En ce début d’année 2023, le CSI France vous souhaite ses meilleurs vœux et partage les dernières actualités sur la vie de sa communauté, ainsi que ses projets en cours et à venir.
Découvrez ici la Newsletter de Janvier 2023.
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Le Collectif Startups Industrielles France (CSI France), avec le soutien de La FrenchTech, lance le premier accélérateur destiné aux startups industrielles « linéaires » qui souhaitent pivoter vers un modèle circulaire et celles qui ont déjà un modèle circulaire et souhaitent l’industrialiser à grande échelle.
La première promotion 2023 sera composée de 20 startups industrielles, en provenance de toute la France.
Les startups qui veulent s’engager dans cette démarche doivent impérativement :
Le programme a été construit afin de faire monter en compétence les porteurs de projet et leur écosystème et atteindre la rédaction d’une feuille de route opérationnelle.
À l’occasion du lancement de l’Accélérateur Amorçage Industriel Circulaire, le coût du programme est exceptionnellement de 2000€ HT, son prix réel étant estimé à 8000€ HT.
Les 20 lauréats seront annoncés lors de la table-ronde Industrie Circulaire au sein du village startups de Global Industrie jeudi 9 mars 2023 de 15h à 15h45.
Bonus : Les candidats sélectionnés bénéficieront d’une réduction de 500€ HT en cas d’inscription pour un stand au sein du village startups de Global Industrie 2023. Le salon, référence en la matière dans le domaine de l’industrie, se déroulera à Eurexpo Lyon, du 7 au 10 mars prochain. Le coût du stand sera donc de 1200€ HT au lieu de 1700€ HT.
Les startups industrielles souhaitant bénéficier de cet accompagnement doivent candidater en complétant ce formulaire de candidature.
Nous recherchons des mentors circulaires (Industrie circulaire, remanufacturing, reconditionnement, retrofit, éco-conception, économie de la fonctionnalité) pour accompagner les startups industrielles tout au long du programme, à raison de 2h minimum par mois. En tant que mentor, votre présence sera également souhaitée lors de la soirée de lancement du 16/03 et du hackathon final ainsi que pour la cérémonie de clôture du 20/07. Le CSI France étant reconnu d’intérêt général, une défiscalisation en mécénat de compétences est possible. Pour candidater, veuillez compléter ce formulaire.
Le mot de Eléonore Blondeau, Présidente & Co-fondatrice CSI France :
« Réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale passe par le développement d’un écosystème favorable à l’amorçage industriel en France. Nous avons constaté que les entrepreneurs manquaient d’accompagnement opérationnel pour les aider à industrialiser leur projet d’une part et d’autre part que la circularité n’était pas, ou très peu, présentée de façon opérationnelle. Avec cet Accélérateur à l’Amorçage Industriel Circulaire, nous souhaitons permettre aux entrepreneurs industriels de rejoindre un écosystème d’experts afin de définir les KPIs et la Road Map qui rendra possible la circularisation de leur produit/procédé, ainsi que de leur business model. »
Grégory Richa, Associé OPEO :
« Pour être soutenables et résilientes les startups industrielles gagnent à ne pas naître linéaire mais circulaire, de l’usage des ressources aux modèles économiques, en passant par le design des produits et les procédés de fabrication. Le rôle des startups industrielles est fondamental car elles ont l’habileté de pouvoir remettre en cause nos usages et nos modes de consommation en faisant émerger de nouveaux modèles. Et il est plus que jamais temps que ces modèles soient juste socialement, circulaires et bas carbone. OPEO est très fier de lancer ce programme avec CSI France ! »
Guillaume André-Wallut, Président Vertuose :
« Il est maintenant urgent de baisser l’empreinte carbone et les impacts environnementaux de notre industrie. L’économie circulaire permet de faire une bonne partie du chemin ; les solutions et les outils, pour y parvenir, existent. Mais c’est le déclic et/ou l’émulation collective, qui, souvent, manquent, pour mettre en mouvement les acteurs. Le Collectif start-ups industrielles ayant toute légitimité et expertise sur le sujet, a voulu, par la création de cet accélérateur, mettre à disposition, des participants, la richesse et l’inspiration que peuvent apporter son écosystème, propices au passage à l’action. RDV à l’été 2023 pour voir les résultats ! »
En 2023, Global Industrie, le rendez-vous des industriels français, aura lieu à Eurexpo Lyon du 7 au 10 mars. Chaque édition, ce sont plus de +2500 exposants issus de toutes les filières qui se réunissent, afin de présenter leurs solutions et services.
