des lieux réfrigérés,
La startup Biomitecha développé un système de dépollution de l’air. Les premiers produits ont été installés à proximité de routes très fréquentées,
Les granulés de Biohappermettent d’éliminer le plomb, le cadmium, le cuivre et le zinc des eaux usées ou de process,
Releaf Paper utilise de la matière compostable, les feuilles mortes des arbres, pour en faire des sacs de transports biodégradables,
La startups SARUS a développé des dispositifs de récupération d’énergie abordables, robustes et à expansion, pour des applications à petite échelle,
Atmotracka développé des capteurs qui mesurent les concentrations de polluants dans l’air, en toutes circonstances, en milieu urbain ou rural,
Cy-Clope est une entreprise spécialisée dans le recyclage des mégots et la gestion de zones fumeurs, en proposant du mobiliers design #madeinFrance, adaptable à l’environnement dans lequel il se trouve. Pour rappel : 1 mégot pollue 500 litres d’eau !
L’entreprise Earthwake, transforme les déchets plastiques en énergie ou en plastique vierge,
Oberon a imaginé un dispositif qui permet de détecter des polluants, le pollen, les microplastiques, etc,
Neolitik fabrique un matériau de construction vertueux et alternatif au béton, appelé EcoLithe. EcoLithe est composé à 100% de matières premières recyclées, est 100% recyclable, n’utilise pas d’eau pour sa fabrication et permet une économie de 85% de CO2 par rapport à la fabrication du béton.
La Tannerie Végétale
Le mercredi matin, nous nous sommes rendues sur le stand de la Métropole de Lyon, afin d’assister à une table-ronde, où Fanny Deléage, CEO et Fondatrice de la startup La Tannerie Végétale, et adhérente du CSI France, prenait la parole. La table-ronde portait sur le rôle des startups #deeptech*dans la transition écologique et sur leur développement. Les startups présentent ont ainsi pu témoigner sur l’accompagnement qu’elles ont reçu par le pôle de compétitivité Axelera, la SATT Pulsalys, et la Métropole de Lyon.
Les autres intervenant·e·s de cette table-ronde étaient :
Les startups :
Raouf Medimagh CTO et Co-Fondateur de la startup Recycl’Elit,
Arnaud Villard D’Arbouet, PDG de la startup Mecaware,
*un projet deeptech est un projet basé sur une technologie issue ou en collaboration avec un laboratoire de recherche académique
Décarbonation et réindustrialisation – un même agenda
Pollutec s’est également posé la question de la conciliation, ou non, d’une réindustrialisation avec celle de la décarbonation.
Introduction de Bruno Bonnell, Secrétaire Général pour l’investissement, France 2030
Projet de loi Industrie verte et mécanisme d’ajustement carbone aux frontières – favoriser la réindustrialisation et la lutte contre le carbone importé
Etat des lieux des émissions en France et feuilles de route pour l’industrie lourde et légère
Développement de filières stratégiques pour l’économie et l’environnement
Avec les interventions de :
Emilie Alberola – Directrice Générale, EcoAct South Europe
Sylvie Padilla – Cheffe du Service Industrie, Direction Entreprises et Transitions Industrielles, ADEME
Emeline Baume, Vice-présidente, Métropole de Lyon
Matthieu Chabanel, PDG, SNCF Réseau
On retient l’exemple de Mr Chabanel du recours à une startup industrielle pour allonger la durée de vie des pierres qui maintiennent les rails ou encore la vision portée par la Métropole de Lyon qui va bien au de-là de la #décarbonation et vise à mettre en œuvre une vraie circularité globale tenant compte des sources d’approvisionnement des énergies et ressources des organisations du territoire, privilégiant la #sobriété et encourageant l’éco-conception. Soutient également le déploiement d’une stratégie d’Ecologie Territoriale Industrielle* avec un exemple très concret sur le cas de la Vallée de la Chimie, mais aussi soutenir les producteurs et consommateurs/citoyens à mieux comprendre les enjeux et actions à mettre en œuvre pour transformer leur quotidien qui passe nécessairement par des actions de communication auprès du grand public et de formation des professionnels, sans oublier l’incitation au déploiement d’ateliers de réparation (ex : Maison Ma Bille) et de réemploi, voire de régénération, avec un plan ambitieux sur la filière agroalimentaire porté par Jérémy Camus puis enfin, une meilleure gestion des différentes fin de vie : recyclage, compostage (coucou Les Alchimistes), valorisation énergétique pour éviter à tout prix l’enfouissement.
*Focus sur l’EIT, un des 7 piliers de l’économie circulaire, avec l’outil « La Toile Industrielle » réalisée par le territoire de Dunkerque visant à étudier les flux de matières et énergies afin d’identifier des synergies pour tendre vers davantage de résilience et de sobriété tout en gagnant en souveraineté et sécurité des approvisionnements du territoire. On y ajouterait volontiers l’étude des flux de compétences pour flexibiliser le capital humain et répondre aux besoins des organisations d’une part et de recherche d’équilibre vie pro/vie perso d’autre part.
