Le mardi 20 novembre 2023, nous avons eu le plaisir de rejoindre nos partenaires Axandus Nantes, Pôle EmC2 et We Network, pour une 3ème Rencontre Conviviale Ligérienne ! Au programme de la soirée : visite de Sercel, présentation du CSI France et de ses partenaires suivi par un moment conviviale pour échanger et networker !
Qu’est ce qu’est une Rencontre Conviviale du CSI France ?
L’objectif d’une Rencontre Conviviale du CSI France, c’est de rassembler, lors d’un moment convivial, l’écosystème des startups industrielles et aussi toute personne intéressée par le milieu des startups industrielles (étudiants, marketing, commerciaux, etc). Pendant ces rencontres, nous visitons un lieu productif, que ce soit un laboratoire, un fablab ou encore une usine. Nous mettons en place un temps de présentation, afin de présenter les actions du CSI France et ses partenaires (co-animateurs de la conviviale). Ensuite, nous proposons un tour de table, afin que chacun.e se présente. Pour finir, nous terminons la soirée par un cocktail participatif, type apéro canadien où chacun.e apporte à boire et à manger. Ce temps est dédié à l’échange entre les participants – pour networker
Visite de Sercel
Nous avons commencé la rencontre conviviale par l’usine de Sercel. Stéphane Dallet, Responsable Axandus, nous a conté l’histoire de l’entreprise, et comment elle était devenue leader dans les solutions complètes d’imagerie.
Puis, il nous a présenté les différentes gammes : Terrestre, Forage, Sous Marine, Grande Profondeur, et et les différentes solutions associées à celles-ci.
Ensuite, nous avons enfilé blouse, chaussure et lunette de protection avant de nous rendre dans les différents ateliers. Nous avons visité un des ateliers, où les startups, accompagnées par Axandus, l’Accélérateur Industriel, testent leur design avant afin d’en tester la réalité opérationnelle, afin d’adresser au mieux la phase de pré-industrialisation. Dans cette atelier, elles trouvent notamment une découpe jet d’eau, fraiseuse, un tour, 5 axe, une imprimante 3D, etc.
Nous avons également visité des ateliers où se trouvaient des caisses de pression, un hall d’assemblage, des tests sur des cartes électroniques, des robots cobots, une ligne de fabrication, des visages, découpes, des mesure d’étanchéité, process fin de ligne, etc …
Entre-temps, nous sommes également passé devant un camion vibrateur ! Environ une centaine sont assemblés sur le site de Sercel chaque année.
Présentations, apéro convivial et networking
Ensuite, il était de passer aux présentations ! Le CSI France ainsi que ses partenaires de l’évènement ont pu se présenter tour à tour, et expliquer pourquoi il est primordial de créer du lien dans l’écosystème startups industrielles, dans tous les territoires, et favoriser les échanges entre l’industrie classique et le milieu des startups industriels.
La Renaissance Industrielle se passe aussi, et surtout, dans les territoires !
Notre Présidente Eléonore Blondeau a été invitée d’honneur de l’événement « Sur le Pont ! Tech & Transitions » à Saint-Nazaire le 20 octobre dernier. Le but de cet évènement était de montrer les synergies possibles entre les startups et les PME/ETI, voire Grands Groupes. Également de discuter autour du lien entre industrie, technologie et numérique et les synergies possibles pour répondre aux enjeux de décarbonation de notre Société. Enfin, mettre l’accent sur les richesses du territoire en termes de compétences, ressources foncières et techniques.
Territoire historiquement développé autour du Grand Port, de la construction navale, de la production d’hydravion puis de l’aéronautique et des énergies fossiles avec la 2ième raffinerie de France et une centrale à charbon sur le point d’être fermée, l’enjeux de la transformation est de taille ! Heureusement la collectivité, dévouée et passionnée, s’active avec l’obtention du « label » ZIBAC qui finance dans un premier temps les études nécessaires à la définition de la feuille de route de transformation à mener pour atteindre le Net-Zéro sans compromettre l’activité économique ni les emplois. Pour rappel, les ZIBAC ont vocation à constituer des territoires pionniers de la décarbonation de l’industrie française ainsi que des territoires industriels « clé en main » pour les entreprises désireuses d’investir dans la transition écologique, afin d’en faire un levier majeur de réindustrialisation verte.
