Découvrez le nouvel épisode du podcast Circular4Good, animé par Aurélien Gohier, Directeur de la communication chez OPEO.
Dans cet épisode, Aurélien accueille Fabrice Bonnifet, Directeur du développement durable au sein du Groupe Bouygues.
Découvrez le nouvel épisode du podcast Circular4Good, animé par Aurélien Gohier, Directeur de la communication chez OPEO.
Dans cet épisode, Aurélien accueille Fabrice Bonnifet, Directeur du développement durable au sein du Groupe Bouygues.
Notre Présidente Eléonore Blondeau a été invitée d’honneur de l’événement « Sur le Pont ! Tech & Transitions » à Saint-Nazaire le 20 octobre dernier. Le but de cet évènement était de montrer les synergies possibles entre les startups et les PME/ETI, voire Grands Groupes. Également de discuter autour du lien entre industrie, technologie et numérique et les synergies possibles pour répondre aux enjeux de décarbonation de notre Société. Enfin, mettre l’accent sur les richesses du territoire en termes de compétences, ressources foncières et techniques.
Evènement co-organisé par BLUE LAB, Plage Web, Le SPi Numérique, French Tech Saint-Nazaire La Baule Pornic et CESI, avec le soutien de Saint-Nazaire Agglomération et Nantes Saint-Nazaire Développement.
Territoire historiquement développé autour du Grand Port, de la construction navale, de la production d’hydravion puis de l’aéronautique et des énergies fossiles avec la 2ième raffinerie de France et une centrale à charbon sur le point d’être fermée, l’enjeux de la transformation est de taille ! Heureusement la collectivité, dévouée et passionnée, s’active avec l’obtention du « label » ZIBAC qui finance dans un premier temps les études nécessaires à la définition de la feuille de route de transformation à mener pour atteindre le Net-Zéro sans compromettre l’activité économique ni les emplois. Pour rappel, les ZIBAC ont vocation à constituer des territoires pionniers de la décarbonation de l’industrie française ainsi que des territoires industriels « clé en main » pour les entreprises désireuses d’investir dans la transition écologique, afin d’en faire un levier majeur de réindustrialisation verte.
Ce territoire petit en taille, seulement 128 000 habitants dans l’agglomération mais dont +25 000 travaillent directement pour l’industrie, produit plus de 5 milliards d’euros de valeur ajoutée, soit équivalent à celle de Toulouse qui compte 806 503 habitants. Par ailleurs, le Territoire vient d’être retenu parmi les 183 Territoires d’industrie sur la période 2023-2027 et va ainsi pouvoir poursuivre la dynamique engagée depuis 2018.
Lors de son arrivée, Eléonore, accompagnée par la Communauté d’agglomération de la région nazairienne et l’estuaire a pu parcourir les Chantiers de l’Atlantique, MAN Energy Solutions, le hub logistique dédié aux Energies Marines Renouvelables, Airbus Atlantic ou encore voire en live les essais de la voile Solid Sail, fruit du partenariat entre des entreprises locales et les Chantiers. L’occasion aussi d’apprécier la richesse historique du territoire où dès le 20ème siècle, les premiers sous-marins étaient produits comme celui de l’Espadon, premier sous-marin de la Marine nationale française à plonger sous les glaces !
D’ailleurs, ici l’industrie, c’est un sujet qui coule dans les veines des citoyens ! On en est fiers donc le weekend c’est tourisme industriel et Place Ô Gestes pour découvrir la diversité des métiers industriels du très manuel au plus théorique.
Enfin cette rencontre était aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux fonciers du territoire dans un contexte de ZAN et d’envie de développer une offre adaptée à l’industrialisation d’innovations industrielles, au service de la décarbonation et plus largement de la circularité. En effet, pourquoi aller artificialiser des terres lorsqu’il existe des friches adaptées à l’accueil de Lieux Repère de l’Industrie…?
Vendredi matin, le tout nouveau lieu SPi Numérique nous ouvrait ses portes pour un programme dense où la mixité était reine :
Au CSI France, nous croyons que l’industrie de demain, ne séparera plus les termes « Industrie » et « Economie Circulaire ». La circularité consiste à découpler la production de valeur de l’usage des ressources avec une circulation de la matière la plus locale possible. Au-delà des cœurs d’usine, il s’agit de considérer l’ensemble de la chaîne de valeur, des approvisionnements aux business modèles.