Enfin on salue une fois encore, l’expertise de l’ADEME sur le calcul d’impact environnemental, sur laquelle toutes politiques publiques ou projets économiques devraient se baser.
Nous avons participé en mars 2023 au salon Global Industrie, en tant que co-animateur du Village Startups de GlobalIndustrie. Pendant ce salon, nous avons organisé des tables-rondes, afin de discuter de thématiques clés autour de l’amorçage industriel et l’industrie circulaire.
Descriptif de la table-ronde « Freins et leviers de l’amorçage industriel » :
Lancer un projet industriel innovant made in France à partir d’une feuille blanche est un vrai challenge ! Retour sur les aventures de 3 startups industrielles et les solutions que l’écosystème développe pour mieux s’adapter et accélérer leur croissance.
Les intervenant.es de cette table-ronde:
Nous sommes ravis d’avoir pu accueillir :
Philippe Heraud, Directeur Sales & Marketing de Start2Prod
Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du CSI France a animé cette table-ronde.
Points clés des intervenant.es :
Pour l’intervention de Philippe Héraud :
Être accompagné par un professionnel non seulement pour mener son projet à bout, mais également pour dérisquer celui-ci vis-à-vis de ses clients, de ses actionnaires et de ses financeurs. L’essentiel pour cela :
Être accompagné par un professionnel qui dispose d’une vision globale et d’une expertise dans la gestion de projet depuis les phases de R&D jusqu’à la production
Choisir le bon professionnel en fonction de la nature de son projet
S’appuyer sur un acteur reconnu dans le monde industriel mais également crédible auprès des financeurs
Capitaliser sur l’expertise d’un professionnel ayant une double compétence, dans le développement de produits et des procédés de fabrication du produit (Penser production série, dès la phase de développement produit
Quelques notions clés à retenir de l’ intervention de Fanny Deléage :
Concevoir son projet dès le départ afin qu’il soit industrialisable
Se faire accompagner d’un laboratoire (ou autre partenaire) qui a cette capacité à concevoir le scale-up industriel (pour anticiper les freins)
Se tourner dès que possible vers des financeurs qui ont cette vision long terme industrielle, qui comprennent les investissements nécessaires.
Pour l’intervention de Raouf Medimagh :
Opter pour l’internalisation a permis l’obtention de 4 brevets : l’ambition est de circulariser des produits de granulés de RPET, qui est linéaire, mais de ne pas perturber les ressources d’approvisionnement des acteurs
Monter une chaine de valeur avec des partenaires pour répondre à tous les besoins
Il faudrait harmoniser les réglementations : en Europe, les réglementations sont différentes selon les pays. Il faut toujours un certificat pour certifier d’où viennent les déchets, et certifier que le produit est 100% recyclé
Concernant l’intervention de Héléna Jerome :
Travailler avec la SATT Pulsalys permet de jouer de rôle de médiateur et de gestionnaire de projet
Il faut avoir de la trésorerie pour passer des certifications : c’est beaucoup de travail et de temps
On ne peut pas innover si on a pas de partenaires qui sont prêts à jouer le jeux et tester les prototypes
Passer par un média : Les Meufs de l’industrie, qui valorise les femmes dans le secteur de l’industrie, permet de renter en contact avec de grands comptes
Il faut aller sur le marché le plus tôt possible, afin d’affiner l’expérience utilisateur, avoir des retours et créer des partenariats
D’ici 2050, Bpifrance ambitionne l’ouverture de 250 nouveaux sites industriels par an, contre seulement 150 aujourd’hui. Mais comment les Français accepteront-ils ces nouveaux sites industriels à proximité de leur lieu de vie ? Aujourd’hui encore, les usines souffrent d’une image connotée dans l’imaginaire collectif : asservissantes, polluantes, avilissantes… Toutes ? Non ! L’usine verte est une fenêtre ouverte vers une nouvelle industrie, vertueuse et porteuse d’espoir pour notre modèle sociétal et environnemental.
Tribune réalisée par Virginie Saks, associée du cabinet Compagnum, experte sur l’industrie verte, et Emmanuelle Obligis, directrice immobilier et secteur privé de la SCET, filiale de la Caisse des Dépôts. Parue dans La Tribune.
Les nouveautés du CSI France : actions et évènements
La newsletter du mois de mars est sortie. Elle englobe :
Le lancement de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire : on vous dévoile les startups lauréates de ce programme, les partenaires de l’AAIC et les coulisses de la soirée de lancement
Les retours d’expériences sur nos évènements : Viva Fabrica, Global Industrie
Les futures Rencontres Conviviales en région Auvergne Rhône Alpes
Les portraits de nos membres
Et comme toujours des ressources sur l’industrie et l’industrie circulaire
Retrouvez toute l’actualité du mois de mars du CSI France ici.
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Start Industrie, organisation représentative des startups industrielles françaises, dont le Collectif Startups Industrielles France, se réjouit de compter parmi les organisations consultées dans le cadre de ce projet de texte législatif qu’elle accueille comme une opportunité de réponse aux besoins des jeunes entreprises innovantes pour mener à bien leurs projets industriels en France en intégrant nativement les objectifs de transition écologique et environnementale.