Pour cette prochaine édition, le CSI France, le CETIM et Global Industrie s’associent pour animer le village startups pour mettre en avant les innovations qui transforment l’industrie et réinventent notre quotidien.
Les bénéfices ne s’arrêtent pas là. L’animation régnera au sein du Village Startups, notamment grâce à la présence de 6 tables rondes, qui se dérouleront tout au long de cette édition. Les thématiques abordées seront les suivantes :
Avec l’accélération du nombre de projets industriels innovants, l’offre de financement en fonds
propres doit s’adapter pour accompagner leur croissance. Venez découvrir ces nouvelles offres de
financements, les clés de succès pour y arriver et ce qu’en pensent les entrepreneurs industriels
innovants
Les startups industrielles ont besoin de foncier, d’équipement et d’expertise industrielle, les PME/ETI
ont besoin de se transformer pour mieux intégrer les outils numériques, les nouveaux modes de
collaboration et l’impact de leur activité sur l’environnement, et si la solution était dans les synergies
entre les deux ?
Etre une femme entrepreneure industrielle, est-ce si différent qu’être salariée dans un gros groupe
industriel ? Quelles sont les clés de succès pour être reconnue et avancer dans son projet ?
Du fab lab à l’usine 4.0, de quelle offre d’hébergement et de services les entrepreneurs industriels ontils besoin ? Quelle est l’offre actuelle en France ? Quels sont les projets à venir ? On vous dit tout !
La décarbonation c’est bien, la circularité c’est mieux.
Maintenant que les enjeux de la décarbonation sont intégrés par les acteurs industriels, l’étape
suivante vise à intégrer les 7 piliers de l’économie circulaire à chaque étape de la chaîne de valeur
jusqu’au business model.
Lancer un projet industriel innovant made in France à partir d’une feuille blanche est un vrai challenge
! Retour sur les aventures de 3 startups industrielles et les solutions que l’écosystème développe pour
mieux s’adapter et accélérer leur croissance
Nous avons également prévu des pitchs de financeurs et de partenaires d’industrialisation dédiés à l’amorçage industriel innovant. A ne surtout pas manquer !
Vous pouvez retrouver le PROGRAMME COMPLET du Village Startupsici avec les contributions du CETIM, du Réseau SATT, StartIndustrie, La FrenchTech Lyon-Saint-Etienne.
Dans ce cadre et grâce à un soutien de La French Tech, le CSI France propose de prendre en charge 30% du coût d’un stand (soit 1200€ HT à la place de 1700€ HT) pour 30 startups industrielles françaises.
Pour les porteurs de projets industriels, cela représente une opportunité à ne pas manquer. En effet, les bénéfices d’un stand dans un salon qui attire plus de 40 000 visiteurs chaque année sont immenses. Ce salon est l’occasion ultime de rencontrer des futurs clients, des financeurs, des partenaires et fournisseurs industriels.
Avoir un stand au sein du Village Startups à Global Industrie permet aux startups industrielles :
Pour agrémenter le programme, des pitch de partenaires industriels et de financeurs prendront place chaque jour, ainsi que des conférences flash du CETIM.
Les startups industrielles souhaitant bénéficier de la remise de 500€ HT pour participer en tant qu’exposant à cette édition 2023 peuvent s’inscrire ici.