De ce fait, même si une entreprise développe un produit qui n’a pas de rôle écologique et social direct, elle peut tout de même appliquer les principes de l’industrie circulaires qui s’appuie sur 7 piliers fondamentaux que nous développons plus en détails ici.
Cette table-ronde recevait :
L’occasion de présenter les freins & leviers dans les collaborations entre structures de tailles différentes. Que ces collaborations soient dans un but de sous-traitance, d’investissement ou encore de développement commercial, elles ne peuvent être improvisées et méritent un cadre spécifique.
Témoignages
Extrait des idées clés partagées lors de l’événement :
Le premier grand frein qui a été annoncé est sans surprise, la confiance. Comment une startup peut-elle faire confiance à un grand groupe en termes de propriété intellectuelle, et inversement, comment le grand groupe peut-il s’assurer que le projet de la startup est assez mature pour créer une collaboration durable, saine et sans risque ? Une première piste de réponse vient de la mise en place d’un cadre pour garantir la transparence de la collaboration entre le sous-traitant et la startup industrielle. Ensuite, afin de prouver au grand groupe que le projet de la startup est viable, il est possible de s’inspirer du projet NICCO, qui a été soumis à la démarche « Territoire d’Industrie » à l’initiative de la Carène en 2019. L’idée de ce projet était de créer un centre de maturation industrielle externe, afin de bien préparer leur produit ou leur service avant d’aller de se présenter aux PME/ETI/Grand groupe pour qu’ils interviennent comme sous-traitant ou client.
Il peut y avoir une dissonance entre la volonté de s’ouvrir à la collaboration avec une startup, et la capacité d’intégration de cette startup. Pour le moment, le processus se fait très généralement par le biais du département R&D (orientée produit) et/ou des ‘Open-Lab’ ou ‘Fab-Lab’ mais qui sont souvent orientés « Intrapreneuriat ». C’est pourquoi, il est intéressant de créer un « sas d’entrée spécialisé startup » dans les grandes entreprises, c’est par exemple ce qu’a fait DAHER via « Imagineering » avec le soutien direct de la Direction de l’entreprise. Ce sas d’accueil a pour mission de sélectionner celles qui ont un intérêt pour l’entreprise et de les accompagner sur le projet d’intégration de leur produit / service en mode projet (y compris gestion du changement par rapport à la culture de l’entreprise) sur les différents sites industriels concernés. Cela permet aussi à la startup d’avoir un « représentant interne » pour l’introduire aux différents niveaux d’interlocuteurs (utilisateurs, opérationnels, décisionnaires) et fluidifier ainsi les échanges.
Ce sas, permet également d’acculturer les startups aux enjeux des industriels (culture du ROI, conduite du changement, clichés, etc.). Dans le même temps, cela permet au grand groupe d’intégrer le vocabulaire et la dynamique des startups. Pour cela il y a d’ailleurs notre publication « Livre Jaune Startups & PME industrielles » avec BPI France pour présenter les besoins des startups industrielles.
Enfin, ce sas, doit permettre également de garantir des délais de paiements « rapides » et lever les contraintes des services achats parfois complexes des grands groupes. Une démarche renforcée récemment par Je choisis la FrenchTech et BPIFrance.
Afin d’assurer une longévité de ces collaborations, il faut que l’ETI et le Grand groupe se familiarisent avec le monde de la startup, comme indiqué plus haut, et reste ouvert aux innovations industrielles. De cette façon, il pourra continuellement se renouveler.
De même, au commencement du projet, il est primordial de mesurer sa valeur, en euro évidemment, mais aussi sur d’autres indicateurs comme le taux d’économie d’émissions de gaz à effet de serre ou encore en ressources consommées ou de déchets évités afin de prendre en compte toutes les données, et de pouvoir se projeter sur le long terme via une approche multicritères.
Autre bonne pratique dans le cas d’une coopération pour sous-traitance : découper le projet technique en module afin de répartir les risques et ne pas s’engager respectivement sur la totalité du projet au risque de créer des dépendances.
Gabriel Raffour insistait néanmoins sur la nécessité de concevoir un projet dans la durée : ne pas penser PoC/PoV/MVP/proto, mais penser projet dans la globalité avec des phases de PoC/PoV/MVP etc. pour atteindre à termes une échelle globale.
Bien entendu et, Paul Péretié qui travaille avec Vialog en Normandie le rappelait, il s’agit avant tout de relations humaines, donc cela prend du temps mais si la volonté est là, alors on y arrive !