Ce territoire petit en taille, seulement 128 000 habitants dans l’agglomération mais dont +25 000 travaillent directement pour l’industrie, produit plus de 5 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit équivalent à celle de Toulouse qui compte 806 503 habitants. Par ailleurs, le Territoire vient d’être retenu parmi les 183 Territoires d’industrie sur la période 2023-2027 et va ainsi pouvoir poursuivre la dynamique engagée depuis 2018.
Lors de son arrivée, Eléonore, accompagnée par la Communauté d’agglomération de la région nazairienne et l’estuaire a pu parcourir les Chantiers de l’Atlantique, MAN Energy Solutions, le hub logistique dédié aux Energies Marines Renouvelables, Airbus Atlantic ou encore voire en live les essais de la voile Solid Sail, fruit du partenariat entre des entreprises locales et les Chantiers. L’occasion aussi d’apprécier la richesse historique du territoire où dès le 20ème siècle, les premiers sous-marins étaient produits comme celui de l’Espadon, premier sous-marin de la Marine nationale française à plonger sous les glaces !
D’ailleurs, ici l’industrie, c’est un sujet qui coule dans les veines des citoyens ! On en est fiers donc le weekend c’est tourisme industriel et Place Ô Gestes pour découvrir la diversité des métiers industriels du très manuel au plus théorique.
Enfin cette rencontre était aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux fonciers du territoire dans un contexte de ZAN et d’envie de développer une offre adaptée à l’industrialisation d’innovations industrielles, au service de la décarbonation et plus largement de la circularité. En effet, pourquoi aller artificialiser des terres lorsqu’il existe des friches adaptées à l’accueil de Lieux Repère de l’Industrie…?
Vendredi matin, le tout nouveau lieu SPi Numérique nous ouvrait ses portes pour un programme dense où la mixité était reine :
Introduction : La circularité industrielle, quesako ?
Au CSI France, nous croyons que l’industrie de demain, ne séparera plus les termes « Industrie » et « Economie Circulaire ». La circularité consiste à découpler la production de valeur de l’usage des ressources avec une circulation de la matière la plus locale possible. Au-delà des cœurs d’usine, il s’agit de considérer l’ensemble de la chaîne de valeur, des approvisionnements aux business modèles.
De ce fait, même si une entreprise développe un produit qui n’a pas de rôle écologique et social direct, elle peut tout de même appliquer les principes de l’industrie circulaires qui s’appuie sur 7 piliers fondamentaux que nous développons plus en détails ici.
Table-ronde : Startups industrielles, quel environnement pour une collaboration bénéfique ? »
Cette table-ronde recevait :
Pascal Dupuys, Expert industriel,
Paul Péretié, CEO et Fondateur de la startup industrielle ADOK,
Gabriel Raffour, Head of Imagineering program chez Daher,
Eléonore Blondeau, Co-fondatrice & Présidente du Collectif Startups Industrielles France.
L’occasion de présenter les freins & leviers dans les collaborations entre structures de tailles différentes. Que ces collaborations soient dans un but de sous-traitance, d’investissement ou encore de développement commercial, elles ne peuvent être improvisées et méritent un cadre spécifique.
Témoignages
Extrait des idées clés partagées lors de l’événement :
Créer une relation de confiance
Le premier grand frein qui a été annoncé est sans surprise, la confiance. Comment une startup peut-elle faire confiance à un grand groupe en termes de propriété intellectuelle, et inversement, comment le grand groupe peut-il s’assurer que le projet de la startup est assez mature pour créer une collaboration durable, saine et sans risque ? Une première piste de réponse vient de la mise en place d’un cadre pour garantir la transparence de la collaboration entre le sous-traitant et la startup industrielle. Ensuite, afin de prouver au grand groupe que le projet de la startup est viable, il est possible de s’inspirer du projet NICCO, qui a été soumis à la démarche « Territoire d’Industrie » à l’initiative de la Carène en 2019. L’idée de ce projet était de créer un centre de maturation industrielle externe, afin de bien préparer leur produit ou leur service avant d’aller de se présenter aux PME/ETI/Grand groupe pour qu’ils interviennent comme sous-traitant ou client.