La croissance du nombre de nouveaux projets portés par des startups industrielles ces derniers années a été stimulée par la mobilisation de l’écosystème publique et privé et l’émergence de politiques publiques destinées à soutenir l’innovation, la création d’entreprises et l’industrialisation (Plan deeptech, Programmes d’investissements d’avenir, France Relance, France 2030, Stratégie « startups industrielles et deeptech »…).
Aux côtés des entreprises aux racines plus anciennes, ces acteurs émergents occupent une place à part dans la réindustrialisation de la France et sa compétitivité : pleinement dans l’industrie du futur, ces entreprises sont innovantes, digital native et green native ; elles apportent des solutions technologiques nécessaires à la transition écologique et environnementale ; elles portent en elles une réelle volonté de produire en France et se positionnent sur des marchés à haute – voire très haute – valeur ajoutée, souvent stratégiques pour l’avenir de notre économie (cf. rapport Potier) ; leurs approvisionnements se font autant que possibles en France ; elles s’incarnent en des infrastructures productives nativement vertueuses d’un point de vue environnemental et des emplois peu délocalisables ; leurs implantations dynamisent les territoires et alimentent l’économie périphérique ; elles sont souvent « born global » et visent l’international rapidement.
Le rapport conduit par la mission IGF-CGE sur les « leviers de développement des startups industrielles en phase d’industrialisation » et remis à Agnès Pannier Runacher et Cédric O en septembre 2021 a constitué une étape importante dans la prise de conscience du potentiel de ces jeunes entreprises pour notre économie. Il a été un accélérateur d’initiatives privées destinées à contribuer à l’amélioration de leur environnement économique, législatif et administratif. C’est dans ce contexte que s’est créée Start Industrie qui réunit désormais 15 organisations sectorielles représentatives de startups industrielles afin de porter leur voix de façon unifiée, les mobiliser, les promouvoir et défendre leurs intérêts.
Dans les prochaines années, ces jeunes entreprises créeront des milliers de nouveaux emplois et installeront durablement dans les territoires les nouvelles activités industrielles dont notre pays a besoin pour mener à bien sa transition écologique et renforcer son économie, à condition que des réponses soient apportées à leurs quatre principaux enjeux et que les politiques publiques déjà engagées se poursuivent : accompagnement de l’innovation et de l’industrialisation ; financement de la croissance ; commande publique et privée ; impact environnemental et social.
Dans le cadre du projet de loi « industrialisation verte », Start Industrie a établi une liste de propositions pour chacune des cinq thématiques étudiées, et les a regroupées dans ce document. Ces propositions ont été formulées par nos membres en groupes de travail, lesquels ont été alimentés par une consultation adressée en février à l’ensemble de notre écosystème.
Chantier « Transformer la fiscalité »
Une évolution de la fiscalité est perçue par Start Industrie comme un levier de soutien aux startups industrielles / jeunes entreprises innovantes industrielles, à la fois pour les inciter à investir dans des moyens et infrastructures de production (démonstrateurs, équipements, premières usines) et pour inciter les personnes morales et privées à prendre des participations au capital de ces sociétés lorsqu’elles ne sont pas cotées en bourse.
➔ Préconisations • Adapter le statut « Jeune Entreprise Innovante » :
o Pérenniser le statut (au-delà de 2025).
o Prévoir au sein du statut JEI une facilité spécifique pour les « Jeunes Entreprises Innovantes Industrielles » d’une durée de 15 ans pour prendre en compte le temps long de l’industrie et leurs spécificités de financement : cette mesure permettrait ainsi de créer un objet de droit donnant lieu à des assouplissements fiscaux :
– pour les personnes privées ou morales effectuant des versements en numéraire au titre de la souscription au capital initial ou des augmentations de capital de ces entreprises,
– déduction de l’investissement sur l’IS l’année de la réalisation de l’investissement et abattement fiscal sur une portion de la plus-value en sortie. • Adapter le Crédit d’Impôt Innovation (CII) aux contraintes de l’industrie et le rendre plus attractif :
o Le CII constitue une aide très appréciée des entreprises innovantes et mériterait d’être renforcé, notamment pour prendre en compte les besoins conséquents nécessaires à l’installation de pilotes et démonstrateurs industriels.
o Start Industrie préconise de doubler le plafond du CII pour le porter à 800 000 euros.
o Mettre en place une fiscalité circulaire minorée qui s’appliquerait à l’ensemble de la famille des produits issus des filières de l’économie circulaire, dont notamment le réemploi et la réutilisation
o Mettre en place une taxe carbone aux frontières européennes
o Rendre éligibles au CII les évaluations de mesure d’impact afin d’encourager cette démarche et faciliter l’amélioration des indicateurs mal évalués
Chantier « Ouvrir des usines, réhabiliter les friches »
L’implantation des nouvelles usines dont les projets sont portés par des startups industrielles pose de façon pressante – compte tenu de l’érosion accélérée de la trésorerie de ces acteurs pour qui le déploiement rapide des infrastructures productives est une condition sine qua non de succès – la question de la disponibilité foncière, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cette nouvelle industrialisation, nativement verte, implique également une offre d’accompagnement afin que ces usines soient les plus vertueuses possibles du point de vue environnemental.