On a aussi adoré la présentation de Quatrium, Centre de Ressources Techniques contribuant à démocratiser les technologies RV/RA sans paillette ! Effectivement Grégory Duvalet a très justement rappelé qu’il faut avant tout répondre à l’usage plutôt que de vouloir utiliser tout un ensemble de technologies très « marketing friendly » mais qui à la fin sont consommatrices de ressources, de temps, de moyens et inadaptées. L’occasion de parler des lunettes connectées de Tikaway ou encore celles de AMA Xperteye, qui propose la solution logicielle d’assistance à distance avec lunettes ou smartphone et avec de la RA en collaboration avec Vuzix et Realware, qui n’intègrent pas d’IA mais répondent néanmoins parfaitement au besoin d’améliorer la maintenance à distance dans une logique #Industrie4.0, comme quoi apporter le juste niveau de technologie est la clé, tant pour préserver les ressources écologiques, minimiser les coûts et surtout, répondre aux besoins du marché !
Le média Informateur Judiciaire en parle également ici >>
Régis Dando, expert remanufacturing, fondateur de Revalue Systems et adhérent du CSI France explique dans cet entretien avec le média Alternative, ce qu’est le remanufacturing.
Il revient sur son parcours, et pourquoi le remanufacturing a été pour lui comme une évidence après la création de la Fondation Ellen MacArthur en 2010.
Il explique notamment la différence entre le remanufacturing et le reconditionnement (durée de vie, performance, etc), cette fameuse question, que nous nous posons toutes et tous ! Vous pouvez aussi consulter cette étude sur la remanufacture, que Régis a réalisé en collaboration avec l’ADEME.
Nous espérons que vous allez en apprendre autant que nous sur le remanufacturing dans cette vidéo. Bon visionnage 😉
Focaliser toute notre attention sur la décarbonation risque de faire oublier qu’il existe de nombreux autres défis environnementaux
« L’industrie représente environ 18 % des émissions de gaz à effet de serre de la France. Les délocalisations d’une partie des activités les plus polluantes ont contribué au recul de ces émissions depuis 1990. Mais avec ce mouvement, nous n’avons fait que déplacer une partie du problème à l’extérieur de nos frontières. »
Si les émissions du secteur ont diminué de 6,4 % en 2022 par rapport à 2021, le rythme doit s’accélérer fortement pour être aligné avec les objectifs européens. De nombreuses pistes sont connues et explorées pour décarboner les procédés de production en parallèle de la décarbonation des usages : efficacité énergétique, électrification des procédés de production nécessitant l’accès à une énergie bas carbone, mise en place d’alternatives aux combustibles fossiles (biomasse, CSR, etc.)…
Chronique écrite par Anaïs Voy-Gillis chercheuse associée à l’IAE de Poitiers (qui a également écrit « Construire l’imaginaire de la renaissance industrielle« ) et publiée dans Les Echos.
Tribune de Olivier Lluansi, parue dans l’Opinion
« Sans digital dans l’industrie, point de compétitivité. Sans compétitivité, point d’industrie. De même, l’industrie sera verte. Sans quoi, elle sera rejetée par les consommateurs, par les réglementations, par les habitants et même par les financeurs », estime Olivier Lluansi, pour qui la loi industrie verte est une étape sur le long chemin de la renaissance industrielle française »
Olivier Lluansi est enseignant à l’Ecole des Mines de Paris et auteur de « Les néo-industriels : l’avènement de notre renaissance industrielle » (Éditions Les Déviations, 2023)
« Dans le débat sur la réindustrialisation de la France, les sociétés de taille intermédiaire peinent à se faire entendre. Elles sont pourtant essentielles à la richesse de notre pays, rappellent deux experts de cet écosystème
Tandis que la transition écologique éclipse la transition numérique dans les discours et les annonces, nous risquons de passer d’un imaginaire lié à la « start-up nation » à celui d’un « giga-factory land« , en laissant de côté les entreprises industrielles de taille intermédiaire.
La « start-up nation » a ses forces, indéniablement. C’est une nouvelle manière d’innover, fondée sur des investissements très risqués, qui a démontré sa puissance dans le numérique, la finance ou la biotech, et progresse désormais vers d’autres secteurs liés aux technologies industrielles. Nous en savons aussi désormais certaines des limites.«
Lire la suite de la Tribune, co-écrite par Olivier Lluansi, enseignant à l’Ecole des Mines de Paris et auteur de « Les néo-industriels : l’avènement de notre renaissance industrielle » (Éditions Les Déviations, 2023) et Jean Schmitt est président de Jolt Capital, dans L’EXPRESS, ici.