L’intégration de la startup dans la PME / ETI / Grand Groupe
Il peut y avoir une dissonance entre la volonté de s’ouvrir à la collaboration avec une startup, et la capacité d’intégration de cette startup. Pour le moment, le processus se fait très généralement par le biais du département R&D (orientée produit) et/ou des ‘Open-Lab’ ou ‘Fab-Lab’ mais qui sont souvent orientés « Intrapreneuriat ». C’est pourquoi, il est intéressant de créer un « sas d’entrée spécialisé startup » dans les grandes entreprises, c’est par exemple ce qu’a fait DAHER via « Imagineering » avec le soutien direct de la Direction de l’entreprise. Ce sas d’accueil a pour mission de sélectionner celles qui ont un intérêt pour l’entreprise et de les accompagner sur le projet d’intégration de leur produit / service en mode projet (y compris gestion du changement par rapport à la culture de l’entreprise) sur les différents sites industriels concernés. Cela permet aussi à la startup d’avoir un « représentant interne » pour l’introduire aux différents niveaux d’interlocuteurs (utilisateurs, opérationnels, décisionnaires) et fluidifier ainsi les échanges.
Ce sas, permet également d’acculturer les startups aux enjeux des industriels (culture du ROI, conduite du changement, clichés, etc.). Dans le même temps, cela permet au grand groupe d’intégrer le vocabulaire et la dynamique des startups. Pour cela il y a d’ailleurs notre publication « Livre Jaune Startups & PME industrielles » avec BPI France pour présenter les besoins des startups industrielles.
Enfin, ce sas, doit permettre également de garantir des délais de paiements « rapides » et lever les contraintes des services achats parfois complexes des grands groupes. Une démarche renforcée récemment parJe choisis la FrenchTechet BPIFrance.
L’analyse du projet : une approche globale
Afin d’assurer une longévité de ces collaborations, il faut que l’ETI et le Grand groupe se familiarisent avec le monde de la startup, comme indiqué plus haut, et reste ouvert aux innovations industrielles. De cette façon, il pourra continuellement se renouveler.
De même, au commencement du projet, il est primordial de mesurer sa valeur, en euro évidemment, mais aussi sur d’autres indicateurs comme le taux d’économie d’émissions de gaz à effet de serre ou encore en ressources consommées ou de déchets évités afin de prendre en compte toutes les données, et de pouvoir se projeter sur le long terme via une approche multicritères.
Autre bonne pratique dans le cas d’une coopération pour sous-traitance : découper le projet technique en module afin de répartir les risques et ne pas s’engager respectivement sur la totalité du projet au risque de créer des dépendances.
Gabriel Raffour insistait néanmoins sur la nécessité de concevoir un projet dans la durée : ne pas penser PoC/PoV/MVP/proto, mais penser projet dans la globalité avec des phases de PoC/PoV/MVP etc. pour atteindre à termes une échelle globale.
Bien entendu et, Paul Péretié qui travaille avec Vialog en Normandie le rappelait, il s’agit avant tout de relations humaines, donc cela prend du temps mais si la volonté est là, alors on y arrive !
Prioriser l’usage à la technologie
On a aussi adoré la présentation de Quatrium, Centre de Ressources Techniques contribuant à démocratiser les technologies RV/RA sans paillette ! Effectivement Grégory Duvalet a très justement rappelé qu’il faut avant tout répondre à l’usage plutôt que de vouloir utiliser tout un ensemble de technologies très « marketing friendly » mais qui à la fin sont consommatrices de ressources, de temps, de moyens et inadaptées. L’occasion de parler des lunettes connectées de Tikaway ou encore celles de AMA Xperteye, qui propose la solution logicielle d’assistance à distance avec lunettes ou smartphone et avec de la RA en collaboration avec Vuzix et Realware, qui n’intègrent pas d’IA mais répondent néanmoins parfaitement au besoin d’améliorer la maintenance à distance dans une logique #Industrie4.0, comme quoi apporter le juste niveau de technologie est la clé, tant pour préserver les ressources écologiques, minimiser les coûts et surtout, répondre aux besoins du marché !
Le média Informateur Judiciaire en parle également ici >>
Vous vous intéressez à l’entrepreneuriat, l’industrie et/ou l’économie circulaire ? Vous souhaitez contribuer au développement d’un Collectif national visant à développer un écosystème favorable à l’amorçage industriel circulaire ?