Seront notamment présentes : Neolithe, Euveka, SafeHear, GreenBig, Adok, Cleanea, Kheoos…
Hiatus de Eléonore Blondeau, Présidente & Co-fondatrice du CSI France :
« Collaborer avec Global Industrie pour mettre en valeur les acteurs de l’amorçage était une étape indispensable pour nous. En tant que salon de référence sur le sujet et par son approche intersectorielle, il permet à nos startuppeurs de trouver leurs futurs partenaires industriels et clients. Le petit plus de cette année est que nous avons voulu faire venir des acteurs du financements en amorçage, peu familiers de ce salon, afin de leur faire mettre les pieds sur le terrain et s’acculturer au vocabulaire, étapes et besoins de l’industrie. »
A propos du CETIM :
À la croisée de la recherche et de l’industrie, le Cetim, institut technologique labellisé Carnot est le centre d’expertise mécanique français. Outil R&D de 6500 entreprises mécaniciennes, il totalise 1100 personnes dont plus des 2/3 d’ingénieurs et techniciens. Afin d’accompagner l’innovation et d’assurer l’intermédiation entre ces jeunes pousses et les PME/ETI mécaniciennes, il organise depuis 2018 avec la Fédération des industries mécaniques le Forum Innovation. En 2023, l’événement prend place au sein du Village startups de Global Industrie.
A propos de Global Industrie :
Plus grande vitrine française de l’innovation industrielle, Global Industrie réunit l’ensemble des secteurs de l’industrie et toute leur chaîne de valeur. Les entreprises y trouveront des solutions et savoir-faire qui les aideront à relever les défis des multiples transitions en cours, qu’elles soient écologiques, énergétiques, sociétales, liées aux métiers ou aux relocalisations. Les startups sont des acteurs essentiels pour accompagner les industriels et un Village leur est dédié depuis plusieurs années. Il prend un essor considérable en 2023 grâce à des partenaires totalement impliqués avec les organisateurs du salon.
Cet appel est lancé par les associations pro-industrie, dont le Collectif Startups Industrielles France. Voici le liste des cosignataires :
Forces Françaises de l’Industrie, Retour de l’Industrie en France, Collectif Reconstruire, Relocalisations.fr, Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, Fédération Indépendante du Made in France, Association du Manifeste pour l’Industrie (MAI), qui se sont regroupées afin d’alerter le gouvernement sur l’état d’urgence dans lequel se trouve l’industrie française et proposer des mesures concrètes à mettre en œuvre.
La crise sanitaire, véritable électro-choc, a révélé l’ampleur de la vulnérabilité de la France et son niveau de dépendance, faisant naître un mouvement de relocalisations et de réindustrialisation à travers le pays.
La prise de conscience qui s’ensuivit a permis d’analyser la balance commerciale dont le solde déficitaire est de plus de 100 Mds€. Produits d’importance vitale, produits stratégiques, produits vulnérables… le bilan est alarmant : la France rencontre des difficultés graves pour un quart de ses approvisionnements notamment en produits manufacturiers. Relocaliser sur le sol national est une exigence qui concerne tous les métiers et tous les secteurs et un impératif pour assurer notre indépendance et notre liberté, notre sécurité économique et notre cohésion sociale et territoriale.
Pour lire l’appel complet et signer la pétition, veuillez suivre ce lien.
Le Collectif Startups Industrielles France est dans les Starting-blocks ! Créé en mars 2021 à la suite d’une tribune co-écrite par Eléonore Blondeau et plusieurs dizaines d’entrepreneurs industriels en amorçage à travers toute la France, il vise à promouvoir et faire évoluer l’écosystème startup en faveur de projets industriels circulaires, par le biais d’actions concrètes.
Il entend bien diffuser ses valeurs autour de la co-construction, de la bienveillance et d’une approche nationale avec un ancrage local. Il joue ainsi la carte de la transversalité pour mettre en avant la capacité des territoires à s’articuler autour de structures locales.