La Newsletter d’octobre du CSI France est désormais dans disponible !
Ce mois-ci, nous avons décortiqué les « BIG moments« . Les annonces et les évènements dans l’écosystème ont été nombreux :
Vous vous intéressez à l’entrepreneuriat, l’industrie et/ou l’économie circulaire ? Vous souhaitez contribuer au développement d’un Collectif national visant à développer un écosystème favorable à l’amorçage industriel circulaire ?
Le CSI France, association d’intérêt général Loi 1901, est composée d’entrepreneur.e.s industriel.le.s, de sous-traitant.e.s, d’accompagnant.e.s (d’incubateurs/accélérateurs, investisseurs, collectivités…) ou encore de citoyen.e.s professionnel.le.s souhaitant réconcilier l’industrie, la finance et le numérique au service de la transition écologique et sociale.
Découvrez notre Manifeste d’actions concrètes ici : https://www.csifrance.fr/nos-solutions/
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Le smartphone reconditionné a le vent en poupe. Alternative budgétaire, prise de conscience environnemental ou effet de mode ? Nous tentons de décrypter cette tendance dans cet article.
Premièrement, il est important de rappeler certains chiffres sur le taux d’émission de Gas à effet de serres (GES) des smartphones:
Les smartphones représenteraient 13% des émissions de GES des terminaux numériques en 2019, correspondant à 11% des émissions totales de gaz à effet de serre du numérique. Enfin, la production des équipements neufs représenterait 75% de l’impact total du produit, tandis que la période d’utilisation et la consommation énergétique associée ne représenteraient que 25% de son empreinte totale » – Rapport ARCEP
Ces données montrent que les smartphones ont un impact important sur notre environnement, notamment à cause de leur durée d’utilisation. En effet, la moyenne d’utilisation d’un smartphone neuf en France est évaluée entre 23 mois et 37 mois. Le point positif : ces durées se sont allongées de 6 à 12 mois entre 2013 et 2019. Cependant, on estime la durée potentielle de vie d’un appareil entre 5 à 10 ans, ainsi, la marge de prise de conscience est grande.
Lorsque l’on prend les émissions globales de CO2 provoquées par la production et l’utilisation de smartphones, les ordres de grandeur explosent. Il faut compter 85kg de CO2 émis lors de la première année d’utilisation d’un téléphone neuf. En 2022, 1.4 milliards de téléphones ont été produits. Cela représente plus d’une centaines de million de tonnes de CO2 émis par an par les smartphones. 95% de ces émissions proviennent de la façon dont les matériaux sont extraits, et de l’envoie de ceux-ci. Il existe encore peu de solutions pour recycler un téléphone, et malheureusement, ceux-ci finissent dans des bennes à ciel ouvert. En 2014, moins de 16% des smartphones étaient recyclés.
Alors, avec ces chiffres en tête, que peut-on faire ? Certaines dynamiques prennent de l’ampleur, on vous en parle ci-dessous.
Les smartphones sont un combiné de plus de 60 éléments, dont l’aluminium, le cobalt, et l’or. Ces éléments sont principalement obtenus par des activités minières, qui, en plus d’être dangereuses pour l’environnement, le sont également pour les personnes, souvent des mineurs, qui travaillent dans de mauvaises conditions. Un grand nombre des matériaux nécessaires à la fabrication des smartphones, appelés couramment des terres rares, sont de plus en plus difficiles à récupérer. Ces difficultés accroissent la pression sur l’exploitation des mines et viennent également impacter le prix de vente des téléphones. Le prix élevé des smartphones neufs est une des raisons pour laquelle la demande de smartphones reconditionnés a pris de l’ampleur ces dernières années.
En France, en 2021, le taux de vente de smartphones reconditionnés à augmenté de 20% selon une étude menée par la société GfK, spécialisée dans le Market Intelligence. Depuis 2016, cette tendance est à la hausse, et elle semble continuer puisqu’en 2024, elle représentera 65 milliards de dollars.
Selon l’étude YesYes-Happydemics, un peu plus d’une personne sur quatre en France (42 %) a déjà acheté un produit reconditionné. 59 % d’entre elles déclarent l’avoir fait une fois et 41 % à plusieurs reprises. Parmi les individus ayant sauté le pas, 58 % se sont procurés un smartphone.