Le CSI France, association d’intérêt général Loi 1901, est composée d’entrepreneur.e.s industriel.le.s, de sous-traitant.e.s, d’accompagnant.e.s (d’incubateurs/accélérateurs, investisseurs, collectivités…) ou encore de citoyen.e.s professionnel.le.s souhaitant réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale.
Le salon Pollutec, l’événement international de référence des solutions environnementales pour l’industrie, la ville et les territoires, s’est tenu à Eurexpo Lyon du 10 au 13 octobre 2023. A cette occasion, l’équipe du CSI France a pu rencontrer et échanger avec de nombreuses startups industrielles.
Les startups industrielles au RDV
En déambulant entre les très nombreux stands, nous avons découverts de nombreuses jeunes entreprises innovantes, en provenance de toutes les régions de France. Nous avons ainsi pu leur présenter le CSI France, et discuter avec elles de leurs freins, leviers et solutions. Voici une liste non exhaustive des startups sur le salon que nous avons eu le plaisir de (re)découvrir :
La startup Opopopa développé un emballage réutilisable et consigné pour la logistique. Avec leur emballage, vous pouvez allier simplicité (moins de cartons qui trainent à la maison et de poubelles trop remplies) avec écologie !
Solecollera inventé des semelles rafraichissantes ou chauffantes, selon vos besoins. Ces semelles peuvent convenir aux sportives /sportifs comme aux professionnels devant travailler dans des lieux réfrigérés,
La startup Biomitecha développé un système de dépollution de l’air. Les premiers produits ont été installés à proximité de routes très fréquentées,
Les granulés de Biohappermettent d’éliminer le plomb, le cadmium, le cuivre et le zinc des eaux usées ou de process,
Releaf Paper utilise de la matière compostable, les feuilles mortes des arbres, pour en faire des sacs de transports biodégradables,
La startups SARUS a développé des dispositifs de récupération d’énergie abordables, robustes et à expansion, pour des applications à petite échelle,
Atmotracka développé des capteurs qui mesurent les concentrations de polluants dans l’air, en toutes circonstances, en milieu urbain ou rural,
Cy-Clope est une entreprise spécialisée dans le recyclage des mégots et la gestion de zones fumeurs, en proposant du mobiliers design #madeinFrance, adaptable à l’environnement dans lequel il se trouve. Pour rappel : 1 mégot pollue 500 litres d’eau !
L’entreprise Earthwake, transforme les déchets plastiques en énergie ou en plastique vierge,
Oberon a imaginé un dispositif qui permet de détecter des polluants, le pollen, les microplastiques, etc,
Neolitik fabrique un matériau de construction vertueux et alternatif au béton, appelé EcoLithe. EcoLithe est composé à 100% de matières premières recyclées, est 100% recyclable, n’utilise pas d’eau pour sa fabrication et permet une économie de 85% de CO2 par rapport à la fabrication du béton.
La Tannerie Végétale
Le mercredi matin, nous nous sommes rendues sur le stand de la Métropole de Lyon, afin d’assister à une table-ronde, où Fanny Deléage, CEO et Fondatrice de la startup La Tannerie Végétale, et adhérente du CSI France, prenait la parole. La table-ronde portait sur le rôle des startups #deeptech*dans la transition écologique et sur leur développement. Les startups présentent ont ainsi pu témoigner sur l’accompagnement qu’elles ont reçu par le pôle de compétitivité Axelera, la SATT Pulsalys, et la Métropole de Lyon.
Les autres intervenant·e·s de cette table-ronde étaient :
Les startups :
Raouf Medimagh CTO et Co-Fondateur de la startup Recycl’Elit,
Arnaud Villard D’Arbouet, PDG de la startup Mecaware,
*un projet deeptech est un projet basé sur une technologie issue ou en collaboration avec un laboratoire de recherche académique
Décarbonation et réindustrialisation – un même agenda
Pollutec s’est également posé la question de la conciliation, ou non, d’une réindustrialisation avec celle de la décarbonation.