166 membres et 15 partenaires portent au sein du Collectif les Missions suivantes :
Un bilan 2022 très positif, de belles trajectoires pour 2023 et une nouvelle gouvernance !
Le nouveau Conseil d’Administration est composé d’experts reconnus dans le domaine de l’industrie, des territoires et de l’économie circulaire.
Éléonore Blondeau, Co-fondatrice et actuelle Présidente du CSI France est Responsable Nouveaux Projets au sein d’ETERNITY Systems, ETI de 1400 employés, et ex-entrepreneure industrielle avec le projet CleanCup, a été renouvelée au poste de Présidente…à l’unanimité !
À ses côtés, Yvan Depierre, Directeur Associé de JUA, devient le Trésorier, accompagné de Pierre-Etienne Bourgeois, Trésorier Adjoint et Directeur Général chez Scalea Innovation. Le poste de Secrétaire Générale est désormais assuré par Jessica Pellegrini, CEO de l’Agence Henri Pellegrini. Elle est accompagnée d’Edouard Burnot, Secrétaire Général Adjoint et Strategy, Business Analyst chez Thales.
Le board se muscle d’un brillant Conseil Administratif. Ce dernier est dorénavant composé de : Sonia Artinian Fredou Présidente de la société de conseil Inpaxa, Gregory Richa Directeur associé chez Opeo, Véronique Gricourt Présidente de la société Hypathie, Catherine Delahaye experte en intelligence économique et administratrice qualifiée indépendante, Anaïs Voy-Gillis Directrice associée chez June Partners et Chercheuse associée au sein du Laboratoire CEREGE, Sébastien Brison Operating Partner IoT, Fahimeh Ponsonnaille direction Business Unit, projet de reprise PME industrielle.
Un Comité d’Honneur accompagne également la stratégie du CSI France. Ce dernier est composé de : Olivier Lluansi, associé PwC. Ayant commencé sa carrière en tant que Responsable de toutes les activités de Saint-Gobain en Europe centrale et orientale, il a ensuite été le Conseil de F. Hollande, E. Macron et E. Cresson avant d’être le 1er Délégué aux Territoires d’Industrie. Julie Le Cardinal Professeure d’université à CentraleSupélec, dans le laboratoire Génie Industriel, et Nicolas Pailloncy, CEO Metal Additive Technologies.
Le CSI France est aussi organisé en plusieurs groupes de travail, groupes d’information et groupes locaux. Ces groupes, avec à la tête un.e réfèrent.e, proposent des actions concrètes sur différentes thématiques : éducation, foncier, financement, industrie circulaire, innovation, réglementation, écosystème. Vous pouvez retrouver les solutions mises en avant dans notre Manifeste sur notre site internet ici.
Eléonore Blondeau : « En moins de 18 mois nous avons réussi à instaurer le terme « startup industrielle », faire connaître les grands besoins des SUI et les solutions que l’écosystème devrait développer pour y répondre. L’année 2023 va désormais se focaliser sur l’accompagnement opérationnel des incubateurs, fonds d’investissements et institutionnels dans la mise en œuvre concrète de ces solutions.
En parallèle, nous continuons de structurer notre communauté afin de créer des ponts entre acteurs de l’industrie traditionnelle et ceux de l’innovation.