D’après cette étude, 85 % des français qui ont acheté du reconditionné reconnaissent qu’ils ont opté pour de la seconde main en raison de son prix. En effet, si vous souhaitez vous offrir un modèle neuf, il faudra débourser environ 1000€ contre 400€ ou 500€ pour un téléphone reconditionné.
Bon à savoir : un téléphone fleuron (flaship) perdra jusqu’à 50% de sa valeur après seulement 1 an d’utilisation.
Les plus jeunes semblent être les plus enclins à acheter du reconditionné. Les individus entre 15 et 34 ans sont ceux qui consomment le plus de produits reconditionnés. Selon l’étude GfK REC : Mieux consommer (Q2 2020), 40% d’entre eux des moins de 25 ans envisagent l’option reconditionné pour leur prochain smartphone.
Un smartphone, ce sont en moyenne 70kg de ressources extraites de la terre et il faut compter à minima 25 ans d’utilisations pour amortir son impact environnemental ! Cela vaut donc vraiment le coup de faire un effort sur ce type de produit fortement sollicité et très exposé à la casse accidentel. Le bris d’écran représente 70% des réparations sur ce genre de produit (#metsunecoque) ! Allonger la durée d’utilisation d’un smartphone représente un acte écologique, mais cela est encore plus vrai lorsqu’on se tourne vers un téléphone reconditionné et adapté à votre usage.
Enfin, nous vous recommandons de choisir une marque de téléphone sérieuse et un reconditionneur qualifié. Cela est valable pour les smartphones mais également pour tous les produits électriques et électroniques.
À la demande du gouvernement français, un label qualité harmonisé destiné au reconditionneur devrait voir le jour sous peu afin d’aider les consommateurs à repérer les entreprises sérieuses.
(Nous vous donnons plus d’informations sur le label ci-dessous)
Voici quelques pistes pour trouver votre smartphone reconditionné. Mais attention à ne pas confondre la marketplace, qui vous met directement en relation avec des revendeurs, et un spécialiste du reconditionnement, qui reconditionne lui-même les produits qu’il vend. Cette distinction aura notamment un impact sur la garantie du téléphone reconditionné. De 3 à 6 mois pour un revendeur classique et jusqu’à 24 mois chez un spécialiste.
Yes Yes propose d’ailleurs un nouveau concept de boutique-atelier, développé à Caen, afin de permettre à sa clientèle de voir sur place comment sont reconditionnés les produits. L’enseigne vient d’ouvrir une nouvelle boutique à Toulouse.
L’entreprise Yes Yes travaille également avec l’Institut du Numérique Responsable France (IRN) afin de créer un label du reconditionné. Nous en saurons plus en début d’année 2024 ! #Staytuned
L’INR et ses partenaires, la fédération nationale ORDI3E, RCUBE et le SIRMIET ont lancé depuis deux ans un travail collaboratif pour développer ensemble un référentiel de qualité, commun à la filière, destiné à distinguer les organismes spécialisés dans le réemploi et le reconditionnement des équipements numériques, en commençant par les téléphones, tablettes et ordinateurs.
Ce travail est réalisé avec l’appui, le soutien et le financement conjoint de la DGE et de l’ADEME et aux orientations données par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires d’une part et du Ministre délégué en charge de la Transition Numérique et des Télécommunications d’autre part. Gage d’assurance, ce nouveau référentiel qualité et son schéma de reconnaissance permettront de distinguer les organisations capables non seulement de respecter les exigences déjà élevées de la réglementation en vigueur en France, mais aussi de valoriser les meilleures pratiques des organismes de reconditionnement et de réemploi en termes écologiques et éthiques.
Il s’agit en effet de répondre à la fois :
Il est indéniable que le smartphone est devenu un « indispensable » du quotidien. Dans la sphère personnelle comme professionnelle, il permet de rester connecté à toute heure de la journée (pour un mal comme pour un bien, à vous de décider).
Cependant des alternatives à son utilisation actuelle voient le jour :
En France, environ 113 millions de vieux smartphones prennent la poussière dans nos tiroirs, alors qu’il existe des solutions pour leur donner une seconde vie ou les réparer, tout simplement 😉
– Option 1 : Donnez-le ! Il existe de nombreuses plateformes en ligne qui vous permettront de faire un geste humanitaire et environnemental, comme : Geev, Donnons.org, Toutdonner, ou encore Emmaüs.