➔ Préconisations • Mobiliser un foncier adapté aux besoins des startups et activable à court terme pour concrétiser les projets d’industrialisation :
– Facilement identifiable (base de données).
– Correspondant à de très petites surfaces (la plupart du temps inférieures à 1ha).
– Clé en main – bâti comme non bâti.
– Accompagné et subventionné.
– S’inscrivant dans une approche d’écologie industrielle territoriale.
– Encadré par des schémas juridiques agiles (location courte et longue durée, location avec option d’achat…). • Améliorer la connaissance de l’offre de foncier disponible existant :
o Créer un portail national type « airbnb industriel » centralisant l’ensemble des disponibilités foncières et leurs spécificités. Celui-ci pourrait/devrait être l’évolution de la plateforme Dataviz qui intégrerait l’offre foncière disponible pour toutes les étapes du développement d’un projet industriel : laboratoires, centres de ressources techniques, plateformes technologiques, fablabs, lieux repères de l’industrie, sites clé en main, friches…(publiques comme privées). • Dans le cadre d’une planification stratégique du foncier productif, disposer d’un interlocuteur unique au niveau de l’administration à même :
– d’aiguiller les entreprises vers des sites disponibles,
– de mettre en relation avec des interlocuteurs locaux,
– de conseiller sur les démarches à respecter, et
– de cibler les aides accessibles.
o Faire connaître aux startups et PME industrielles leur contact innovation au sein des DREETS et Agences économiques territoriales, ainsi que la plateforme FrenchTechCentral • Accompagnement au déploiement de nouveaux sites industriels :
o Mettre en place un dispositif d’accompagnement à « l’industrialisation verte » :
– Cet accompagnement prendrait la forme d’une prise en charge financière des coûts de prestations de conseil, preuves de concepts, expertises et études permettant de définir la stratégie environnementale des futures implantations industrielles (ex : 1ère usine) et leurs déploiements opérationnels.
– Opéré par l’ADEME en régions.
o Former les collectivités et les agents de l’Etat à l’Ecologie Territoriale Industrielle.
o Inciter les collectivités à réaliser l’étude des flux de compétences, énergies et matières de leur territoire. • Multiplier les tiers lieux industriels, en capitalisant notamment sur les lieux existants, où des entrepreneurs pourront trouver de façon concentrée :
– des espaces de travail et d’ateliers,
– des accès à des machines-outils,
– des prestations de conseil et d’accompagnement,
– des services communs…
…afin d’amorcer un projet entrepreneurial industriel. • Faciliter et protéger les premières implantations industrielles :
o Réduire le temps de traitement administratif des demandes (mettre en œuvre les principales préconisations du rapport Guillot) ;
o Déployer une assurance protégeant des recours abusifs contre les projets de construction des start-ups industrielles, dont la prime pourrait être cofinancée par Bpifrance ;
o Limiter les recours contentieux : supprimer les recours postérieurs à l’obtention d’une autorisation environnementale ; limiter le droit de recours aux organisations représentatives ; imposer aux organisations requérantes de disposer d’une capacité financière pouvant répondre au paiement des dommages & intérêts si elles sont déboutées
o Etendre la Garantie de Projet Stratégique (GPS) à la fois pour des premiers projets en France et des projets ultérieurs à l’étranger ; rendre ce dispositif plus accessible, notamment aux jeunes entreprises industrielles ou créer un dispositif analogue ciblé sur cette typologie d’acteurs ;
o Rendre les pertes financières résultant d’une annulation d’une autorisation environnementale ou d’un permis de construire éligibles à un dispositif de garantie.
o Mettre en place un système de zone franche et franchise sur la durée du lancement de l’usine. • Réserver une partie du foncier aux projets industriels :
o S’assurer que, dans les projets de réhabilitation complète de bâtiments de bureaux ou pour les projets de nouveaux bureaux, chaque métropole garantisse une certaine proportion de la surface propre à héberger une activité industrielle.
o Imposer dans les projets immobiliers de reconversion de sites industriels (usine, parking, stockage, etc.) la conservation d’une proportion substantielle de la surface destinée aux activités industrielles.
o Conserver une priorité de réutilisation des friches industrielles à tous nouveaux projets industriels.
o Permettre aux startups industrielles en amorçage d’inclure 50% de leur loyer industriel dans les dépenses retenues pour le CII.
Chantier « Produire, commander et acheter en France »
La commande publique est un levier de croissance pour les startups industrielles et de compétitivité à l’export ; elle agit comme un gage de confiance et contribue au rayonnement des startups sur les marchés étrangers. Elle rassure également les investisseurs privés. Start Industrie recommande, à travers elle, d’ancrer les jeunes entreprises industrielles innovantes comme des fournisseurs fiables et pérennes de l’Etat et des collectivités.