Introduction de Bruno Bonnell, Secrétaire Général pour l’investissement, France 2030
Projet de loi Industrie verte et mécanisme d’ajustement carbone aux frontières – favoriser la réindustrialisation et la lutte contre le carbone importé
Etat des lieux des émissions en France et feuilles de route pour l’industrie lourde et légère
Développement de filières stratégiques pour l’économie et l’environnement
Avec les interventions de :
Emilie Alberola – Directrice Générale, EcoAct South Europe
Sylvie Padilla – Cheffe du Service Industrie, Direction Entreprises et Transitions Industrielles, ADEME
Emeline Baume, Vice-présidente, Métropole de Lyon
Matthieu Chabanel, PDG, SNCF Réseau
On retient l’exemple de Mr Chabanel du recours à une startup industrielle pour allonger la durée de vie des pierres qui maintiennent les rails ou encore la vision portée par la Métropole de Lyon qui va bien au de-là de la #décarbonation et vise à mettre en œuvre une vraie circularité globale tenant compte des sources d’approvisionnement des énergies et ressources des organisations du territoire, privilégiant la #sobriété et encourageant l’éco-conception. Soutient également le déploiement d’une stratégie d’Ecologie Territoriale Industrielle* avec un exemple très concret sur le cas de la Vallée de la Chimie, mais aussi soutenir les producteurs et consommateurs/citoyens à mieux comprendre les enjeux et actions à mettre en œuvre pour transformer leur quotidien qui passe nécessairement par des actions de communication auprès du grand public et de formation des professionnels, sans oublier l’incitation au déploiement d’ateliers de réparation (ex : Maison Ma Bille) et de réemploi, voire de régénération, avec un plan ambitieux sur la filière agroalimentaire porté par Jérémy Camus puis enfin, une meilleure gestion des différentes fin de vie : recyclage, compostage (coucou Les Alchimistes), valorisation énergétique pour éviter à tout prix l’enfouissement.
*Focus sur l’EIT, un des 7 piliers de l’économie circulaire, avec l’outil « La Toile Industrielle » réalisée par le territoire de Dunkerque visant à étudier les flux de matières et énergies afin d’identifier des synergies pour tendre vers davantage de résilience et de sobriété tout en gagnant en souveraineté et sécurité des approvisionnements du territoire. On y ajouterait volontiers l’étude des flux de compétences pour flexibiliser le capital humain et répondre aux besoins des organisations d’une part et de recherche d’équilibre vie pro/vie perso d’autre part.
Enfin on salue une fois encore, l’expertise de l’ADEME sur le calcul d’impact environnemental, sur laquelle toutes politiques publiques ou projets économiques devraient se baser.
Le 05 octobre 2023 a eu lieu le plus gros rassemblement business d’Europe, organisé par BPI France : BIG.
Bien entendu, notre Présidente était présente et a pu s’entretenir avec beaucoup de nos membres sur place. Tour d’horizon, non exhaustif.
OPEO, partenaire historique du CSI France était au RDV
Aurélien Gohier, Directeur de la communication chez OPEOa pris la parole en compagnie de Anaïs Voy-Gillis, sur la question suivante : « Quel grand récit pour redonner sa fierté à l’industrie française ? »
Description : L’industrie n’attirera les jeunes, les financements et plus globalement l’attention du public que si elle est capable de recréer un imaginaire comme Jules Verne et Saint-Simon ont pu l’ancrer au 19e siècle.
Anaïs Voy Gillis, Chercheuse associée à l’IAE de Poitiers
Anaïs, qui est également membre du Conseil d’Administration du CSI France, a récemment publié une chroniquedans les échos, est également intervenue lors d’une table-ronde intitulée « Construire l’usine verte de demain », en compagnie de Clément Bénassi, Directeur Général de Neolithe, Malek Fiouane, Réferent Conseil Industrie chez BPI France, Guillaume Kasbarian, député de la 1ère circonscription d’Eure-et-Loire et Virginie Saks, Co-fondatrice de Compagnum, qui est également membre du CSI France !
Description de la table-ronde :
La révolution est là, elle devait être technologique et industrielle, mais son cours devra avant tout être guidé par la responsabilité climatique. Les nouvelles contraintes environnementales et économiques rendent la réindustrialisation plus importante que jamais, mais si cette dernière s’appuie sur de puissantes transformation technologiques et digitales, elle ne pourra être que « verte », respectueuse de l’environnement et de l’équation climat. Mais qu’est-ce qu’une usine « verte » ? Que faire si vous êtes entrepreneur ou dirigeant pour implanter plus facilement votre nouvelle usine dans nos territoires ? Que nous apporte la loi sur l’industrie verte ? Comment être accompagnés et aidés pour pouvoir aller de l’intention au projet concret ? Comment aller au-delà de ce qui est actuellement fait, pour une véritable renaissance industrielle ? Le socle règlementaire ne peut certes pas tout, mais il devra désormais davantage encourager et faciliter l’action responsable des entrepreneurs pour créer de la richesse partagée tout en aidant à décarboner massivement l’industrie. Pour en discuter et répondre à vos questions, nous donnons la parole à une startup industrielle qui décarbone, un parlementaire engagé au service de l’industrie verte, une chercheuse en politiques industrielles, et une professionnelle de l’accompagnement des entreprises dans les territoires.