– Option 2 : Vendez-le ! Si votre ancien téléphone est toujours d’actualité et en bon état, pourquoi ne pas le revendre ? De nombreux sites comme Back Market, Cash Express, Easy Cash ou encore Happy Cash s’occupent de vendre votre ancien téléphone pour vous. Vous pouvez également passer par des sites comme Ebay ou Le Bon coin.
– Ecosystem vous permet de renvoyer facilement votre ancien téléphone par voie postale sans payer.
– Ecologic met en place des collectes ponctuelles et de proximité.
Pour aller plus loin : retrouver un mapping réalisé par Christopher Santerre en juin 2024 ici ou encore acheter tous son électroménager de seconde main avec la startup Underdog, qui reconditionne l’électroménager à Nantes. En savoir plus ici.
Le salon Pollutec, l’événement international de référence des solutions environnementales pour l’industrie, la ville et les territoires, s’est tenu à Eurexpo Lyon du 10 au 13 octobre 2023. A cette occasion, l’équipe du CSI France a pu rencontrer et échanger avec de nombreuses startups industrielles.
En déambulant entre les très nombreux stands, nous avons découverts de nombreuses jeunes entreprises innovantes, en provenance de toutes les régions de France. Nous avons ainsi pu leur présenter le CSI France, et discuter avec elles de leurs freins, leviers et solutions. Voici une liste non exhaustive des startups sur le salon que nous avons eu le plaisir de (re)découvrir :
Le mercredi matin, nous nous sommes rendues sur le stand de la Métropole de Lyon, afin d’assister à une table-ronde, où Fanny Deléage, CEO et Fondatrice de la startup La Tannerie Végétale, et adhérente du CSI France, prenait la parole. La table-ronde portait sur le rôle des startups #deeptech* dans la transition écologique et sur leur développement. Les startups présentent ont ainsi pu témoigner sur l’accompagnement qu’elles ont reçu par le pôle de compétitivité Axelera, la SATT Pulsalys, et la Métropole de Lyon.
Les autres intervenant·e·s de cette table-ronde étaient :
Les startups :
Les accompagnants :
*un projet deeptech est un projet basé sur une technologie issue ou en collaboration avec un laboratoire de recherche académique
Pollutec s’est également posé la question de la conciliation, ou non, d’une réindustrialisation avec celle de la décarbonation.
Avec les interventions de :
On retient l’exemple de Mr Chabanel du recours à une startup industrielle pour allonger la durée de vie des pierres qui maintiennent les rails ou encore la vision portée par la Métropole de Lyon qui va bien au de-là de la #décarbonation et vise à mettre en œuvre une vraie circularité globale tenant compte des sources d’approvisionnement des énergies et ressources des organisations du territoire, privilégiant la #sobriété et encourageant l’éco-conception. Soutient également le déploiement d’une stratégie d’Ecologie Territoriale Industrielle* avec un exemple très concret sur le cas de la Vallée de la Chimie, mais aussi soutenir les producteurs et consommateurs/citoyens à mieux comprendre les enjeux et actions à mettre en œuvre pour transformer leur quotidien qui passe nécessairement par des actions de communication auprès du grand public et de formation des professionnels, sans oublier l’incitation au déploiement d’ateliers de réparation (ex : Maison Ma Bille) et de réemploi, voire de régénération, avec un plan ambitieux sur la filière agroalimentaire porté par Jérémy Camus puis enfin, une meilleure gestion des différentes fin de vie : recyclage, compostage (coucou Les Alchimistes), valorisation énergétique pour éviter à tout prix l’enfouissement.
*Focus sur l’EIT, un des 7 piliers de l’économie circulaire, avec l’outil « La Toile Industrielle » réalisée par le territoire de Dunkerque visant à étudier les flux de matières et énergies afin d’identifier des synergies pour tendre vers davantage de résilience et de sobriété tout en gagnant en souveraineté et sécurité des approvisionnements du territoire. On y ajouterait volontiers l’étude des flux de compétences pour flexibiliser le capital humain et répondre aux besoins des organisations d’une part et de recherche d’équilibre vie pro/vie perso d’autre part.
Enfin on salue une fois encore, l’expertise de l’ADEME sur le calcul d’impact environnemental, sur laquelle toutes politiques publiques ou projets économiques devraient se baser.