➔ Préconisations • Accroître la coordination de la commande publique :
o Coordonner les acheteurs publics avec la mise en place d’un délégué interministériel à la commande publique.
▪ Interlocuteur chargé de faciliter la contractualisation de marchés et d’accélérer les procédures. • Mobiliser l’achat public pour accompagner le développement des PME de croissance et innovantes :
o Aller plus loin que le Pacte national pour la croissance (qui annonçait l’ambition de 2 % des achats de l’État, de ses opérateurs et des hôpitaux attribués aux PME innovantes à l’horizon 2020) et fixer l’objectif de 5 % des achats de l’Etat aux PME innovantes à l’horizon 2030.
o Intégrer dans France 2030 des crédits destinés à la commande directe. • Renforcer le dispositif d’Achats publics innovants :
o Pérenniser dans le temps le dispositif « achats innovants » permettant aux acheteurs de passer, sans publicité ni mise en concurrence préalables, des marchés de travaux, fournitures ou services innovants
o Réhausser substantiellement le plafond des achats publics innovants.
o Introduire la notion de « durabilité » en plus d’« innovants » (ex : au travers d’un plafond bonus pour les « achats durables »).
o Etendre la notion d' »achat » à la possibilité de louer des services. Ex : une machine à café innovante pourrait être louée « café as a service » au lieu d’être uniquement achetée. Favoriser ainsi l’économie de la fonctionnalité et donc la production de produits robustes et réparables. • Modifier le code des marchés publics en introduisant des critères orientant la commande publique vers des produits « made in France ou UE » :
o Critères environnementaux, RSE, décarbonation
o Critères de proximité, préférence locale…
o Critères de savoir-faire / qualité • Simplifier la possibilité (notamment du point de vue assurantiel) de recourir à des équipements reconditionnés, retrofités, d’occasion.
• Créer « le bon coin » des équipements industriels d’occasion.
Chantier « Financer l’industrie verte française »
Les startups industrielles françaises peinent à trouver des capitaux patients pour financer des démonstrateurs (entre 1 M€ et 30 M€) ou des premières usines (entre 5 M€ et 150 M€). Les durées de développement longues, l’intensité des dépenses en capital physique (capex) et le risque associé ainsi qu’un manque de culture industrielle au sein des sociétés de gestion expliquent notamment ces difficultés. La faible appétence des financeurs en fonds propres n’est compensée ni par les financements bancaires privés, limités et conditionnés, ni par les garanties et les prêts publics, essentiellement du fait de leurs montants. Start Industrie attend de la puissance publique une action pour flécher davantage les financements privés vers les jeunes entreprises industrielles innovantes, au travers d’incitations.
➔ Préconisations • Adapter le statut « Jeune Entreprise Innovante » (préconisation figurant ci-avant dans la partie « Transformer la fiscalité » et qui trouve également son intérêt ici) :
o Prévoir au sein du statut JEI une facilité spécifique pour les « Jeunes Entreprises Innovantes Industrielles » d’une durée de 15 ans pour prendre en compte le temps long de l’industrie et leurs spécificités de financement : cette mesure permettrait ainsi de créer un objet de droit donnant lieu à des assouplissements fiscaux :
– pour les personnes privées ou morales effectuant des versements en numéraire au titre de la souscription au capital initial ou des augmentations de capital de ces entreprises,
– déduction de l’investissement sur l’IS l’année de la réalisation de l’investissement et abattement fiscal sur une portion de la plus-value en sortie. • Accroître les financements privés en fonds propres dans les jeunes entreprises industrielles innovantes
Start Industrie recommande de flécher davantage l’argent privé :
o En mobilisant l’épargne des français (retraite, assurance vie, salariale) dans des fonds dédiés à l’industrie.
o Au travers du dispositif Tibi 2 en incitant les souscripteurs institutionnels privés à dédier une part substantielle de leurs contributions financières à des investissements réalisés dans des startups industrielles nativement vertes (segment « Growth infrastructure »).
o En incitant, par la fiscalité, les investissements réalisés en capital patient par des personnes physiques et morales dans des jeunes entreprises innovantes.
o En incitant à la création de fonds d’investissement evergreen sectoriels dédiés, par exemple en mobilisant les Comités Stratégiques de Filières.
o Faire évoluer les plafonds des investissements par les fonds FCPI au-delà des 15M€ par entreprise. • Institutionnaliser une méthode de calcul des fonds propres de la SUI de façon comptable et extra comptable de façon à ne pas la considérer – du fait des fonds propres négatifs – comme une entreprise en difficultés.
o Une telle considération est pénalisante et prive les startups industrielles en amorçage / série A d’accès aux dispositifs de subventions nationaux et européens.
o Il faudrait valoriser la Propriété industrielle, la R&D et les investissements technologiques de façon à contrebalancer les pertes et l’absence de chiffre d’affaires qui la met pour quelques temps en situation de capitaux propres négatifs (notation Banque de France à zéro). • Inciter aux investissements dans les solutions et technologies de décarbonation ainsi que dans les équipements industriels de nouvelle génération performants en émission carbone
o A l’image des aides en faveur des investissements de transformation vers l’industrie du futur et des investissements de décarbonation (guichet ASP).