Virginie Saks, Co-Fondatrice et associée de Compagnum
Virginie Saks a également pris la parole lors d’un webinaire intitulé « Réussir son implantation industrielle ». L’entreprise Compagnuma d’ailleurs publié un guide, qui porte sur le même sujet. Retrouvez le ici.
Description de son intervention :
Ouvrir un nouveau site industriel est un projet stratégique à haut risque pour une start-up ou une PME : pression foncière, allongement des délais, impact environnemental, difficultés de recrutement… Pour autant, implanter des usines « vertes » et décarbonées sur nos territoires est à la fois un projet de croissance durable mais aussi un gage de réussite de la réindustrialisation. Heureusement, réussir vite et bien, c’est possible. Nous vous livrons la méthode pour réussir et lancer votre projet sur des bases solides. Votre objectif : implanter un projet industriel « vert », performant et attractif sur un territoire propice à votre croissance
Vincent Thavonekham Co-Fondateur de la FACTOVIA, et son équipe, étaient également présents sur le salon, afin de présenter leur mini usine 4.0 !
Vous pouvez retrouver leurs nombreux témoignages sur le fils LinkedIn de Vincent ici.
Mob-ion
Christian Bruère, Président de la startup industrielle Mob-ion, qui conçoit des scooters électriques Made in France et en pérennité programmée a témoigné pendant la session « Feux de Camp ». Retrouvez son interventionici.
Safehear
Héléna Jérôme, Co-fondatrice & CEO de Safehear, et Co-fondatrice de Les Meufs de l’Industrie a également pitché sur l’AMPLI afin de présenter les enjeux de l’industrialisation d’un produit #IoT et l’appel des investisseurs et clients internationaux… face au soutien, encore rare, des acteurs nationaux. Egalement de souligner l’enjeux d’avoir des équipes / dirigeants mixtes et intergénérationnel.le.s pour favoriser l’innovation & la performance.
Axandus, partenaire de l’association et bureau d’études en industrialisation mécatronique
L’occasion d’animer un workshop au sujet des bonnes pratiques à adopter de la conception à l’industrialisation de son produits avec Jean-Baptiste Yvon, Directeur d’Axandus 🎙 Replay ici.
Le Collectif Startups Industrielles France (CSI France), association Loi 1901, est composée d’entreprepreneur.e.s industriel.le.s, de sous-traitant.e.s, d’accompagnant.e.s (incubateurs/accélérateurs, investisseurs, collectivités…) ou encore de citoyen.ne.s professionnel.le.s souhaitant réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale par le développement d’un écosystème national favorable à l’amorçage industriel circulaire.
De plus, le CSI France est membre de l’Alliance Start Industrie et est une voie reconnue auprès des autorités publiques territoriales et nationales.
Le CSI France souhaite recruter son.sa Délégué.e Général.e afin de poursuivre son développement. Ce poste nouvellement créé est clé pour assurer le déploiement de la stratégie du CSI France et offre des opportunités de développement au croisement d’enjeux clés pour notre économie : la transition écologique et sociale, l’entrepreneuriat et la réindustrialisation.
La multiplicité et la variété des acteurs au sein du CSI France et dans son écosystème apporte à ce rôle une richesse en termes d’interactions et de problématiques à comprendre et à accompagner.
Missions
Sous l’autorité du Bureau de l’association, et en fonction des orientations décidées par le Conseil d’Administration, le.la Délégué.e Général.e est responsable du fonctionnement de l’association.