Je suis ravie d’être entourée d’un Conseil d’Administration engagé et complémentaire, représentatif de notre ADN : mixité, territoires, multi profils (entrepreneurs, sous-traitants, accompagnants, citoyens passionnés). »
Jessica Pellegrini : « Œuvrer à la redécouverte des industries du territoire et des startups industrielles dans le but de tisser un lien de proximité, une culture industrielle commune, et de mettre en avant le rôle de l’industrie dans les transitions sociétales et environnementales. Je suis honorée de rejoindre le Conseil d’administration pour reconnecter les industriels, les startups, les financeurs, les institutions avec leurs territoires. »
Edouard Burnot : « Etudiant sensible aux enjeux de réindustrialisation, de souveraineté économique et de développement raisonné et soutenable, c’est avec un enthousiasme certain que je m’associe à cette belle équipe, pour apprendre et apporter ma modeste pierre à l’édifice, déjà solidement ancré sur ses fondamentaux. »
Yvan Depierre : « Je suis honoré de rejoindre le Conseil d’Administration du Collectif Startups Industrielles France afin de contribuer à son essor. Dans une dynamique de ré-industrialisation de la France, nous devons impérativement créer un éco-système robuste favorable à l’émergence de startups industrielles. »
Pierre-Etienne Bourgeois : « Rejoindre le Collectif est une grande fierté pour moi afin de recréer un écosystème favorable à l’amorçage industriel. »
Sonia Artinian-Fredou : « Rejoindre le Collectif est une grande fierté et me donne l’opportunité de contribuer à aux enjeux majeurs d’industrie circulaire et de transition écologique avec des entrepreneurs incroyablement engagés. »
Gregory Richa : « Industrie circulaire, nous ne sommes qu’au début du chemin. Je suis ravi de continuer l’aventure au sein du collectif. »
Véronique Gricourt « De beaux projets, une communauté très dynamique, une belle équipe de gouvernance qui se met en place pour structurer l’ensemble et accompagner la formidable énergie de notre présidente. »
Catherine Delahaye : « Je suis ravie et honorée de rejoindre le Conseil d’Administration du CSI France et de contribuer à son développement. En ces temps économiques complexes, l’enjeu pour la « start-up nation » est de soutenir et promouvoir les capacités industrielles de la France du 21è siècle ! »
Anaïs Voy-Gillis « Je suis ravie de continuer au sein du conseil d’administration. Le collectif vise à accompagner la transformation de l’écosystème startups afin d’inclure autant les projets industriels, que les projets numériques. »
Sébastien Brison « Le secteur industriel en France n’a plus rien avoir avec le secteur industriel français d’il y a 50 ans. Aujourd’hui l’industrie, ce ne sont plus les cheminées ou encore le travail à la chaîne… Je suis honoré d’être au côté du collectif ».
Fahimeh Ponsonnaille « Désormais, l’industrie doit se transformer et devenir circulaire, et ce, en s’appliquant à tous les secteurs et tous les produits confondus. Je suis honorée de poursuivre au côté du Collectif. »
Nous sommes ravis de vous partager cette vidéo de l’évènement Upcycling Summit, organisée par l’association Upcycling Festival, dans laquelle Eléonore Blondeau, Présidente et Co-Fondatrice du CSI France et Responsable nouveaux projets chez Eternity Systems est intervenue pour parler circularité, upcycling, réemploi.
Retrouvez la vidéo ici.
Nous vous partageons un épisode de « A vous les burgiens » podcast diffusé sur Radio-b Les Bonnes Ondes intitulé après l’évènement : « Impacte ton territoire », auquel le Collectif Startups Industrielles France a participé. L’évènement a eu lieu au Lab01 d’Ambérieu, partenaire du CSI France.
« La fête de la science revient cette année, Radio B fait découvrir son studio et ALTEC l’association qui promeut la culture scientifique fête aussi ses 20 ans, interview avec sa directrice. Pour l’occasion une soirée spéciale sur le Big Bang, nous avons échangé avec l’un des invités, Fréderick Bordry du CERN.
Retour sur la journée « Impacte ton territoire » au Lab01 d’Ambérieu et avec l’incubateur Ronalpia. Une journée pour promouvoir l’économie sociale et solidaire et aider les futurs entrepreneurs et entrepreneuses à se lancer. »
Ecouter le podcast complet ici. (La partie sur le Lab01 et le CSI France commence à 20:52).