o Mettre en place un guichet de subvention dédié – à l’image du guichet dont l’intensité d’aide représenterait 50% des dépenses éligibles pour les jeunes entreprises innovantes industrielles. • Couvrir, au travers de garanties et de contre garanties, les contrats commerciaux, les contrats de prêts et les investissements qui contribuent à développer des secteurs industriels d’avenir
o Etendre la Garantie de Projet Stratégique (GPS) à la fois pour des premiers projets en France et des projets ultérieurs à l’étranger.
o Rendre le dispositif GPS plus accessible, notamment aux jeunes entreprises industrielles, ou créer un dispositif analogue ciblé sur cette typologie d’acteurs.
o Rendre les pertes financières résultant d’une annulation d’une autorisation environnementale ou d’un permis de construire éligibles à un dispositif de garantie.
o Apporter des garanties aux PME/ETI et Grands Groupes industriels proposant des prestations de services aux startups industrielles en cas de défaillance de la startup. Ex : Un Grand Groupe réalise le sourcing des composants des pré-séries de la startup et en assume le BFR (càd ne demande pas d’acompte à la commande à la startup mais uniquement un paiement lorsque les pré-séries sont assemblées). Si la startup fait défaillance avant la livraison et le paiement des pré-séries, le Grand Groupe pourra bénéficier d’une garantie sur tout ou partie du risque assumé. • Protéger les startups industrielles dans les négociations avec les investisseurs
o Mettre en place un fonds de contre garantie ou un indemnité réglementaire pour renonciation en dernière limite à la conclusion de l’investissement alors que toutes les conditions sont remplies par la startup (pratique régulière pour fragiliser la jeune entreprise).
o Former les acteurs du financement à l’amorçage industriel.
o Simplifier et démocratiser l’accès aux fonds de revitalisation.
Chantier « Former aux métiers de la réindustrialisation verte »
Nombre de startups industrielles font face à des difficultés pour attirer les compétences et expertises en leur sein, notamment dans le domaine de l’industrialisation, à la fois pour des raisons d’éloignement géographique des grandes métropoles, d’un manque d’historique de la startup (image perçue de l’entreprise) ainsi que du coût que peut représenter, au stade de l’amorçage, un recrutement à l’expérience significative, ce qui constitue un frein initial majeur au succès de ces jeunes entreprises industrielles. Développer un vivier de compétences facile d’accès constitue dès lors un enjeu majeur pour consolider cette nouvelle industrie.
➔ Préconisations • Institutionnaliser le transfert de compétences entre grandes entreprises et startups (www.transfertdecompetences.com)
o Ce dispositif donne la possibilité à des salariés de grandes entreprises de rejoindre une startup : à différents stades de leur carrière, pour une durée déterminée, avec l’accord de l’employeur, en conservant son emploi et sa rémunération. Il s’agit d’un cadre favorable pour des salariés souhaitant tenter l’expérience startup comme une parenthèse enrichissante dans leur carrière, avoir une transition valorisante vers la retraite, etc…
o Start Industrie recommande, pour inciter davantage les grandes entreprises à s’impliquer dans le dispositif, d’exonérer de tout ou partie des charges patronales l’entreprise qui met à disposition un salarié tout en gardant à sa charge une partie de son salaire. • Développer le mentorat
o Mettre en place un programme de mentorat, subventionné par l’Etat, entre des dirigeants d’entreprises industrielles matures et des dirigeants de startups.
o Cette mesure accroîtra significativement le taux de survie des entreprises (rendues plus pérennes, plus profitables et génératrices d’emploi) dont les dirigeants sont mentorés en les sortant de la solitude. Elle permettra également renforcer les collaborations au sein du tissu industriel français.
• Faire connaître au corps enseignant et acteurs de l’insertion professionnelle l’industrie verte (ses enjeux et ses métiers) et créer des modules dédiés dans le parcours de formation des professeurs, notamment du secondaire, pour, à terme, mieux valoriser la « voie professionnelle » et lutter contre les stéréotypes. • Professionnaliser l’orientation professionnelle des jeunes et lui redonner sa place dans le parcours éducatif :
o Donner le pilotage à la Région (fin connaisseur des besoins du bassin d’emploi).
o Instaurer un parcours de découverte au sein du tissu d’emploi local pour les acteurs de l’orientation.
o Rendre attractif les espaces d’information et d’orientation pour les jeunes et y déployer des outils rénovés et adaptés régulièrement pour mieux présenter la réalité des métiers.
o Etablir des passerelles avec les jeunes en emploi (ambassadeurs heureux de leurs métiers).
o Promouvoir les indicateurs « Insert’jeunes » auprès du grand public afin d’en faire une véritable aide à la décision des professionnels de l’orientation, des familles et des jeunes.
o Sanctuariser des visites annuelles de sites productifs dès la primaire et jusqu’au lycée.