Gestion administrative et financière
Représentation & Plaidoyer
Déploiement des Accélérateurs
Déploiement de l’Observatoire
Imaginer et animer des Villages startups
Négociation, mise en place et suivi des partenariats institutionnels et financiers
Suivi de la collecte des adhésions et dons
Réponse aux appels à projets et dossiers de financements
Collaboration & Reporting avec le Conseil d’Administration
Management des équipes bénévoles et salariées
Recrutement de nouveaux membres
Profil
Expérience confirmée en direction
Solide expérience en gestion d’organisation(s), idéalement dans le secteur associatif
Esprit entrepreneurial et forte capacité d’autonomie
Sens de la diplomatie
Qualité rédactionnelle et relationnelle
Flexibilité
Connaissance du secteur industriel et institutionnel
Conditions
Début ASAP
Temps plein
CDD 12 mois transformable en CDI en fonction de l’atteinte des objectifs
Au moins 40% à Paris
Au moins 50% télétravail avec la possibilité d’être attaché.e à un site pour « bénéficier d’une vie de bureau » si besoin
Le média Les meufs de l’industrie (LMDI) était présent sur l’événement Viva Factory, qui se déroulait à Chalon-sur-Saône les 22 et 23 septembre 2023.
Ce média a été co-fondé par Héléna Jérome, Marion Garcia et de Nicolas Maury, respectivement CEO, Chargée de communication et Marketing Manager chez Safehear. LMDI a pour ambition de mettre en avant les femmes dans le secteur de l’industrie. Pour ce faire, l’équipe se rend sur différents évènements industriels, afin de donner la parole aux filles et aux femmes, mais aussi pour présenter ce qu’est l’industrie d’aujourd’hui.
Nous les avons interrogés pour connaitre leur expérience sur ce salon :
Bonjour les Meufs de l’Industrie, merci de répondre à nos questions aujourd’hui. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous étiez à cet évènement ?
Nous avons eu le privilège de participer mais aussi d’animer l’événement Viva Factory 2023, organisé par le Grand Chalon. Notre présence à cet événement revêtait deux aspects essentiels.
Tout d’abord, nous avions un stand, où nous avons proposé un « vrai ou faux ». Ce quizz a pour vocation de sensibiliser le public, nous avons reçu les jeunes le vendredi et le grand public le samedi. Notre objectif était de leur faire prendre conscience que l‘industrie est omniprésente dans notre vie quotidienne, et que nos objets les plus communs sont le fruit de ce secteur. Il s’agissait d’une démarche de sensibilisation importante pour nous.
Bien sûr, nous leur avons aussi posé notre traditionnelle question : « Quel est le pourcentage de femmes qui travaillent dans l’industrie ? ».
Parallèlement, nous étions également présents pour rencontrer et interviewer des femmes de l’industrie.
Et comment peut-on retrouver ces interviews ?
Ces vidéos seront prochainement diffusées sous notre format vidéo phare « Bête de meuf. » Vous pouvez nous retrouver sur différents réseaux sociaux : Linkedin, Instagramet aussi Youtube.
Quelle est votre ressenti sur votre participation à cet événement ?
Dans l’ensemble, la participation de LMDI à Viva Factory a été une expérience riche en rencontres, en sensibilisation et en partage d’informations, et nous sommes impatients de partager tout le contenu créé lors de cet événement.
La newsletter de septembre 2023 du CSI France est disponible !
Elle englobe :
Les portrait de nos membres,
Les annonces des levées de fonds de nos startups,
Les évènements où nous retrouver,
Des ressources en lien avec l’industrie et l’industrie circulaire
« La crise actuelle ne doit pas faire fléchir les annonces de soutien en faveur de l’amorçage industriel circulaire. Bien que la levée record de Verkor de 2 milliards d’euros pour mener à bien son projet de gigafactory en Hauts-de-France soit une excellente nouvelle, nous recevons depuis le début de l’année 2 à 3 notifications / mois de startups industrielles en procédure collective.Vers qui les orienter ? Les acteurs à notre disposition ne sont pas familiers de ces projets innovants et peinent à trouver les bons outils pour les aider à passer cette période difficile«
Le 20 et 21 septembre a eu lieu le SIDO, l’évènement dédié à l’Iot, la robotique et l’intelligence artificielle. Le CSI France, représenté par sa Présidente, est intervenu lors d’une conférence et une interview et nous avons également eu le plaisir de retrouver quelques membres sur le salon. Voici un récapitulatif de cet évènement.
Conférences
Deux de nos adhérents, ainsi que la Présidente du CSI France ont pris la parole au SIDO afin de présenter des solutions à mettre en place et à développer, afin de permettre aux entreprises de rester compétitives, tout en s’adaptant aux enjeux climatiques, énergétiques et de ressources.