Visite-immersion de LHYFE à Bouin, Vendée : Matthieu Guesné (au centre) avec des représentants de la Banque des Territoires et des acteurs locaux. |
Cette année encore, le programme Renaissance Industrielle a fédéré les acteurs clés des territoires autour de l’industrie française. Les rencontres, conférences, visites et publications ainsi organisées ont mis en lumière les défis, mais aussi les solutions et bonnes pratiques de la réindustrialisation.
Renaissance Industrielle en 2022, c’est :
C’est aussi une communauté engagée pour l’industrie :
Pour en savoir plus, continuez vers la newsletter.
Pour réindustrialiser et renforcer la souveraineté de la France, le gouvernement entend bien s’appuyer sur les startups industrielles à l’origine d’innovations de rupture. Une ambition qui ne pourra se réaliser qu’à condition d’offrir à ces sociétés l’environnement propice à leur développement. Lire la suite.
Dernière MAJ Août 2022
Définir les critères de collaboration qu’un sous-traitant de type bureau d’études ou sous-traitant de fabrication/production et une startup industrielle doivent avoir clarifier avant d’initier une collaboration afin d’éviter d’éventuels écueils, notamment lorsque le partenaire en industrialisation devient stratégique pour la survie du projet.
L’objectif de cette note est de proposer un cadre pour simplifier et rendre plus transparent les collaborations pour chacune des étapes du développement d’un projet. Aux points cités, s’ajoutent toutes les conditions classiques qu’une telle collaboration nécessiterait.
Pour rappel, un projet en amorçage industriel innovant peut se définir selon le modèle 3 / 3 / 3 :
(*ordre de grandeur pour un produit « plus gros qu’une boîte à chaussures »)
Lorsque le partenaire devient stratégique, des simples CGV ne peuvent suffire pour encadrer des relations, un contrat cadre doit être mis en place afin que les 2 parties puissent s’engager en connaissance de cause sur les points suivants :
D’une part il y a des bureaux d’études qui ne proposent que de la prestation de conseil et d’autres parts ceux qui proposent des prestations d’assemblage, et parfois le même acteur propose les deux.
Dans ce dernier cas, il est avant tout primordial de clarifier s’il est nécessaire de prendre une prestation de conseil pour avoir une prestation d’assemblage et inversement ou si on peut bien prendre l’un sans l’autre. D’une manière générale le contrat doit définir si l’engagement sur une phase du projet nécessite forcément l’engagement sur la totalité de l’offre proposée.
En cas de prestation d’assemblage, y-a-t-il un minimum de produits à produire pour lancer la prestation ? y-a-t-il un maximum ? Le porteur de projet doit-il s’engager dans la durée ou sur des volumes ? Quelles sont les conditions « de sortie » pour changer de prestataire d’assemblage (par exemple, peut-on récupérer les outillages ou appartiennent-ils au sous-traitant, préavis…) ?
L’ensemble de la collaboration doit être sous couvert de confidentialité et la documentation technique ainsi que la production ne peuvent être présentés à des tiers, sauf accord écrit des 2 parties.
Toute action de communication par l’une ou l’autre des parties sur son partenaire doit être validée, dans un délai de 14 jours minimum, avant publication. Une absence de retour vaudra acceptation.
Au cas où le prestataire réaliserait le sourcing des composants et/ou l’assemblage des produits, préciser si le porteur de projet pourra avoir accès à la liste des fournisseurs, si oui noms + prix ? ou que noms ? Avoir accès à la liste des fournisseurs permettra au projet qui souhaiterait ensuite reprendre en main la production, de pouvoir faire appel à des fournisseurs qui connaissent déjà leurs besoins, tout en ayant conscience qu’ils ne pourront pas nécessairement avoir les mêmes prix.
Mettre en place les principes de la Charte relations fournisseurs et achats responsables.
Le prestataire doit obtenir le consentement écrit du client pour s’approvisionner de la part d’autres fournisseurs qui n’auraient pas été validés au préalable.