o Favoriser le tourisme industriel. • Promouvoir activement/rendre attractif le Volontariat Territorial en Entreprise auprès des potentiels candidats et des entreprises industrielles. • Adapter l’offre de formation aux métiers industriels verts (réforme des enseignements, mise à disposition de plateaux techniques adaptés, présence de professionnels spécialisés en design thinking, éco-conception et plus largement économie circulaire…). • Favoriser / flécher l’apprentissage vers l’industrie verte avec des filières mixtes technologiques et digitales. • Faciliter la mobilité des jeunes notamment vers les entreprises industrielles situées généralement en périphérie en développant l’offre ferroviaire, de transports en commun et de pistes cyclables. • Faciliter la mise en place de dispositifs de formation continue avec les Maisons de l’Emploi :
o Mettre en place des cycles d’accompagnement pré et post bac en bâtissant des formations courtes en ligne sur des besoins convergents émis par les entreprises industrielles, avec un système de prise en charge financier avantageux pour les entreprises. • Faciliter les embauches avec des dispositifs spéciaux de formation et de portage du coût du nouveau salarié issu d’un Plan de sauvegarde de l’emploi d’une autre entreprise, le temps qu’il soit formé au métier de l’industrie. • Intégrer dans les écoles d’ingénieurs des modules Recherche et Innovation Responsable et méthodologies et outils d’innovation collaborative multi-acteurs.
Les membres du Collectif Startups Industrielles France sur le Village Startups de Global Industrie :
A cette occasion, le CSI France a permis a 5 de ses startups membres de bénéficier de 500€ de réduction sur leur stand au cœur du Village Startups de Global Industrie :
Adok : le Hub Tactile : avec leur « hub » ils transforment n’importent quelle surface lisse en écran tactile !
Euveka : la startup a développé une technologie de mannequin qui reproduit différentes technologies : pour une mode plus inclusive et plus durable
Greenbig : la startup a développé une machine qui réduit et broie le plastique pour les transformer en paillettes, plus simple à recycler !
Cleanea : la startup qui fabrique desproduits désinfectants et détergents écologiques, éco-responsables et made in France grâce au processus de l’électrolyse
Safehear : la startup qui conçoit conçoit des oreillettes connectées pour permettre la communication des ouvriers industriels en milieu très bruyant.
Neolithe : la startup qui transforme vos déchets en pierre !
A cette occasion, BPI France a annoncé la création d’un nouveau fonds d’amorçagede 50 millions d’euros à destination des startups industrielles en phase d’industrialisation !! L’annonce fait suite, entre autres, à des discussions entre la Présidente et Co-Fondatrice du CSI France Eléonore Blondeau et Nicolas Dufourcq, Directeur Général de la Banque Publique d’Investissement.
Les pitchs partenaires d’industrialisation :
Au-delà des financements, la startup doit s’entourer et se structurer pour mener à bien son industrialisation. C’est pourquoi, nous avons demandé à des partenaires d’industrialisation de se présenter lors de séances de pitchs.
De nouveaux, les créneaux se sont vite remplis et nous avons pu écouter les offres de :
Afin de continuer à démocratiser les freins & leviers de l’amorçage industriel, nous avons eu le plaisir d’animer 6 tables-rondes, avec des invités de renoms :
Pourquoi et comment financer l’amorçage industriel ?
Avec l’accélération du nombre de projets industriels innovants, l’offre de financement en fonds propres doit s’adapter pour accompagner leur croissance.
Avec Chistophe Desrumeaux, Partner et deeptech venture capital chez Demeter, Magali Joessel, Directrice du pôle investissements industriels chez BPI France, Nicolas cruaud, CEO de Néolithe, Maïlys Grau, Présidente de Circouleur, et animée par Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du Collectif Startups Industrielles France
Les startups industrielles ont besoin de foncier, d’équipement et d’expertise industrielle, les PME/ETI ont besoin de se transformer pour mieux intégrer les outils numériques, les nouveaux modes de collaboration et l’impact de leur activité sur l’environnement, et si la solution était dans les synergies entre les deux ?
Avec Anaïs Voy-Gillis, Directrice associée chez June Partners, et Chercheuse à l’IAE de Poitiers, Nicolas Pailloncy, CEO de Metal Additive Technologies, Paul Pérétié, CEO de Adok, Alain Verna, Président Directeur Général de Toshiba Dieppe, et animée par Aurélien Gohier, Fondateur du podcast Indutry4Good
Etre une femme entrepreneure industrielle, est-ce si différent qu’être salariée dans un gros groupe industriel ? Quelles sont les clés de succès pour être reconnue et avancer dans son projet ?
Avec Marie Nagy CEO de Reus’eat, Sébastien Martin, Président de Grand Chalon, Sophie Brac de la Perrière, CEO de Healshape, Aurélien Gohier, Fondateur du podcast Industry4Good
Startup industrielle : quel foncier pour quelle étape de développement ?