Intervention de Vincent Thavonekham
Vincent Thavonekham, CEO de la startup Factovia, a pris la parole pendant la table-ronde : « En avant sur les innovations du futur de la Mobilité et du Transport« , accompagné de Pascal Malotti, Directeur conseil à Valtech, Michael Mainaud, Responsable du développement technologique chez Volvo Group et Peter Ivanov, Managing Director Automotive JV Valtech mobility à VW Group.
Les key points de l’intervention de Vincent Thavonekham sont :
Les nouvelles technologies intégrées dans les véhicules actuels permettent une meilleure compréhension des besoins des usagers & favorisent l’amélioration des futurs modèles
Des capteurs et des processus correctifs optimisent la qualité du produit en cours de création tout en minimisant les déchets
Ces avancées ont permis de diminuer l’impact environnemental du secteur de l’automobile : gaz, eau et électricité
Lorsque du chaud extrême est généré par un data center, les recherches sur les pompes à chaleur réversibles les plus abouties permettent de valider des premières unités en centres et de préparer leurs arrivées dans l’industrie
Une fois miniaturisées, ces machines pourraient être intégrées dans nos centres commerciaux, appartements ou voitures
L’architecture informatique « Unified Namespace (UNS) permet de briser les silos actuels et centraliser, puis d’analyser les données en temps réel, facilitant ainsi les prises de décision immédiates
Le facteur humain, l’agilité des processus et surtout la collaboration entre partenaires sont des éléments clés pour réussir une transformation digitale (cf le triangle d’Or, People-Process-Technology … et Partner !)
Intervention de Christian Bruere
Christian, Président de la startup Mob-ion a participé à la table-ronde : « Transformation, réindustrialisation et néo-industrialisation« , en compagnie de :
Anne-Sophie Bellaiche, Rédactrice en chef – Usine Nouvelle
Christophe GEOURJON , Conseiller régional, Président de la commission C07 – Economie, relocalisation et préférence régionale – Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Key points de l’intervention de Christian Bruere :
Refuser le dogme de l’industrie linéaire
Privilégier le réemploi sur plusieurs cycles de vie successifs
Dissocier les divers composants d’un produit pour les amortir de manière différente
Renouer avec la nature qui est la seule règle avec laquelle on ne peut pas négocier
Eléonore Blondeau, Présidente du CSI France et Manager nouveaux projets chez Eternity Systems a témoigné lors de la table-ronde : « Produire mieux, produire utile, produire moins » avec :
Il faut développer l’économie circulaire et notamment l’économie de la fonctionnalité (cf Mob-ion et Michelin)
La circularité, si elle est inclus dans le business modèle d’une entreprise, peu importe sa taille, peut la rendre plus compétitive que ses concurrents (cf exemple donné par Altyor sur leur collaboration avec Free )
La circularité répond à un besoin : ce fut le cas avec Eternity Systems
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le replay de la table-ronde ici
Nous avons retrouvé nos membres sur le salon !
Nous avons saisi cette occasion pour retrouver nos membres qui étaient présents en tant qu’exposants ou visiteurs sur le salon :
Capsix: afin de favoriser le bien-être au travail et limiter le nombre de cas de burn-out, la startup industrielle a développé des robots de massage automatisés.
Scorp-io a développé une plateforme no-code qui permet de concevoir facilement et rapidement une supervision en temps réel 100% personnalisable
Palo-IT, est une entreprise mondiale de conseil en innovation et de développement de logiciels Agile,dédiée à aider les organisations à adopter la technologie comme une force pour le bien
Scalea Innovation. Nous avons retrouvé un des co-fondateurs du CSI France, Pierre-Etienne Bourgeois, Directeur général du bureau d’études Scalea Innovation
IndUp. est un cabinet de conseil pour les startups, PME et incubateurs industriels
IC Green développe et produit des robots de désherbage mécaniques
L’interview de Eléonore Blondeau sur Lyon 1ère
La Présidente du CSI France a également été interviewé parla radio Lyon 1ère, afin de présenter l’association, les défis des startups industrielles et les besoins à mettre en place pour répondre à ces besoins. Elle a également insisté sur l’économie circulaire, et comment circulariser son produit/service, notamment par le biais d’accélérateurs et d’accompagnement.