Si des documents de production (gamme d’assemblage, procédure de tests/endurance, AMDEC…) ou outils d’endurance et/ou de production sont réalisés dans le cadre de la prestation, alors ils devront devenir la propriété du porteur de projet lorsque celui-ci aura payé la totalité de la prestation.
Un autre cas de figure est possible lorsque le sous-traitant ne fait payer qu’une partie de l’investissement pour l’amortir sur plusieurs clients et/ou marger sur la production série, dans ce cas là la propriété peut être partagée ou rester celle du sous-traitant.
Dans tous les cas, ce point doit être clarifié dès le début de la collaboration.
L’organisation du travail et des tâches doit être clairement définie entre les parties prenantes. Que ce soit coté porteur de projet ou sous-traitant. Avant le démarrage de la prestation chacun doit avoir conscience de ses engagements et des attentes des autres intervenants du projet.
De même les sous-traitants doivent décrire clairement leurs engagements en termes de moyens et/ou de résultats et indiquer clairement quelles ressources ils vont mettre en œuvre pour arriver à livrer la prestation attendue.
Définir les process qualité et à qui revient la charge en cas de défauts.
Afin de faciliter l’intégration du plan d’industrialisation par le porteur de projet dans son business plan, il est recommandé au sous-traitant dans les budgets et plannings présentés de différencier CAPEX et OPEX et trésorerie (l’investissement doit être réalisé à telle date), de l’amortissement du matériel qui relève du bilan et de la rentabilité du projet.
Il serait ainsi idéal de décorréler dans la présentation du coût de revient du produit : la part humaine d’assemblage du produit, la part matérielle du produit et la part de l’amortissement des outils de production nécessaires à la production de celui-ci.
Afin de faciliter les différentes étapes du projet en termes de communication et de financement. Le contrat doit stipuler des livrables clairs à chaque phase du projet. Ces livrables doivent, autant que possible, être en cohérence avec les besoins financiers/marketing/communication/commerciaux du projet dans ces différentes phases. L’adéquation entre ces différents aspects du projet, ainsi que la pertinence technique des livrables sera un point clé de la réussite du projet.
Dans une logique partenariale forte, le prestataire peut proposer de prendre tout ou partie du BFR en proposant au porteur de projet lors de sa commande de ne rien payer à la commande mais de payer à 30 jours fin de mois après livraison des produits assemblés.
Autre formule, le sous-traitant pourrait proposer de ne faire payer que la part matérielle à la commande et la part humaine d’assemblage à la livraison.
D’autres conditions de paiement peuvent être proposées, celles-ci doivent dans tous les cas être définies dès le début de la collaboration.
En cas de non-respect du calendrier de livraison convenu entre les parties, le prestataire peut encourir des pénalités de retard qui peuvent être définies comme suit :
Au cas où le sous-traitant serait rattaché à un Groupe ayant un fonds d’investissement, ou un groupement de business angels, le sous-traitant devrait connaître la thèse d’investissement de ce fonds afin de savoir quels sont les projets recherchés. Cela permettrait ainsi au porteur de projet de connaître dès le début s’il pourra prétendre à ces financements ou non dans le cadre du développement de son projet.
Exemple : un sous-traitant rattaché à un Groupe de la mobilité peut par exemple être amené à réaliser des prestations pour un porteur de projet dans le médical. Si la thèse d’investissement du Groupe n’adresse que les projets dans la mobilité, alors le projet dans le médical ne pourra pas en bénéficier. Il serait idéal que le sous-traitant en fasse connaissance au porteur de projet dès le début de la collaboration pour ne pas que le porteur de projet « se fasse des idées ».
Les conditions de collaboration entre le sous-traitant et d’autres clients aux activités concurrentes ou semblables doivent être clairement abordées et clarifiées dans le contrat.
Retrouvez l’ensemble des propositions du CSI France dans notre Manifeste des solutions disponible sur www.csifrance.fr.