Du fablab à l’usine 4.0, de quelle offre d’hébergement et de services les entrepreneurs industriels ont-ils besoin ? Quelle est l’offre actuelle en France ? Quels sont les projets à venir ?
Avec François Blouvac, Responsable du programme Territoires d’industrie chez Banque des territoires, Jean-Basptiste Guesquin, Directeur du programme Territoires d’Industrie de ANCT, Sonia Artinian-Fredou, Directrice générale de FinD Climate, Louis de Lillers, CEO de Corwave, Véronique Gricourt Administratrice & Référente Foncier/Locaux du CSI France
Comment et pourquoi intégrer la circularité dans son projet industriel dès l’amorçage ?
La décarbonation c’est bien, la circularité c’est mieux.
Maintenant que les enjeux de la décarbonation sont intégrés par les acteurs industriels, l’étape suivante vise à intégrer les 7 piliers de l’économie circulaire à chaque étape de la chaîne de valeur jusqu’au business model.
Avec Gregory Richa, Directeur associé de Opeo, Régis Dando, Expert Manufacturing chez RevalueSystems, Cecile Félix, Directrice achats et logistique chez Mob-ion, Lola Bonnin, CEO de Maltivor, animée par Eléonore Blondeau, Présidente et co-fondatrice du CSI France
Lancer un projet industriel innovant made in France à partir d’une feuille blanche est un vrai challenge ! Retour sur les aventures de 3 startups industrielles et les solutions que l’écosystème développe pour mieux s’adapter et accélérer leur croissance.
Avec Philippe Heraud, Directeur Sales & Marketing de Start2Prod, , Raouf Medimagh Co-fondateur de Recyc’Elit, Héléna Jerome, CEO & Co-fondatrice de Safehear, Fanny Deléage, Dirigeante & Fondatrice de La Tannerie Végétale, animée par Eléonore Blondeau, Présidente et Co-fondatrice du CSI France
Global Industrie, c’est aussi 4 jours de live pour parler réindustrialisation, industrialisation & transformation !
L’occasion pour le Collectif Startups Industrielles France d’animer la chaîne GI Channel afin de valoriser toujours plus d’acteurs, venus de toute la France, engagés pour réindustrialiser la France en cohérence avec notre transition écologique & sociale.
Mardi 07/03/2023 : Pourquoi mettre en avant les startups industrielles sur le Village Startup ?
Nous avons facilité les parcours « Décarbonation » et « Circularité » de la Métropole de Lyon. Après une évaluation rigoureuse des startups présentes sur le Village Startups, nous avons recommandé des startups pour ces parcours, pour leur donner l’opportunité de présenter leur projet aux délégations de la Métropole de Lyon. Ainsi les industrielles métropolitains ont pu découvrir Neolithe, WattEarth, Highcast, Eclore & Kheoos et avoir une introduction au concept « d’industrie circulaire ».
Capacité de production : comment augmenter son volume de production, désengorger ses process à coût équivalent
Qualité : comment optimiser sa Qualité grâce à l’IA et GPAO no code
Stratégie industrielle : comment optimiser vos décisions stratégiques grâce à de meilleures données terrain
Automatisme industriel : l’automatisation 4.0 comme levier de la croissance et de la profitabilité
Résilience : Comment s’adapter à l’incertitude des guerres, crises financières ou sanitaires et pénuries qui se profilent ? Faites de l’incertitude un avantage compétitif
Interview de Eléonore Blondeau par France 3 :
A l’occasion de la journée internationale des droits des Femmes, Eléonore Blondeau, Présidente & Co-fondatrice du CSI France et New Projects Manager chez ETERNITY Systems a été interviewée par la chaine de télévision France 3. Retrouvez son passage dans le JT ici, à 00:13 secondes. L’occasion de partager quelques expériences malvenues en tant que jeune femme industrielle depuis 2015. Heureusement des mouvements existent pour que ça change : IndustriElles, Les Meufs de l’Industrie, Femmes ingénieures, Elles bougent, Femmes Cheffes d’Entreprises, Willa,We Are Sista …
Remerciements :
Nous remercions Global Industrie et le CETIM pour cette coopération fructueuse afin de pouvoir mettre en valeur et représenter les startups industrielles qui contribuent à notre réindustrialisation, la préservation de savoir-faire, dynamiser les territoires et plus largement notre souveraineté nationale ! On vous attend d’ores et déjà pour l’édition 2024 qui aura lieu à Paris du 25 au 28 mars !
Merci également à toutes celles et ceux qui se sont impliqués sur ce projet : Réseau SATT, La FrenchTech, FrenchTech One Lyon Saint-Etienne, StartIndustrie, Aurélien Gohier, Laureline Delmas, Véronique Gricourt & co.
Bref Ecoa relayé notre appel à candidature dans le cadre du programme de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire 2023.
L’association lance un accélérateur destiné aux start-up industrielles qui souhaitent pivoter vers un modèle circulaire ou à celles qui ont déjà un modèle circulaire et qui souhaitent l’industrialiser à grande échelle. Cette première promotion comptera vingt start-up de toute la France. Retrouvez l’article ici.